
Le gouvernement congolais, sous l’impulsion du président Félix Tshisekedi, intensifie le contrôle des documents de voyage afin de garantir la sûreté du territoire national, une mesure justifiée par la recrudescence des menaces sécuritaires et les préoccupations liées aux restrictions d’entrée aux États-Unis.
Cette décision intervient dans un contexte de dialogue avec les États-Unis, suite à l’annonce de possibles restrictions visant les ressortissants de 36 pays, dont la RDC. Le vice-Premier ministre, Jacquemain Shabani Lukoo Bihango, et la ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, se sont entretenus avec l’ambassadrice américaine, Lucy Tamlyn, pour discuter de ces potentielles mesures.
Les discussions, formalisées dans un communiqué conjoint, ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale en matière de mobilité internationale, de sécurisation des documents de voyage et de gestion des flux migratoires. Kinshasa s’est engagé à garantir la fiabilité de ses documents et à favoriser le partage d’informations avec les services concernés.
Les deux parties ont convenu de poursuivre le dialogue pour clarifier les modalités de l’annonce américaine et en minimiser les impacts potentiels. Cette démarche fait écho aux restrictions déjà imposées par Washington à plusieurs pays africains, tels que le Congo et le Tchad, ainsi qu’à d’autres nations comme Haïti.