Après avoir été consulté par l’ancien président Joseph Kabila sur la crise sécuritaire qui ravage l’Est de la RDC, le Conseil des Jeunes de l’Espace Lega (CJEL) a publié une déclaration officielle appelant à un dialogue politique inclusif et à un “Pacte Social” pour une paix durable. Face à la crise multidimensionnelle (politique, sécuritaire, sociale, économique) que traverse le pays, le CJEL se range derrière la position des Églises catholique (CENCO) et protestante (ECC), qui proposent une médiation pour réunir la classe politique congolaise et élaborer un plan de sortie de crise.
Le CJEL, représenté par son président Crispin Mpombo, se félicite que l’ancien chef de l’État Joseph Kabila partage la même vision que la CENCO-ECC, affirmant son engagement “rien que pour la paix” lors des consultations. Une position saluée par les membres de la société civile présents lors de ces rencontres à Bukavu, le 26 juin 2025.
Le CJEL appelle le gouvernement, l’opposition et la société civile à un “sursaut patriotique” pour saisir cette opportunité de réconciliation nationale, dénonçant l’hypocrisie de la communauté internationale et l’impuissance de la MONUSCO face à la tragédie qui frappe l’Est du pays. Le Conseil des Jeunes Lega critique également “la chasse aux sorcières” menée par le gouvernement, accusant Kinshasa d’arrestations arbitraires d’officiers originaires de l’Est, accusés de trahison sans preuves, exacerbant ainsi les tensions communautaires.
Pour le CJEL, seul un “Pacte Social” garantissant inclusion, justice et sécurité pourra apporter une solution durable à la crise congolaise. Sans ces conditions, toute autre initiative sera vouée à l’échec.
