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RDC: Moïse Katumbi présente deux lignes rouges à l’Union Sacrée

Par Bendhy Ditu

 

Dans une interview exclusive accordée à JeuneAfrique,le président d’Ensemble pour le changement a répondu à plusieurs questions, qui, entre autres, constituent des sujets qui divisent la classe politique Congolais. Et ce, à l’approche des élections prévues en 2023. Il s’agit notamment de l’état de droit à l’ère Tshisekedi, la loi Tshiani, la désignation des membres de la Ceni.

Cet acteur politique estime que depuis l’accession au pouvoir du président Félix Tshisekedi, plusieurs hommes politiques se sont exilés. Et d’autres poursuivis par la justice.

« Il ne faut pas avoir la mémoire courte : certains de ceux qui sont aujourd’hui en difficultés ont beaucoup apporté à notre pays. Notamment le pasteur Ngoy Mulunda, un homme de Dieu qui a beaucoup œuvré pour la paix, mais aussi Vital Kamerhe, l’un des principaux acteurs de la vie politique ces dernières années, ou encore Augustin Matata Ponyo, qui fut un valeureux Premier ministre », a réagi Moïse Katumbi à la question « si l’état de droit lui paraissait sur la bonne voie ».

En rapport avec la loi Tshiani, qui vise à interdire la fonction présidentielle aux congolais nés d’un parent congolais, l’Ensemble pour la République n’hésitera pas à quitter la majorité si cette loi venait d’être adoptée.

« Oui, il s’agit clairement d’une ligne rouge. Si elle venait à être ne serait-ce que programmée pour être débattue au Parlement, nous quitterons la majorité ».

Et en rapport avec la désignation du président et des membres de la Ceni, Moïse Katumbi estime qu’il faut laisser les confessions religieuses « travailler sans pression, menace, intimidation ou manipulation. D’après lui, l’Ensemble pour la République ne retarde nullement le processus électoral.

 » Ce n’est pas nous qui retardons les choses mais ceux qui manœuvrent pour faire en sorte que ce scrutin ne soit ni équitable, ni transparent, ni inclusif ».

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