La gestion des fonds alloués sur les travaux de 100 jours du président Félix Tshisekedi fait débat à Kinshasa. Les uns attribuent la faute aux autres. L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le parti au pouvoir veut voir clair dans cette affaire. Des murmures viennent de plusieurs directions sur la gestion des fonds alloués dans l’exécution de ces travaux notamment pour les sauts-de-mouton.
Le secrétaire général de l’Udps, Augustin Kabuya a, à l’occasion d’une matinée politique organisée mercredi 5 février au siège du parti, appelé à l’éclaire sur cette affaire des travaux de 100 jours du Chef de l’Etat lancés depuis le 2 mars 2019.
Le cadre du parti présidentiel a promis que les enquêtes seront menées afin de découvrir la vraie version sur la gestion de l’argent alloué à ces travaux qui, généralement n’ont pas encore donné des résultats satisfaisants. « Personne ne va empêcher l’UDPS de faire l’évaluation de 100 jours. Beaucoup d’argent ont été décaissés pour ça. J’ai suivi le directeur de cabinet du chef de l’État et le ministre des finances sur les travaux de 100 jours, nous devons savoir qu’est-ce qui s’est passé réellement dans cette affaire », a déclaré Augustin Kabuya devant la base.
Il regrette le fait que les travaux ont été financés mais aucun résultats sur terrain. L’inauguration notamment des sauts-de-mouton est devenu un sujet qui fatigue la population kinoise. « Et vous allez nous interdire au nom des alliances, de ne plus chercher à savoir ce qui s’est passé là-bas », a déclaré le secrétaire général de l’UDPS.
Le coût du programme est de 304.097.742 $ reparti de la manière suivante : 206.637.351$ provenant du trésor public, 27.363.657 $ du Fonds pour l’Entretien Routier et 70.096.374 $ du Fonds de Promotion de l’Industrie.
Dieumerci Matondo