
L’ONG “Le Congo N’est Pas à Vendre” (CNPAV) tire la sonnette d’alarme : l’attribution des blocs pétroliers en RDC manque de transparence et menace l’environnement. Une analyse critique dévoilée ce mardi met en lumière les failles du processus et les risques que représentent l’exploitation dans des zones sensibles comme le Parc des Virunga.
La campagne “Le Congo N’est Pas à Vendre” (CNPAV) a rendu public ce mardi 24 juin 2025 à Kinshasa, une analyse acerbe du processus d’exploitation des blocs pétroliers en République Démocratique du Congo. Cette initiative vise à maintenir un débat public éclairé sur l’extraction des hydrocarbures, en mettant l’accent sur la transparence, la redevabilité, et la nécessité d’un équilibre entre l’exploitation des ressources et les engagements climatiques du pays.
L’analyse de la CNPAV soulève des préoccupations majeures, notamment l’opacité entourant l’attribution des blocs, le non-respect des procédures établies, et les lourdes conséquences environnementales potentielles, en particulier dans des zones écologiquement fragiles comme le Parc National des Virunga. L’ONG appelle à une révision urgente du processus et à une étude d’impact objective afin d’évaluer des alternatives plus durables.
Les participants à la conférence ont formulé des recommandations axées sur une transition énergétique responsable et alignée sur les engagements internationaux pris par la RDC.
Pour rappel, en juillet 2022, le gouvernement congolais avait lancé un appel d’offres pour l’exploitation de 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers répartis dans diverses régions du pays. Un choix controversé face aux enjeux climatiques et à la richesse de la biodiversité congolaise.