Kinshasa: «Eliane Bafeno n’est pas prête à faire des concessions pour un arrangement à l’amiable avec le pasteur Moise Mbiye », Me Jimmy Ngalasi

Le premièr face à face de Moïse Mbiye et Eliane Bafeno a eu lieu ce mardi 04 février 2020 au Parquet près le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe. Eliane Bafeno accuse le pasteur Moïse Mbiye de viol et avortement forcé. Cette affaire a suscité des réactions dans l’opinion kinoise et congolaise en général. Selon Me Jimmy Ngalasi,l’avocat d’Eliane Bafeno, les pères religieux les ont contacté pour solliciter une rencontre allant dans le sens à réconcilier les deux parties. Mais, sa cliente n’est pas pour un quelconque arrangement,a-t-il fait savoir à l’issue de l’instruction de ce mardi 4 février 2020. «Éliane Bafeno n’est pas prête à faire des concessions pour un compromis à l’amiable avec le pasteur de l’église Cité Bethel, Moïse Mbiye dans le dossier se trouvant dans les mains de la justice qui les oppose.» A rappelé Me Jimmy Ngalasi. Selon lui, les faits mis à charge de M. Mbiye par sa cliente sont “sérieux” et nécessitent que le coupable soit sanctionné par la justice. Alors que certaines langues annonçaient qu’Eliane Bafeno ne dispose pas les preuves pour appuyer ses accusations, Me Ngalasi a affirmé que sa cliente a ses pièces de conviction. Et souhaite que la justice soit faite et que des responsabilités soient établies.   Padou Kakudji

En RDC, le ministère de la santé mobilise contre le Coronavirus

Le ministre de la santé, le docteur Eteni Longondo et son adjoint Albert M’Peti ont, lors de la réunion hebdomadaire de la situation épidémiologique ce mardi 03 février avec le comité national de coordination échangé autour des moyens pour trouver des solutions idoines pour éradiquer les épidémies en RDC. Quand à ce qui concerne le Conavirus, aucun cas n’a été enregistré en RDC, a fait savoir Aron Aruna, directeur de la direction de programme de surveillance. Les autorités sanitaires ont également annoncé l’aménagement d’un système d’isolement au niveau des points d’entrée pour les passagers en provenance des pays touchés par cette épidémie. Dans le cadre de la sensibilisation de la population contre l’épidémie Conavirus, une série des supports médiatiques tels que des affiches, des banderoles et autres seront bientôt disponibles. L’OMS a délégué une équipe mardi, à l’aéroport international de N’djili pour inspecter le lieu afin de construire des centres d’isolement au où un cas suspect du Coronavirus se présenterait. Selon les récentes statistiques, près de 421 personnes sont décédés de cette maladie respiratoire sur environ 2000 personnes contaminées en Chine. Padou Kakudji

Costa Neves, nouveau commandant de la force de maintien de la paix en RDC séjourne à Béni

Le lieutenant général brésilien Ricardo Augusto Ferreira Costa Neves, nouveau commandant de la force de maintien de paix des nations unies en République démocratique du Congo a effectué sa première visite à Beni dans la province du Nord-Kivu ce mardi 04 fevrier. Le territoire de Beni comme certains coins de la partie Est de la RDC est confronté à des attaques récurrentes des rebelles ADF qui pillent et tuent des civils depuis plusieurs années. Nommé depuis décembre 2019 par le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres à la tête de la force de maintien de la paix de l’ONU en République Démocratique du Congo, Ricardo Augusto Ferreira Costa Neves est également expérimenté dans le maintien de la paix et a été observateur militaire dans la troisième mission de vérification des Nations Unies en Angola entre 1995 et 1996.   Padou Kakudji

Journée mondiale de lutte contre le cancer: Melissa Sharufa a fait le tour des négociations

«Je suis et je vais», c’est le thème retenue pour cette année. Chaque 4 février le monde entier célèbre la journée mondiale de lutte contre le cancer. À Kinshasa, la fondatrice de la fondation Bomoko Melissa Sharufa a saisit cette journée pour faire le tour des séances de travail dans quelques institutions pour envisager des actions sur la lutte contre le cancer en RDC, il s’agit notamment du ministère de la jeunesse et l’église de jésus christ des saints de derniers jours pour des futures actions communes. A en croire Melissa Sharufa déclare que le combat de la lutte contre le cancer reste son apanage. « Je suis le cris de tous les malades partis trop tôt et je vais continuer à militer pour une politique préventive contre le cancer», soutient-elle. Notons que la fondation Bomoko de son côté a organisé une campagne de sensibilisation dénommée “stop cancer” à Kinshasa avec son équipe bénévole, cette campagne intervient dans le but de faire de l’information une arme redoutable contre le cancer en RDC. «Nous ne le dirons jamais assez l’ignorance tue et il y a urgence cancer ».   Yvette Ditshima

Le Champion du Monde Bodybuilder Hondi Rugenge collecte des fonds pour aider les victimes des tueries à l’Est de la RDC

Après sa victoire à Dubaï (Emirates Arabe Unis) où il a été sacré champion du monde du Gulf Classic Muscle Show de la Fédération internationale de Body Building, Hondi Rugenge annonce son arrivée dans les prochains jours à l’Est de la République Démocratique du Congo. Cette descente dans cette zone en guerre consiste à faire des dons aux familles touchées par les massacres des groupes rebelles notamment à Beni et Butembo dans la province du Nord-Kivu, Minembwe dans le Sud (Kivu). Il sera également question pour lui qui se fait accompagné par la Fondation Bahati Christian de présenter son trophée à la population de cette partie de la RDC.  Entant que fils du pays, et originaire du Sud-Kivu, il dit être prêt à aider les victimes en souffrance à l’Est en collectant les fonds. Lui, qui est champion de Body Building se dit déterminer d’accompagner la jeunesse congolaise en échangeant ses connaissances dans la pratiquer professionnelle de ce sport. Il veut privilégier la formation des jeunes délaissés afin de leur donner espoir. Il envisage également l’organisation des compétitions de jeunes amoureux de ce sport afin d’être important mais aussi de représenter la RDC à plusieurs compétitions du monde comme il l’a fait récemment à Dubai. Il a commencé ce sport il y a plus de dix ans, et travaillait seul pendant ses entrainements en RDC comme à l’extérieur du pays. Mais aujourd’hui, il devient champion du monde grâce à ses propres efforts en vue de défendre l’image de son pays à l’international. Hondi Rugenge a participé à deux grandes compétitions en 2019. il s’agit de The Boss classic, championnat asiatique qui s’est déroulé en Inde à New Delhi du 23 au 24 Novembre où il a gagné les médailles d’argent et le deuxième championnat mondial, the Gulf IFBB du 05 au 07 Décembre où il a été sacré champion du monde. A son arrivée, il a été reçu par le ministre des sports Amos Mbayo à qui, il a présenté son trophée qu’il dédie à tous les congolais particulièrement de l’Est de la RDC car cette zone était tourmentée par la maladie à virus Ebola et des tueries au moment où il était en pleine compétition en Asie. Il appelle les jeunes congolais à pratiquer ce sport qui peut transformer leur vécu quotidien financièrement. L’accompagnement du gouvernement serait un atout majeur dans l’accomplissement de ses ambitions visant essentiellement à compatir pour la bonne image de son Congo natal. Rappelons que The Body Building est un sport de développement musculaire d’une manière esthétique. Portant également le nom de culturisme en français. Une discipline qui se base sur la musculation. Une alimentation rigoureuse et le repos sont recommandés. Le champion du monde, Hondi Rugenge est donc joignable au bureau de la Fondation Christian Bahati. Avec des contacts ci-après: +243 906277672 / +971585600541 / Instagram: @tonyfitness365 / Facebook: Tony Fitness  Dieumerci Matondo

Michel Okongo sur la nationalité des Banyamulenge : « On ne devient pas congolais par des armes, ni par la force »

Le président du parti Politique Unité des Valeurs, maître Michel Okongo a, au cours d’une conférence de presse ce mardi 04 Février, rejeté les affirmations selon lesquelles les Banyamulenge seraient de nationalité congolaise. C’est un sujet très délicat qui a suscité des réactions en République Démocratique du Congo en début du mois de Janvier 2020. Pour ce leader politique, personne n’accepterai que ce peuple rwandais qui a pillé et massacré la RDC devienne aujourd’hui congolais. Après plusieurs réactions à ce sujet, il dit associer sa voix à celle de la vraie population congolaise.  « Il est inacceptable que les Rwandais à qui nous avions accordé l’asile dans notre pays vers la fin des années cinquante, associés à ceux qui sont venus quelques années plus tard, occuper nos terres en ayant massacré nos compatriotes par plusieurs millions, et en ayant pillé pendant plusieurs années nos ressources nationales, puissent revendiquer par la force et obtenir la reconnaissance de la nationalité congolaise », note-t-il dans son communiqué. Il rappelle au Chef de l’Etat Félix Tshisekedi l’importance de son premier discours comme président de la République devant le peuple. « L’émotion étant tellement grande au sein de la société congolaise à la suite de l’annonce faite depuis Londres à ce sujet par le Président de la République, nous aimerions rappeler au Chef de l’Etat la pertinence de son serment du 24 janvier 2019 prêté solennellement devant Dieu et le peuple congolais au respect duquel il est tenu d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République ; de maintenir l’indépendance et l’intégrité du territoire et de sauvegarder l’unité nationale », a-t-il insisté. L’homme qui soutient la construction du mur entre le Rwanda et la RDC a lu à devant la presse l’article 22 de la loi n° 04/024 du 12 novembre 2004 relative à la nationalité congolaise. Cet article stipule que « La nationalité congolaise par acquisition est soumise aux conditions suivantes : être majeur ; introduire expressément une déclaration individuelle ; déposer une déclaration d’engagement par écrit de renonciation à toute autre nationalité ; savoir parler une des langues congolaises ; être de bonne vie et mœurs ; avoir à la date de la demande, une résidence permanente en République démocratique du Congo depuis 7 ans ; ne s’être jamais livré au profit d’un Etat étranger, à des actes incompatibles avec la qualité de congolais, ou préjudiciables aux intérêts de la République démocratique du Congo ; n’avoir pas fait l’objet d’une condamnation définitive par les juridictions nationales ou étrangères pour l’une des infractions ci-après : haute trahison ; atteinte à la sûreté de l’Etat ; crimes de guerre, crimes de génocide, crimes contre l’humanité, crimes d’agression ; crimes de terrorisme, assassinat, meurtre, vol, viol des mineurs et pédophilie ; crimes économiques, blanchiment de capitaux, contrefaçon, fraude fiscale, fraude douanière, corruption, trafic d’armes, trafic de drogue’’ C’est de cette façon qu’il a conclu avec le premier ce premier sujet qui a totalement fait parler la population congolaise qui se fait massacrer par le Rwanda. Nadège Fatulu

Journée mondiale contre le cancer : Tony Mwamba appelle les congolais à s’approprier la lutte contre cette maladie

Chaque le 04 février de l’année, le monde entier célèbre la journée mondiale contre le cancer. En RDC, les structures de la santé se sont réunies ce mardi. Le ministère de la santé a organisé une activité à cette occasion pour hausser le ton sur cette lutte. En effet, le thème retenu pour cette année est « je suis et je peux ». Un véritable appel à l’action stimulant, incitant un engagement personnel de chacun à la riposte contre cette maladie. « Aucun pays, aucune population, aucune génération n’est épargnée par le cancer. Chaque année, les chiffres ont été rappelés et ils sont terribles. Plus de 14 millions de nouveaux cas sont diagnostiquées chaque année et nous savons d’ores et déjà qu’à l’horizon 2025, il y en aura 19 millions par le simple effet de la croissance démographique », note le ministère de la santé. Des responsables des structures de santé se sont manifestés à l’occasion de cette journée. Pour le Docteur Tony Mwamba, « c’est encourageant pour nos professeurs qui nous ont montré comment lutter contre cette maladie. Il faut savoir que le cancer peut toucher tous les organes du corps humain. Cancer du poumon, de la prostate, du sein qui touche beaucoup de femmes et le plus meurtrier c’est du col de l’utérus, etc. Les sites choisis sont la gare centrale, Limete. Nous sommes là pour sensibiliser les gens à connaitre les risques de cancer. Je suis et je veux est le thème choisi qui veut dire je connais mon état et je trouve les moyens pur lutter contre cette maladie ».   Junelle Phezo