Sud-Kivu: Les acteurs sociaux condamnent la pratique dite ” justice populaire” et dénoncent la recrudescence de l’insécurité”

Ce vendredi 04 décembre 2020, un présumé voleur à main armée vient d’être brûlé vif à l’entrée de la paroisse Saint Pi X de Murhesa, dans le groupement de Mudaka, en territoire de Kabare sur la RN 5 à 23 Km de la ville de Bukavu. Ce présumé voleur aurait été attrapé par les jeunes en colère qui n’ont pas hésité un seul instant à lui jeter dans le feu. Comportement que condamnent les acteurs sociaux. La population de Sud-Kivu exige des enquêtes et des poursuites judiciaires contre les auteurs de cette sale besogne qui vient de se produire cet après-midi. Pour rappel, le Sud-Kivu est exposé à l’insécurité grandissante ces derniers temps où il ne se passe plus une seule nuit sans que des cas de bracage, attaques ciblées, assassinats, des corps sans vie ramassés dans des endroits chauds. À la date du 04 novembre dernier la même scène s’est produite à Mudaka centre à quelque km de Murhesa dans le même groupement. Héritier Lelo

RDC/Nord-Kivu : Au moins 6 morts dans une nouvelle attaque des Rebelles ADF à Mamove

Au moins Six personnes ont été tuées, lors d’une nouvelle attaque des combattants d’Allied Democratic Forces (ADF), dans la matinée de ce lundi 5 octobre dans la localité de Mamove, située à 12 kilomètres de la cité d’Oicha, dans le territoire de Beni, province du Nord-Kivu. La société civile locale indique que cette attaque a eu lieu à 5 heures locales et ces victimes ont été tuées par balles et armes blanches dans leurs habitations. Pour Kinos Katuho président de la société civile de Mamove, l’attaque a été perpétrée à quelques vingtaine de kilomètres d’une position de l’armée, plus précisément dans le quartier Paris. Il sie de signaler que c’est la deuxième attaque des rebelles ougandais ADF qui fait des victimes dans la localité de Mamove en l’intervalle de trois jours, après celle du Vendredi dernier où 7 civils ont avaient perdu la vie dans la même localité. La société civile locale toujours indignée, alerte et fustige l’inaction des militaires et des casques bleus face aux tuéries incessantes des congolais par des combattants ADF dans la région. Delphin TAMBWE

RDC/Nord-Kivu : Deux morts dans une nouvelle attaque des ADF à Ulebo

Deux personnes ont perdu la vie ce mercredi 2 septembre 2020 lors d’une nouvelle attaque des rebelles ADF à Ulebo situé dans le secteur Ruwenzori, à Beni-territoire dans la province du Nord-Kivu. Selon le président de la Société civile locale Wilson Batolene, ces civils ont été surpris par les assaillants dans l’après-midi alors qu’ils se trouvaient dans la zone pour leurs différentes activités. « Les blessés sont déjà au centre de santé de Bulongo, ils sont tombés dans une embuscade. Pour le moment, le bilan définitif n’est pas connu. Provisoirement, il y a 2 morts. Nous appelons le gouvernement à renforcer les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) pour finir cette menace », a-t-il indiqué. Il a également fait savoir que les assaillants ont blessé une autre personne, qui a été acheminée à Bulongo pour la prise en charge. Notons que presque chaque semaine les attaques des Rebelles ADF à la base de perte à vies humaines sont enregistrées dans ce coin du Pays. La population ne cesse d’implorer les autorités du Pays à instaurer un système de défense adequat pour mettre fin à ce fléau. Delphin TAMBWE

Nord-Kivu : les leaders communautaires de muhangi sous menace permanente de certains militaires basés dans ce village

Les leaders communautaires de village de muhangi situé au sud de butembo, en chéferie de baswagha, dans le territoire de lubero (Nord-Kivu) ont affirmé mercredi 29juillet, vivre sous menace de mort permenante proférées par certains militaires basés dans ce village. Selon l’un de ces militaires qui a requis l’anonymat , ces militaires leur reprochent de dénoncer les actes commis par eux à l’encontre de la population civile.ces menace a-t-il dit leurs sont proférées soit par le téléphone soit en face selon l’endroit où la cible est rencontrée. Il indique que les victimes de ces menaces de mort sont les acteurs de la société civile , les journalistes et les autorités locales . le dernier cas a eu lieu lundi 27juillet après la dénonciation du viol commis sur une fille de seize ans dans la nuit du samedi et dimanche 26juillet par un militaire. Pour justifier ces menaces , ces militaires qualifient ces leaders de mai-mai . Le lieutenant Antony mwalushayi, le porte- parole intérimaire du secteur opérationnel grand nord et sokola 1 declare ne pas être au courant. Il affirme que le dossier sera suivi de près par le commencement militaire en vue d’y mettre fin.   Jean Luc lukanda

Assemblée nationale: Dépôt d’une motion de défiance contre le Ministre de la défense Aimé Ngoy Mukena

La situation sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo préoccupe au plus haut niveau le député nationale Jerome Lusenge Kambale. Ce dernier regrette des tueries à répétition et la multiplication des groupes armés dans cette partie du territoire national où plus de 150 différents groupes armés provoquent terreur et désolation. Jerome Lusenge Kambale s’est félicité de l’aval de la présidente de la commission de la défense et sécurité de la chambre basse du parlement, de leur avoir permis d’entamé cette démarche. << Il n’est pas question que le ministre puisse resté à son poste alors que chaque jour il y a des massacres dans différentes régions du pays. Au nom de la paix et la quiétude du peuple congolais, il doit assumé sa responsabilité>>, a-t-il déclaré. Pour l’auteur de cette motion de défience, l’élu de Bunia dans la province de l’Ituri,Gratien de Saint-Nicolas Iracan, la représentation nationale doit traiter avec responsabilité la question sur la situation sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, car dit-il, plus de 1000 personnes ont été tuées depuis le début de l’année 2020 par les groupes armés. Il sied de préciser qu’au sein de la même commission, il y a des membres qui ne soutiennent pas cette démarche. Pour le rapporteur de la commission Défense et sécurité, Juvénal Munubo, ses collègues ne doivent pas faire du populisme, mais privilégier la voie du dialogue avec l’exécutif national afin de trouver des solutions durables au problème de l’insécurité dans l’Est du pays. Rappelons que cette action parlementaire doit obtenir 50 signatures des Députés Nationaux pour son exécution. Mike Pakoto

Insécurité à Beni: la colère du maire Nyonyi aux politiciens

La criminalité urbaine bat son plein record en ville de Beni depuis environ 3 mois, des civils sont tués par balles, des biens emporté par des hommes armés. Cette situation est à la base des plusieurs manifestations de colère exigeant la démission du comité urbain de sécurité chapeauté par le maire Nyonyi Bwanakawa. Intervenant sur les accusations portées à sa charge par les manifestants, le maire Nyonyi Bwanakawa en séjour à Goma n’a pas tardé à pointé droit les députés nationaux et provinciaux élus de Beni d’instrumentaliser les jeunes pour exiger son départ. De l’autre côté, Nyonyi Bwanakawa accuse le gouvernement provincial du nord Kivu d’être derrière cette déstabilisation pour enfin comploter pour son départ de la mairie de Beni. Intervenant dans le journal de RTR Beni ce vendredi à 6heure, Nyonyi Bwanakawa dit être prêt à rendre le tablier si son départ est la seule solution pour la paix à Beni.   Saddam Patanguli

Beni: 19 civils porté disparu à Mabatundu

Les présumés rebelles ougandais de l’ADF sont accusé d’avoir kidnappé 19 civils à Mabatundu situé à 18 kilomètres à l’ouest de la commune *d’oicha* en territoire de Beni la soirée de ce mardi 24 mars 2020. Le porte parole des opérations Sokola1 grand nord le lieutenant Antony Mwaluchai confirme le fait et appel les familles des victimes à garder le calme. Il affirme que les FARDC sont sur terrain enfin de retrouver les personnes portés disparus. La population devra fournir plus d’informations à l’armée sur tout mouvement de l’énemi,conclut-il.   Saddam Patanguli

Goma : Début des audiences des présumés auteurs de Kidnapping dans le centre ville

Le tribunal de grande instance (TGI) de Goma a lancé ce mercredi 4 mars des audiences foraines de l’affaire opposant le ministère public à un groupe des présumés auteurs de kidnapping dans le centre ville du chef-lieu du Nord-Kivu. Cinq présumés bandits dont trois femmes et deux hommes comparaissent pour leur participation à un mouvement insurrectionnel, l’enlèvement d’enfants et la non-assistance à la personne en danger. Dans sa requête introductive, le procureur de la République considère Shamavu Jean, Mboyo Lema Dady et Ngabire Zawadi Béatrice, Otoko Ngoma Jeanne Déborah et Kiningomba Anastasie comme « présumés auteurs de l’enlèvement de trois enfants en 2019 et dont l’un a été retrouvé mort début 2020 ». Les audiences de ce mercredi 04 mars ont consisté à l’identification des prévenus ainsi que le début de l’instruction des charges qui pèsent contre eux. Devant les juges tous les prévenus ont plaidé non coupables à ce premier jour, le ministre provincial de la justice, Me Kambale Lufungula Robert dit placer confiance en la justice congolaise pour mener à bien le dossier. « C’est depuis très longtemps que ce phénomène de kidnapping a élu domicile au Nord-Kivu. Ça a commencé à Rutshuru et dans d’autres territoires et voilà que c’est Goma qui est touché. Depuis l’officier de la police judiciaire en passant par le parquet jusqu’au tribunal maintenant, plusieurs indices de culpabilité pèsent sur ces prévenus. Nous espérons que le tribunal va dire le bon droit », a-t-il indiqué. Il faut noter que toutes ces audiences sont organisées sous la facilitation du gouvernement provincial qui s’est engagé a assurer la paix et la sécurité dans cette région du Pays et permettre aux habitants de Goma de savoir la vérité sur les auteurs des cas de kidnapping dans le centre Ville.   Delphin TAMBWE