RDC : L’ACAJ plaide pour des sanctions américaines contre les saboteurs de l’accord de paix avec le Rwanda
Par Ali Biayi

L’Association pour l’accès à la Justice (ACAJ), organisation de la société civile congolaise, appelle les États-Unis à élargir le champ des sanctions potentielles liées à l’accord de paix RDC-Rwanda. Georges Kampiamba, président de l’ACAJ, insiste pour que des mesures punitives soient envisagées contre les acteurs socio-politiques qui mènent campagne pour saboter cet accord.
« Nous plaidons, auprès des diplomates afin que des sanctions punitives, qui seront prises en cas de non application de l’accord de paix RDC – Rwanda, puissent s’étendre aussi aux leaders politiques et/ ou sociaux qui appellent à son sabotage », a déclaré Georges Kampiamba sur son compte X (anciennement Twitter).
Cette demande intervient dans un contexte de tensions persistantes autour de l’accord de paix, signé à Washington. Si le gouvernement congolais et la communauté internationale misent sur cet accord pour stabiliser la région des Grands Lacs, des voix s’élèvent en RDC pour critiquer, voire rejeter, ses termes et ses modalités d’application.
L’ACAJ, en prenant position, entend contrer ces forces de sabotage et garantir le succès de l’accord de paix. L’organisation estime que des sanctions ciblées contre les acteurs qui entravent ce processus enverraient un signal fort et dissuaderaient toute tentative de déstabilisation.
Récemment, l’ACAJ, aux côtés de plus de 2 500 plateformes de la société civile congolaise, a signé un communiqué rejetant catégoriquement les revendications des rebelles du M-23/AFC, notamment celle de gérer les deux Kivu pendant huit ans. Un engagement qui témoigne de son implication dans la défense de l’intégrité territoriale de la RDC et de la recherche d’une paix durable dans la région.