Depuis son lancement la semaine dernière, la commission électorale nationale indépendante (CENI) poursuit avec son séminaire d’imprégnation organisé à l’intention de tous les membres du Bureau et de la plénière de la CENI, du secrétariat exécutif national, des conseillers des cabinets, des différents directeurs et du personnel d’appoint. L’étape de Nsele lancée le lundi 29 novembre à Kinshasa est la deuxième phase de ce séminaire.
Lors de son exposé sur le leadership et gestion des conflits électoraux, l’ancien vice-président de la CENI, le professeur Jacques Djoli a invité la nouvelle équipe de Dénis Kadima à ne pas oublier de réfléchir sur comment mettre en place « un cadre de concertation permanent pour permettre la cohésion nationale. « Il est impérieux que la Centrale électorale mette rapidement en place un cadre de concertation permanent, réfléchisse sur un mode d’élection qui permet de favoriser la cohésion nationale et intensifie l’éducation civique », a-t-il recommandé.
La problématique du vote des congolais de l’étranger a été abordé lors de l’intervention de l’expert guinéen Mamadou Pathe Dieng.
« La CENI doit s’accorder avec l’ensemble des acteurs et partenaires sur les modalités d’identification et d’enrôlement des Congolais de la diaspora, en définissant avec eux de manière consensuelle quelles Ambassades et quels consulats retenir pour atteindre les meilleurs résultats », a-t-il proposé aux membres de la CENI.
Jules Mulimbi Kaboyi de l’ONU-Femme, lui a insisté sur la participation des femmes, jeunes et autres groupes spécifiques au processus électoral.
Cette initiative du bureau de la CENI vise à planifier d’une manière globale et détaillée les techniques afin de bien préparer le processus électoral prochain.