Le président Denis Kadima a échangé, ce vendredi 29 juillet au centre culturel Boboto, avec les personnes vivant avec handicap, particulièrement les sourds-muets, sur « l’inclusion de la langue des Signes au processus électoral ». Et ce, en présence de la représentante du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), son partenaire dans le processus.
Au cours de cette rencontre, le numéro un de la centrale électorale a affirmé que ça sera pour la première fois, depuis l’existence de la CENI, que la langue des signes soit prise en compte dans les opérations électorales.
“La CENI considère la sourdité comme une différence et non une anomalie. Nous reconnaissons la langue des signes et travaillons à son intégration. Nous vous invitons à participer avec engouement au processus avec des propositions pour une meilleure mise en place de cette innovation dans la mesure de nos moyens”, a-t-il déclaré.
Prenant aussi part lors des échanges, la ministre déléguée aux Affaires sociales, chargée des personnes vivant avec handicap, Irène Esambo, a insisté sur « une inclusion réellement accessible » pour les personnes vivant avec handicap. Ce qui implique la prise en compte des spécificités de chaque catégorie des personnes vivant avec handicap.
Elle a recommandé à la CENI notamment d’identifier des PVH pendant l’enrôlement, de prévoir au moins un bureau de vote par centre qui prend en compte les spécificités des PVH. Au-delà de la langue des signes, utiliser aussi l’écriture braille.
Après avoir noté les préoccupations des parties prenantes, le numéro un de cette institution d’appui à la démocratie les a tous rassuré que leurs inquiétudes seront prises en compte.
Signalons que cette activité a aussi connu la participation du 2ème vice- président de la CENI, Didi Manara Linga.