actualitépolitique

Assemblée Nat : Pour l’ACAJ, la réforme de la loi électorale peut causer la fragilité de l’unité nationale 

Par Felly Luyindadio 

Dans un communiqué publié ce vendredi 24 mars, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) a dénoncé la réforme, qui s’annonce à l’Assemblée Nationale, de la loi électorale en ses dispositions relatives aux conditions d’éligibilité de certains citoyens à la présidence de la République essentiellement à la nationalité car, selon ce communiqué, c’est de nature à violer la Constitution du pays et craint sérieusement que cette réforme ne remette en cause «la fragile unité nationale maintes fois mise à l’épreuve par des frustrations réelles ou supposées».

« Se fondant, d’une part, sur ces prescrits constitutionnels combinés à ceux des articles 10, 11, 12, 13, 72, 102 et 106, qui ont le mérite de déterminer avec clarté ce qu’il convient d’entendre par Congolais d’origine et, d’autre part sur les défis multiples et urgents auxquels le pays fait face pour alléger la misère du peuple et restaurer la paix dans la partie Est, l’ACAJ juge inopportun d’accorder primat à cette réforme au regard des acquis intangibles résultant des cycles électoraux de 2006, 2011 et 2018 », peut-on lire dans ce communiqué.

Le président de l’ACAJ, Georges Kapiamba qui a fait ce communiqué, a aussi estimé que cette réforme ayant pour finalité de percuter lesdits acquis démocratiques, risquerait d’engendrer des frustrations et des violences éventuelles « dont la RDC n’a point besoin ».

« Des exemples inspirés par plusieurs pays du monde démontrent que certains de leurs leaders, issus de l’immigration, naturalisés ou ayant acquis la nationalité du pays hôte par lun de leurs parents, ont servi leurs Etats avec dévouement et patriotisme », a-t-il expliqué.

À cet effet, Me Georges Kapiamba appelle vivement les députés à concentrer leurs efforts sur la restauration de la paix notamment dans les provinces de l’Ituri, Nord-Kivu et Mai-ndombe, Territoire de Kwamouth, « afin de lutter contre le détournement des deniers publics, l’amélioration du Bien-être  collectif, ainsi qu’aux préparatifs de l’organisation du cycle électoral de 2023 appelé à être apaisé, juste, démocratique, transparent et inclusif », a-t-il lancé.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page