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Politique : la candidature de Jean-Marc Kabund à la présidentielle fait-elle peur au régime en place ?

Par Pi Tiem's

« Sa posture de candidat Président de la République fait trembler le régime, raison pour laquelle, il fait l’objet des poursuites judiciaires », a révélé, ce jeudi 24 août, Jonathan ‪Diyoka, secrétaire national de l’Alliance pour le Ch‬angement (ACh) en charge des relations avec les partis politiques et associations amies.

Les poursuites judiciaires contre l’opposition Jean-Marc Kabund, à quelques mois des élections générales de décembre prochain, sont l’expression d’un « procès politique ».

Selon ce proche de l’opposant Jean-Marc Kabund, le régime en place éprouve « une peur profonde » devant la candidature de « l’héritier idéologique » du feu Étienne Tshisekedi.

L’ex-chef de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) est reconnu d’avoir usé de son courage « légendaire » pour faire pression sur le régime Kabila au sujet de la tenue des élections en 2016.

Le président de l’ACh est-il un élément à craindre pour le régime de Tshisekedi ?

« S’il a fait de l’autre, Président de la République, croyez-vous qu’il aura du mal à le devenir s’il se présente à l’élection présidentielle ? », s’est interrogé ce cadre de l’Alliance pour le Changement.

L’histoire politique retient que, deux ans après sa désignation au poste de secrétaire général de l’UDPS par le Sphinx, Marc Kabund a soutenu vaillamment l’élection de Félix Tshisekedi pour diriger l’UDPS et à remporter les élections de 2018.

Après l’alternance, il s’est farouchement opposé à la « main-mise » du Front Commun pour le Congo (FCC) de l’ancien Président Joseph Kabila sur l’Assemblée et le Gouvernement. Il est considéré comme le chef et stratège de la coalition de l’Union sacrée, formée en décembre 2020 pour s’opposer à la domination du FCC sur l’Assemblée nationale.

Aujourd’hui, « l’hériter idéologique » d’Etienne Tshisekedi est détenu depuis plus d’un an à Makala. Trois ans de prison ont été requis, lundi 14 août, contre lui. Une façon de l’écarter de la présidentielle de 2023, car « il fait trembler » le pouvoir en place, indique Jonathan Diyoka.

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