La connexion Internet gratuite, dans les sites opérationnels, est désormais à la disposition de toute la population congolaise, et prioritairement aux universités et écoles. C’est la cellule de communication de l’ARPTC, qui a livré cette information, la semaine dernière, à la presse.
Dans un communiqué, l’ARPTC indique, qu’à ce jour, « toutes les procédures à suivre pour se connecter à Internet gratuit ont été supprimées, et tout le monde peut accéder à ce service, qu’il ait payé le RAM ou pas ».
En effet, à Kinshasa, 8 sites offrent déjà l’internet gratuit à savoir : l’UNIKIN, UPN, IBTP, IFASIC, ISP/Gombe, ISTA, le site de Kintambo Magasin et celui de l’aéroport international de N’djili. Cependant, une vingtaine des sites, précise le communiqué, seront opérationnels. Il s’agit de la place de la gare, la place des évolués et les autres grands carrefours et endroits où la population est permanente. « L’objectif est de se déployer prochainement dans les 26 provinces du pays dont les études préalables des techniciens sont en cours sur terrain pour déterminer les endroits favorables et accessibles à une grande partie de la population ».
Néanmoins, l’ARPTC reconnaît qu' »il y a eu des difficultés liées à la vitesse de connexion à l’internet à cause principalement du nombre accru pendant des moments de pic mais, un travail de monitoring a été réalisé avec les fournisseurs des services Internet (FAI) qui ont déployé leurs techniciens pour des travaux d’optimisation de WI-FI (service devenu permanent) afin d’obtenir une solution idoine ».
Concernant la décision gouvernementale de rendre gratuit le RAM dès le début de ce mois de mars, la cellule de communication de l’ARPTC rassure l’opinion que les services qu’offre le Registre des Appareils Mobiles (RAM) au public vont se poursuivre.
Outre l’internet gratuit, le RAM a un autre avantage, celui de rechercher les téléphones volés. En cas de vol de téléphone, la victime est appelée à se rendre au commissariat de la Police de sa commune afin d’introduire sa plainte. Le service technique et des nouvelles technologies de l’information de la communication de la Police et le parquet prendront des mesures nécessaire afin d’appréhender le Voleur ou le Receleur du téléphone volé. Ainsi, ce service permet de rassurer la population et de décourager le vol de téléphone. À la longue, la vente de téléphones à la sauvette ou par des tiers dans la rue s’estomperont de peur d’avoir des ennuis avec la justice pour recel.
Ajouté à cela, le RAM lutte pour préserver la santé de la population des effets nocifs causés par les téléphones contrefaits. Ces derniers circulent à grande échelle en RDC et selon les scientifiques, ces téléphones contrefaits pourraient à long terme causés des graves ennuis de santé de la population. Il faut à cet effet, stopper cette situation en interdisant l’accès au pays, et ce, à travers les services des douanes et de contrôles aux frontières l’entrée du pays de ces téléphones contrefaits.
Le RAM contribue aussi à la réduction des fractures numériques et favorise l’inclusion numérique en rendant le numérique accessible à tout congolais par la « création des centres d’accès au numérique », qui sont des centres d’initiation au numérique par l’initiative de ses partenaires (APDNK). Son objectif est d’encourager le développement de différentes applications pour répondre aux besoins spécifiques de la RDC à l’instar des applications mobiles et logicielles. Cette initiative a aussi pour but, de créer des nouvelles habitudes dans l’utilisation des TIC et autres. Et ce, conformément à la vision du Chef de l’État qui vise à faire du numérique « un levier d’intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social ».
Si l’on doit évaluer, à juste titre, le coût mensuel de l’utilisation de l’internet, on va rapidement se rendre compte que le coût des services offerts par le RAM à la population est largement supérieur au montant qui était ponctionné.
Signalons par ailleurs que l’ARPTC s’est doté d’un Call center, « le 155 », opérationnel depuis 2021 afin de répondre aux besoins des consommateurs congolais.
