La République démocratique du Congo participe activement au 17e Sommet des affaires États-Unis-Afrique, qui s’est ouvert ce lundi à Luanda, en Angola, avec la présence de plus de 1 500 délégués, parmi lesquels plusieurs chefs d’État africains et hauts responsables américains. Le président Félix Tshisekedi représente la RDC lors de ce rassemblement majeur placé sous le thème « Les voies de la prospérité : une vision commune du partenariat entre les États-Unis et l’Afrique ».
Organisé conjointement par le gouvernement angolais et le Corporate Council on Africa (CCA), ce sommet vise à renforcer les échanges commerciaux, les investissements et les partenariats économiques entre l’Afrique et les États-Unis. Plusieurs dirigeants africains, dont ceux du Botswana, Burundi, Cap-Vert, Gabon, Éthiopie, Mauritanie, Namibie, Sao Tomé-et-Principe, Eswatini et République centrafricaine, participent aux débats.
Le président angolais João Lourenço, hôte de l’événement et futur président de l’Union africaine, joue un rôle déterminant dans la dynamique du sommet, notamment en facilitant les discussions stratégiques.
La délégation américaine comprend des acteurs clés, notamment Troy Fitrell, haut responsable du Département d’État pour les affaires africaines, et Massad Boulos, conseiller principal pour l’Afrique à la Maison Blanche. Ces représentants sont particulièrement impliqués dans les négociations trilatérales entre la RDC, le Rwanda et les États-Unis visant à finaliser un accord de paix régional. Après plusieurs mois de pourparlers diplomatiques, ce texte a été adopté et son application devrait débuter immédiatement après la signature officielle. Un échange entre Félix Tshisekedi et les émissaires américains sur ce sujet est attendu.
Sur le plan économique, les discussions portent sur le renforcement des partenariats dans des secteurs stratégiques comme les infrastructures, l’énergie, l’agriculture, la santé et le numérique. Le sommet met aussi en lumière l’importance de la stabilité régionale, notamment via des projets structurants tels que le corridor de Lobito, qui connecte l’Angola, la RDC, la Zambie et la Tanzanie, facilitant ainsi le commerce et l’intégration régionale.
