RDC : Joseph Mukungubila reçoit l’appui de la Mutuelle des Bena Kabalo, une alliance sous le signe de la “prophétie de Kimbangu”

Sa grande Majesté Joseph Mukungubila a accordé ce vendredi 18 juillet 2025 à 18h00 une audience à MUBEKA,la Mutuelle des Bena Kabalo. À l’issue de la rencontre qui a duré une bonne heure, La MUBEKA, par la voix de son président national NSHIMBA KAYE Blaise a déclaré solennellement que l’organisation qu’il préside et lui-même sont à 100 % derrière leur fils véritable, de père et de mère MUKUNGUBILA MUTOMBO Joseph, à qui ils sont venus présenter les civilités, lui « le baba wa Katanga » qu’ils considèrent comme le seul leader qui leur reste et en qui réposent tous les espoirs des congolais en général et des katangais en particulier !  La joie de retrouver un véritable fils du terroir n’était pas feinte ! Ils se sont engagés à l’accompagner dans tous ses projets visant le développement du territoire et du pays.   Un accueil chaleureux, fraternelle, au delà des clivages ethno-clano-regionaux.   D’emblée, Mukungubila tout sourire dit à la délégation de la MUBEKA : Bonjour les frères de Kimbangu ! L’étonnement de ses interlocuteurs l’oblige à expliquer : C’est Kimbangu qui a parlé de Kabalo, s’identifiant à ce qui allait advenir dans la suite des temps. Vous tous, les Katangais, les Congolais, sommes liés par cette prophétie. Quand ils vont prendre la parole pour s’adresser à leur illustre hôte, ils vont declarer que Sa Grande Majesté, est et sera à jamais leur étoile. Leur étoile au travers laquelle ils entrevoient tout ce qui est lié à leur avenir. D’ailleurs, depuis la dernière fois que la délégation avait été reçue à l’hôtel Karavia, aujourd’hui hôtel Pullman, c’est le statu quo.   Joseph Mukungubila, dira que pour le moment, il pense aller s’incliner sur la tombe de son père, il n’a rien, si ce n’est ce que le Ciel met dans sa main, il a confiance en son Dieu qui a permis que ce jour vienne, où il peut encore étreindre dans ses bras ceux qui l’ont mis au monde.   Ainsi que Kimbangu l’avait prédit, ajoutera Sa Grande Majesté, le pays, notre pays le Congo, ne parviendra pas aux choses qui appartiennent à sa paix sans l’étoile de Kabalo. C’est le problème du Congo : l’étoile de Kabalo, annoncée par Kimbangu. Le Congo ne peut rien qui puisse lui accorder ce qui appartient à son futur glorieux sans l’étoile, que vous dites aujourd’hui votre étoile. C’est l’étoile du Congo, l’étoile de l’Afrique, l’étoile qui doit briller dans le monde.

RDC – Processus de Doha : Seth Kikuni et Claudel Lubaya sceptiques quant à un retour durable de la paix dans l’Est

Par Ali Biayi Alors que le gouvernement congolais et le M23 ont signé une déclaration de principes à Doha, les leaders politiques Seth Kikuni et Claudel Lubaya expriment de fortes réserves sur l’efficacité du processus pour ramener une paix durable dans l’Est de la RDC.   Dans une déclaration commune, ils estiment que la médiation qatarie est insuffisante pour surmonter les profondes divisions entre les parties. “Les désaccords manifestés immédiatement après la cérémonie trahissent les tensions persistantes,” affirment-ils.   Selon Kikuni et Lubaya, la déclaration de principes contient des “germes de l’échec” et ne suffira pas à rétablir une paix totale. Ils privilégient plutôt un dialogue national sous l’égide de la CENCO (Conférence Episcopale Nationale du Congo) et de l’ECC (Église du Christ au Congo) comme seule voie vers une résolution durable de la crise sécuritaire. Ils insistent sur la nécessité d’une approche plus inclusive et d’une implication plus forte des acteurs nationaux pour garantir la stabilité dans la région.

RDC : Le ministre d’État Grégoire Mutshail lance les “Journées Agropoles” et mise sur la “Revanche du sol sur le sous-sol” pour lutter contre l’insécurité alimentaire

“La revanche du sol sur le sous-sol” : c’est avec cette formule forte que le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture et Sécurité Alimentaire, Ir. Grégoire Mutshail Mutomb, a lancé les “Journées Agropoles” ce lundi 21 juillet, à Kinshasa. Sous le haut patronage du Président Félix-Antoine Tshisekedi et avec le soutien du Premier Ministre, le gouvernement affiche son ambition de révolutionner le secteur agricole congolais et de garantir la sécurité alimentaire du pays.   Dans son allocution, le Ministre Mutshail a exprimé sa gratitude envers le Président de la République pour avoir initié cette vision, ainsi qu’envers la Première Ministre pour son engagement à la matérialiser à travers le Programme d’Actions du Gouvernement 2024-2028. Il a également remercié les partenaires, notamment la Banque Africaine de Développement et le Fonds Social de la République Démocratique du Congo, pour leur soutien. Une mention spéciale a été accordée à l’expert international, le Professeur Alexandro d’Italie, pour sa participation à l’événement.   Le Ministre a rappelé que le secteur agricole est crucial pour la RDC, un pays à haut potentiel agricole mais qui enregistre des rendements parmi les plus faibles au monde. Cette situation conduit à l’insécurité alimentaire pour près de 40 millions de Congolais et nécessite l’importation de plus de 3 milliards de dollars de denrées agricoles chaque année.     Face à ce défi, le gouvernement mise sur l’Initiative d’Aménagement des Pôles Agro-pastoraux pour la Révolution Agricole en RDC (IPAPAR-RDC). Cette initiative, conçue sur instruction du Président de la République, vise à matérialiser ses six engagements envers la population congolaise : création d’emplois, protection du pouvoir d’achat, sécurité pour tous, diversification et compétitivité de l’économie, garantie de l’accès aux services sociaux de base et efficacité des services publics.   L’IPAPAR-RDC vise à améliorer durablement les conditions socio-économiques des populations congolaises, notamment en :   • Augmentant la production vivrière grâce à la mécanisation agricole, afin d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle. • Renforçant les capacités organisationnelles, techniques et managériales des producteurs agricoles. • Implantant les infrastructures nécessaires à l’amélioration des conditions de travail des producteurs et d’accès aux marchés (silos, entrepôts, routes, énergie et télécommunication).   Les “Journées Agropoles”, qui se déroulent du 21 au 24 juillet 2025 à Kinshasa, visent à mobiliser un large éventail d’acteurs congolais autour de l’initiative présidentielle de l’aménagement de pôles agro-pastoraux. L’objectif : transformer le secteur agricole et garantir la sécurité alimentaire du pays.   Pour une meilleure imprégnation de cette stratégie, les “Journées Agropoles” sont organisées à l’intention des acteurs politico-administratifs, des opérateurs économiques, des universités et centres de recherche, des associations de producteurs agricoles, des acteurs de la société civile et du secteur privé, ainsi que des partenaires au développement.   Ces journées ont pour but de “fournir, partant des connaissances et expériences en notre possession, un éclairage et des éclaircissements sur les questions et préoccupations des acteurs congolais en rapport avec les meilleures conditions de mise en œuvre des agropoles”, ont précisé les organisateurs.   Pour atteindre cet objectif, cinq séminaires thématiques seront abordés :   • Séminaire 1 : « Les Agropoles en tant que pivot et moteur du développement rural durable en termes socio-environnementaux et de revenus des Communautés Rurales » ; • Séminaire 2 : « Agropoles et transfert du savoir-faire : transition évolutive du « savoir-faire » au « savoir-démontrer » » ; • Séminaire 3 : « Interaction de l’Agropole avec les technologies innovantes pour le développement rural durable au Troisième Millénaire » ; • Séminaire 4 : « L’Agropole et le Territoire : certification de qualité, traçabilité et origine des produits, et décarbonations » ; et • Séminaire 5 : “Financement et accès aux marchés”.   Lors de l’ouverture officielle, les organisateurs ont exprimé leur confiance dans le succès de ces journées et ont appelé à un engagement commun pour transformer l’agriculture congolaise grâce à la mise en place des agropoles. “Je compte sur vous, pour que les travaux se déroulent dans une ambiance harmonieuse, et que le transfert des connaissances nous conduise vers un engagement commun plus solide, qui est celui de transformer véritablement l’Agriculture Congolaise à travers la mise en place des Agropoles. Je déclare officiellement ouvertes les « Journées Agropoles » en RDC.”   S. Tenplar Ngwadi

RDC : LAMUKA salue l’accord de principes avec le M23 mais exige justice et un dialogue inclusif pour une paix durable

La coalition politique LAMUKA a réagi avec prudence à la signature de la Déclaration de principes entre le gouvernement de la RDC et l’AFC/M23 à Doha. Tout en reconnaissant cette étape comme un “prélude” à un accord de paix global, LAMUKA insiste sur la nécessité d’intégrer des éléments fondamentaux pour garantir une paix durable et véritablement inclusive dans l’est de la RDC.   Dans un communiqué de presse, LAMUKA a exprimé sa reconnaissance aux Gouvernements du Qatar et des États-Unis d’Amérique pour leur engagement et leur contribution active à l’avancement de ce processus. Cependant, la coalition souligne que la signature de cette déclaration n’est qu’un premier pas et que des conditions essentielles doivent être remplies pour assurer un avenir pacifique à la région.   LAMUKA insiste sur deux points cruciaux :   • L’application intégrale de la Résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies : LAMUKA souligne en particulier les points 2 et 4 de cette résolution, qui exigent le cessez-le-feu immédiat, le retrait du M23 des zones contrôlées et le démantèlement des administrations parallèles illégitimes, ainsi que le retrait immédiat des forces rwandaises du territoire congolais. • L’exigence de justice pour les crimes commis à l’Est de la RDC : LAMUKA insiste sur la nécessité de garantir la vérité, la réparation et la réconciliation pour toutes les victimes des violences, afin d’éviter que l’impunité ne nourrisse de nouveaux cycles de conflit.   Au-delà de ces exigences, LAMUKA plaide pour un dialogue national inclusif, réunissant toutes les forces vives de la nation congolaise. La coalition soutient l’organisation d’un tel dialogue, sous la médiation conjointe de la CENCO (Conférence Épiscopale Nationale du Congo) et de l’ECC (Église du Christ au Congo), avec la facilitation de l’Union Africaine.   Par S. Tenplar Ngwadi

RDC : En Ituri, “la province se meurt”, alerte le député Jefferson Abdallah et appelle à l’intervention de Tshisekedi

L’Ituri est au bord du précipice. Face à une dégradation sécuritaire alarmante, le député national de Mambasa, Jefferson Abdallah, a tiré la sonnette d’alarme, lançant un appel pressant au Président Félix Tshisekedi pour qu’il se penche personnellement sur le sort de cette province meurtrie par les violences. “L’Ituri se meurt,” a-t-il déclaré, soulignant l’urgence d’une action décisive pour éviter une catastrophe humanitaire.   Dans une déclaration poignante, Jefferson Abdallah a plaidé pour une intervention rapide et ciblée : “Je prie et je supplie le Président de la République de tourner personnellement son regard vers l’Ituri… Prévenir serait mieux que guérir. Il y a confusion autour des opérations militaires sur terrain.”   Le député de Mambasa dénonce notamment une “confusion” persistante autour des opérations militaires menées sur le terrain, laissant entendre que l’approche actuelle serait inefficace, voire contre-productive. Son appel insiste sur la nécessité d’une stratégie plus préventive que curative, soulignant l’importance d’anticiper les crises plutôt que d’y réagir une fois qu’elles ont déjà éclaté.   Ce cri d’alarme de Jefferson Abdallah s’ajoute aux nombreuses voix qui s’élèvent pour dénoncer la situation humanitaire catastrophique et les violences récurrentes qui frappent l’Ituri.   Par la rédaction

Lubumbashi : Coup de théâtre, le Conseil d’État réhabilite Joyce Tunda à la tête de la mairie

Un séisme politique secoue la mairie de Lubumbashi. Le Conseil d’État a annulé la nomination de Patrick Kafwimbi en tant que maire intérimaire, réhabilitant ainsi Joyce Tunda Kazadi dans ses fonctions. Cette décision, fondée sur des violations des procédures administratives, relance la polémique sur les nominations locales et les luttes de pouvoir au sein du parti présidentiel, l’UDPS.   Selon Emmanuel Kalasa, cette affaire, tranchée par une ordonnance du 10 juillet 2025 authentifiée le 17 juillet, est un véritable “rebondissement politique”. Le juge des référés, Kibwe Muter Eugène, a estimé que la nomination de Patrick Kafwimbi, entérinée par un arrêté ministériel du 27 février 2025, avait été faite en violation des textes encadrant les entités territoriales décentralisées, notamment l’article 126 de la loi de 2008 et le décret-loi de 1998.   Joyce Tunda Kazadi, ancienne maire adjointe et intérimaire de droit après l’élection de l’ex-maire au poste de vice-gouverneur du Haut-Katanga, avait contesté cette nomination devant la justice. Le Conseil d’État a donné raison à ses avocats, rappelant que seul le Président de la République, sur proposition du ministre de l’Intérieur, peut désigner les autorités locales.   Cette décision pose de nombreuses questions. Qui a induit en erreur le cabinet du Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur ? Comment une telle nomination a-t-elle pu être validée sans respecter la chaîne légale ? La polémique est d’autant plus vive que Patrick Kafwimbi et Joyce Tunda sont tous deux membres de l’UDPS.   La présente ordonnance prend effet dès sa publication au Journal Officiel de la RDC. Joyce Tunda devrait ainsi reprendre ses fonctions dans les prochaines heures, sauf nouveau rebondissement politique ou judiciaire.   Par Emmanuel Kalasa, correspondant à Lubumbashi

Katanga : Rencontre de Sa Majesté Joseph Mukungubila avec le président national Mubeka, tous fils du même terroir

Au cœur du Katanga, une rencontre aux allures de communion. Sa Grande Majesté Joseph Mukungubila, figure controversée du paysage politique congolais, a reçu ce vendredi 18 juillet 2025 la visite de la MUBEKA, la Mutuelle des Bena Kabalo, une organisation regroupant les originaires du territoire de Kabalo. Au-delà d’une simple visite de courtoisie, ce rassemblement à pris une dimension quasi-mystique, renvoie Mukungubila au centre d’une prophétie et d’espérances messianiques.   Selon un communiqué diffusé par la MUBEKA, le président national de la mutuelle, NSHIMBA KAYE Blaise, a déclaré solennellement que son organisation et lui-même soutiennent “à 100%” Joseph Mukungubila, “leur fils véritable, de père et de mère.” Ils le considèrent comme “le seul leader qui leur reste et en qui repose tous les espoirs des Congolais en général et des Katangais en particulier !”   La rencontre, qui a duré une heure, s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse, fraternelle et dépassant les clivages ethniques et régionaux, selon les participants. Mukungubila, tout sourire, a d’emblée salue la délégation en les appelant “les frères de Kimbangu!”, faisant référence au prophète Simon Kimbangu, figure emblématique du christianisme congolais.   Expliquant sa référence à Kimbangu, Mukungubila a déclaré : “C’est Kimbangu qui a parlé de Kabalo, s’identifiant à ce qui allait advenir dans la suite des temps. Vous tous, les Katangais, les Congolais, êtes liés par cette prophétie.” Les membres de la MUBEKA ont répondu en déclarant que Mukungubila est et sera “à jamais leur étoile, au travers duquel ils entrevoient tout ce qui est à lié leur avenir.”   Mukungubila a ensuite annoncé son intention de se recueillir sur la tombe de son père, caractéristiques qu’il ne possède rien d’autre que ce que “le Ciel met dans sa main”. Il a également affirmé, s’appuyant sur la prophétie de Kimbangu, que “le pays, notre pays le Congo, ne parviendra pas aux choses qui appartiennent à sa paix sans l’étoile de Kabalo”. Il a ensuite insisté sur le rôle de cette “étoile” pour le Congo, l’Afrique et le monde.   Cette rencontre, qui mêle spiritualité, identité régionale et ambition politique, confirme le statut particulier de Joseph Mukungubila dans le paysage congolais. Figure controversée, condamnée par le passé pour des actes de rébellion, Mukungubila semble capitaliser sur un héritage prophétique et une base de soutien local pour peser sur l’avenir du pays. L’avenir dira si cette “étoile de Kabalo” parviendra à éclairer le chemin de la RDC vers un avenir plus stable et prospère.   La rédaction

RDC : Paix à l’Est et développement agricole, Tshisekedi s’entretient avec le pasteur Robert Kayanja

Le président de la République, Félix Tshisekedi, a reçu ce lundi, dans sa résidence officielle, une délégation de pasteurs conduite par le Dr Robert Kayanja, considéré comme le père spirituel du président ougandais Yoweri Museveni. Accompagnés de l’archevêque Évariste Ejiba Yamapia, président de l’Église de Réveil du Congo, ces hommes de Dieu ont salué les efforts déployés par le chef de l’État pour rétablir la paix dans l’Est de la RDC, une région en proie à des conflits armés persistants. “Le Congo est très cher à nos yeux,” ont-ils affirmé. Le pasteur Robert Kayanja a souligné le rôle historique de la RDC dans le réveil spirituel en Afrique, insistant sur la connexion profonde entre le pays et la région dans le cadre de la mission apostolique. En tant qu’émissaire du président Yoweri Museveni, le pasteur Kayanja a promis de revenir en RDC avec des projets agricoles concrets, dans le but de lutter contre la pauvreté et de garantir la sécurité alimentaire de la population. Cette rencontre illustre la volonté du président Tshisekedi de mobiliser différents acteurs, y compris les leaders religieux, pour relever les défis auxquels la RDC est confrontée.

RDC : Mongala, le vice-gouverneur Ayaka Kuma devant la justice pour escroquerie

L’Assemblée provinciale de la Mongala a tenu, ce 15 juillet, une session plénière extraordinaire au cours de laquelle une résolution majeure a été adoptée à la majorité absolue : autoriser les poursuites judiciaires contre Cédric Ayaka Kuma, vice-gouverneur de la province. Cette décision fait suite à une demande formelle du procureur général près la Cour de cassation, sollicitant l’autorisation d’ouvrir une instruction à l’encontre du vice-gouverneur. Le réquisitoire du procureur a été adressé aux membres du bureau de l’Assemblée provinciale. Les accusations portées contre Cédric Ayaka Kuma sont graves. Selon le réquisitoire, il est accusé d’escroquerie par Messieurs Perry Kapalayi Mbuami et Bienvenue Muzinga Motemona. Les plaignants affirment que le vice-gouverneur leur a proposé ses services en tant que revendeur de véhicules, ce qui a conduit à des transactions financières qui ont mal tourné. Les faits remontent au 1er novembre 2024, lorsque Monsieur Kapalayi Mbuami aurait versé la somme de 40 000 dollars à Cédric Ayaka Kuma pour l’achat d’un véhicule Fortuner neuf, avec une promesse de livraison sous 45 jours. Il aurait également versé 350 dollars pour l’achat d’un billet d’avion, avec l’assurance de récupérer son argent s’il se rendait à Lisala. Quant au plaignant Muzinga Motemona, il affirme avoir remis 10 000 dollars pour l’acquisition d’un véhicule Hyundai de l’année 2018, avec une date de livraison fixée au 16 décembre 2024. Les deux plaignants affirment qu’aucune livraison n’a été effectuée dans les délais promis, les laissant sans véhicule et sans remboursement. L’affaire Ayaka Kuma soulève des questions sur l’intégrité des responsables provinciaux et met en lumière les risques liés aux transactions financières informelles.

RDC : Déploiement militaire à la ferme de Joseph Kabila à Lubumbashi, tensions et interrogations

Une tension palpable règne depuis ce lundi aux abords de Lubumbashi, où environ 200 militaires de la Garde Républicaine ont été déployés à la ferme Kashamata, propriété de l’ancien président Joseph Kabila. L’information, relayée par Me Timothée Mbuya, directeur exécutif de l’ONG Justicia ASBL, a aussitôt alimenté les spéculations. Selon l’ONG, une vingtaine de jeeps militaires et deux camions transportant des troupes ont été aperçus sur le site. “À ce stade, les raisons de cette opération militaire restent inconnues”, a déclaré Me Mbuya sur son compte X, soulignant l’absence de communication officielle des autorités. Ce déploiement massif de la Garde Républicaine, unité d’élite chargée de la sécurité du chef de l’État, suscite de nombreuses interrogations quant à ses motivations. Dans un contexte politique marqué par des tensions persistantes, cette action alimente les rumeurs de perquisition imminente, d’acte de pression politique ou encore d’opération de sécurisation renforcée. Pour l’heure, aucun incident n’a été signalé.