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Situation sécuritaire en RDC: Me Michel Okongo exige la rupture de la relation diplomatique et commerciale avec les États-Unis d’Amérique

Par Fédor Mongendo

Préoccupé par la situation sécuritaire de l’Est de la République démocratique du Congo, Me Michel Okongo ne cesse de crier haut et fort quant à la position du gouvernement congolais vis-à-vis des agresseurs du pays.

Dans une communication faite ce mercredi 20 juillet à Kinshasa, le président du parti politique l’Unité des Valeurs, Me Michel Okongo, a brossé la situation sécuritaire du pays dans son ensemble, depuis l’accession de la République démocratique du Congo à l’indépendance jusqu’à ce jour.

D’après lui, il serait mieux d’exiger la rupture de la relation diplomatique et commerciale avec les États-Unis d’Amérique, pour mettre fin aux massacres de l’Est, car les États-Unis d’Amérique et les Multinationales sont complices des agresseurs de la RDC.

«Après la mise en place d’une stratégie savamment étudiée durant quatre années par les experts du Pentagone (Quartier général des armées américaines) et de Langley (siège de la CIA) pour la conquête des réserves minières en Afrique, le président américain Bill Clinton fixa sa politique africaine en 1995 par la signature de «Africa New Oppotunities ». Ce document définissait le programme d’exploitation et d’exportation de nouvelles ressources en Afrique servant les intérêts stratégiques américains. Ainsi donc, cet acte du président Clinton hautement politique et déstabilisateur constitua le point de départ de la mise en application officielle de la stratégie des Etats-Unis pour la conquête des réserves minières en Afrique en général, dans la Région des Grands Lacs, et en République démocratique du Congo en particulier», a-t-il indiqué.

Pendant plusieurs années, indique Me Michel Okongo, les experts Américains s’attelèrent à la constitution d’importants groupes d’intérêts dont les ramifications s’étirèrent au-delà des frontières américaines en ayant pour objectifs, de participer activement au financement des opérations visant au démantèlement de notre cher et beau pays.

«Peu avant, et après le déclenchement de la guerre contre notre pays, plusieurs grandes compagnies mixtes américaines, canadiennes, européennes et sud-africaines furent mobilisées et impliquées dans ce vaste programme de déstabilisation et de la balkanisation de notre pays. Nous tenons à préciser que le projet visant à déstabiliser et à balkaniser notre pays avait, au final, pour objectif de conquérir nos ressources minières. Ce projet malveillant fut parmi les plus importants projets stratégiques de l’administration Clinton durant ses huit années passées à la Maison Blanche. Plusieurs centaines de millions de dollars américains y furent consacrés», a-t-il ajouté

Michel Okongo signale qu’au mois de mars 1997, dès que l’invasion du pays par les troupes coalisées composées entre autres, du Rwanda, de l’Ouganda, de l’Angola, du Burundi, du Tchad, et de l’Erythrée eut atteint sur le terrain sa vitesse de croisière après la chute de la ville de Kisangani, la Firme Américaine AMERICAN MINERAL FIELDS INC (AMFI) sortit alors de la clandestinité et s’installa officiellement, en bon conquistador, à Goma pour concrétiser les objectifs essentiels en marge de l’opération de déstabilisation de notre pays.

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