La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a entamé la publication des premières tendances des résultats des élections des députés nationaux et provinciaux, provisoirement élus dans les circonscriptions électorales de Masi-Manimba et Yakoma. Au lendemain de la clôture des opérations de vote, la CENI, en collaboration avec le Centre Électoral Bosolo, assure un suivi méticuleux des opérations de compilation et de publication des résultats bureau de vote par bureau de vote. Cette démarche vise à permettre aux différents candidats de connaître en temps réel les scores obtenus avant la proclamation des résultats définitifs. Dans une ambiance marquée par une tension palpable et une impatience citoyenne, le rapporteur de la CENI, Patricia Nseya, a apporté des éclaircissements sur les étapes clés du processus post-scrutin. « À l’issue des opérations de dépouillement, l’assemblée plénière, par l’entremise du Centre National de Traitement, est en train de recevoir les résultats des différents bureaux de vote et de dépouillement qu’elle s’apprête à vous présenter dans les minutes qui suivent. Elle va procéder au calcul du nombre total des suffrages valablement exprimés et déterminer, pour chaque liste et candidat, le nombre total de voix obtenues au niveau de la circonscription. L’attribution des sièges dans les deux circonscriptions électorales se fait suivant le mode de la proportionnelle des listes ouvertes à une seule voix préférentielle, avec application du plus fort reste », a-t-elle souligné. Les électeurs de Yakoma et Masi-Manimba suivent de près l’évolution des résultats. À ce jour, le taux de traitement pour la circonscription électorale de Yakoma est de 72,39 %, tandis que pour Masi-Manimba, il atteint 77,99 %. Ces chiffres témoignent d’une dynamique électorale engageante, à la fois pour les candidats et les citoyens qui aspirent à une représentation démocratique efficace au sein de leurs institutions.
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RDC : Judith Suminwa plébiscitée 77e femme la plus puissante au monde par Forbes
La Première ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, vient d’être classée 77e femme la plus puissante au monde par le célèbre magazine Forbes. « Être nommée 77e femme la plus puissante au monde par Forbes dépasse la reconnaissance personnelle, c’est un symbole d’espoir pour chaque jeune fille et femme congolaise », a exprimé Judith Suminwa sur son compte X après cette distinction. Elle a ajouté : « Dans un contexte où tant d’obstacles se dressent sur notre chemin, cette nomination prouve que nous sommes capables d’excellence et de leadership. Continuons à œuvrer pour un avenir où chaque femme en RDC et ailleurs pourra réaliser son plein potentiel ». Cinq mois seulement après avoir pris la tête du gouvernement, Judith Suminwa Tuluka voit ainsi ses efforts reconnus. Malgré les nombreux défis auxquels le pays de Lumumba fait face, cette récompense souligne son engagement à relever des obstacles immenses mais surmontables. Il est important de rappeler que le magazine Forbes est mondialement reconnu, notamment pour ses classements des personnalités publiques les plus influentes, actives dans divers domaines de la vie humaine.
RDC : Delly Sessanga peint un tableau sombre sur l’état du pays après sa rencontre avec Martin Fayulu
Le président du parti politique Envol, Delly Sessanga Hipungu, a tenu ce lundi 16 décembre 2024 un entretien à bâtons rompus dans son bureau avec Martin Fayulu, leader de la plateforme politique de l’opposition Lamuka. Cette rencontre entre ces deux figures de l’opposition a essentiellement porté sur les enjeux politiques actuels auxquels la République Démocratique du Congo est confrontée, ainsi que sur les perspectives d’action de l’opposition face à ces défis. « C’était une discussion très importante que j’ai eue avec le président Martin Fayulu ce lundi 16 décembre 2024. Les enjeux politiques et sécuritaires en République Démocratique du Congo sont cruciaux pour l’avenir du pays. Il est essentiel de maintenir un cadre démocratique stable et propice pour répondre aux aspirations des citoyens », a déclaré Delly Sessanga sur son compte X après leur échange. Il a poursuivi en affirmant : « Des centaines de milliers de Congolais séjournent encore dans des camps de déplacés, des millions errent sans espoir, une partie du territoire national est occupée, et le processus de Luanda, censé apporter une solution aux conflits à l’Est du pays, semble s’enliser dans une impasse ». Après avoir dressé ce tableau sombre de la situation actuelle, Delly Sessanga a critiqué le président de la République, affirmant que ce dernier semble davantage préoccupé par un débat controversé sur un éventuel changement de la constitution pour briguer un troisième mandat, plutôt que par les véritables préoccupations du peuple.
RDC : “Ces troupes doivent se retirer”, L’Union européenne exprime sa déception après l’échec des pourparlers de Luanda
L’Union européenne (UE) a exprimé sa vive déception à la suite de l’échec des négociations de paix tenues à Luanda, en Angola. Johan Borgstam, Représentant spécial de l’UE pour la Région des Grands Lacs, a rencontré ce lundi 16 décembre la ministre d’État en charge des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC), Thérèse Wagner Kayikwamba, pour discuter des conséquences de cet échec. Lors de cette rencontre à Kinshasa, Johan Borgstam a souligné l’engagement constant de l’UE en faveur de la paix et de la stabilité dans la région. « Nous avons eu un échange très franc. Pour moi, cela a aussi été l’occasion de partager la déception du côté de l’Union européenne concernant ce qui vient de se passer à Luanda », a-t-il déclaré. L’UE, qui joue un rôle actif dans les initiatives visant à résoudre les conflits dans la région des Grands Lacs, a réaffirmé son soutien à des solutions pacifiques et durables. Borgstam a également insisté sur la nécessité d’un retrait des troupes rwandaises présentes sur le sol congolais. « Ces troupes doivent se retirer », a-t-il martelé, estimant que leur présence constitue un obstacle majeur à la stabilité et à la paix en RDC. Les tensions entre la RDC et le Rwanda restent vives, alimentées par des accusations réciproques d’ingérence et de soutien à des groupes armés opérant dans l’Est du Congo. L’échec des pourparlers de Luanda, qui avaient pour objectif de favoriser un dialogue constructif entre les deux pays, jette une ombre sur les efforts diplomatiques déployés jusqu’à présent.
RDC – Rwanda : Patrick Muyaya monte au créneau et pointe du doigt à Kagame
Le gouvernement congolais exprime son indignation face à l’absence remarquée du président rwandais, Paul Kagame, lors de la réunion tripartite qui s’est tenue le dimanche 15 décembre dernier à Luanda, en Angola. Cette rencontre visait à favoriser le rétablissement de la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Bien que le Président congolais Félix Tshisekedi ait fait le déplacement en Angola pour dialoguer avec son homologue rwandais, sous la médiation du président angolais João Lourenço, désigné par l’Union Africaine, la déception a été grande lorsque Kagame a choisi de ne pas se présenter. Les Congolais espéraient des avancées significatives lors de cette rencontre cruciale. En réaction à cette situation, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais, a exprimé son mécontentement sur les réseaux sociaux. Il a déclaré : « Le monde entier a constaté aujourd’hui que l’ennemi de la paix dans la région des Grands Lacs s’appelle Kagame. Opter pour une politique de la chaise vide, sous des prétextes fallacieux, c’est reconnaître sans ambages son incapacité à œuvrer pour le retour de la paix ». Patrick Muyaya a également rappelé que la position du gouvernement congolais est claire depuis le début : il refuse de négocier avec les supplétifs et terroristes du M23, en réponse à la demande du gouvernement rwandais d’engager un dialogue entre le M23 et le gouvernement congolais.
RDC : La Présidence pointe du doigt le Rwanda après l’annulation de la tripartite de Luanda
La République Démocratique du Congo (RDC) a exprimé son inquiétude suite à l’annulation inattendue de la tripartite prévue ce dimanche à Luanda, en Angola, dans le cadre du processus de paix. Dans un communiqué officiel émis par la Présidence, le pays souligne que la réunion devait être déterminante pour adopter un projet d’accord élaboré par les ministres des Affaires étrangères de la RDC, de l’Angola et du Rwanda. L’annulation fait suite à la réunion ministérielle qui s’est tenue le samedi 14 décembre, où le Rwanda a introduit un nouveau préalable : la nécessité d’un dialogue direct entre la RDC et le groupe armé M23. Cette exigence, jugée inacceptable par la RDC, est perçue comme un blocage délibéré qui compromet les efforts de l’Union africaine et du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui soutiennent le processus de paix depuis juillet 2022. La Présidence congolaise dénonce fermement cette initiative du Rwanda, la qualifiant de soutien inconditionnel au M23, un groupe reconnu pour ses violations des droits humains et ses actions déstabilisatrices sur le territoire congolais. La RDC met en lumière les dangers que constitue cette position, menaçant non seulement la paix et la stabilité dans la région des Grands Lacs, mais aussi les avancées significatives réalisées jusqu’à présent, y compris la préparation d’un plan opérationnel pour le retrait des forces rwandaises et le désarmement des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). En parallèle, la RDC exprime une profonde déception face à ce tournant qui démontre l’absence de volonté véritable du Rwanda de participer à un processus de paix authentique. La Présidence appelle également la communauté internationale à se prononcer fermement sur cette situation, et à prendre des mesures appropriées devant le comportement intransigeant du Rwanda. Tout en soulignant le rôle essentiel joué par João Lourenço, Président de l’Angola, dans les efforts de médiation, la RDC réaffirme son engagement à continuer de travailler pour établir une paix juste et durable, dans le respect des efforts internationaux et régionaux mis en place, notamment à travers le processus de Luanda.
RDC : Peter Kazadi promet une armée congolaise respectée en Afrique centrale
Dans une allocution devant ses partisans réunis à la salle polyvalente de Mont-Amba, Peter Kazadi Kankonde, ancien vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, a livré une analyse incisive sur la situation sécuritaire de la République Démocratique du Congo, marquée par l’agression persistante du Rwanda dans l’Est du pays. « La sécurité de notre pays est malade, et cette instabilité remonte à plusieurs années. Le Rwanda ne veut pas nous laisser tranquilles », a-t-il déclaré avec fermeté. Selon lui, les violences récurrentes et les pillages perpétrés par les forces hostiles sont motivés par une volonté de s’approprier les richesses naturelles de la RDC. Il a exprimé sa compassion envers les populations déplacées, victimes de cette instabilité : « Nos frères et sœurs dorment à la belle étoile. Des enfants ne vont plus à l’école parce qu’ils sont contraints de fuir leurs maisons ». Appelant à la prière pour les victimes, Peter Kazadi a salué les efforts du Président Félix Tshisekedi, qu’il a décrit comme “combatif” face à cette crise. Il a également dénoncé les épisodes historiques qui ont fragilisé la souveraineté nationale, citant notamment l’AFDL et les rébellions successives, qu’il considère comme des outils au service du pillage des ressources congolaises. Malgré ce sombre tableau, Peter Kazadi a affiché son optimisme pour l’avenir de l’armée congolaise, en mettant en avant les progrès réalisés depuis 2022 : « Cette fois-ci, nos ennemis ne s’en sortent pas aussi facilement. Le Président a pris les choses en main, avec des moyens enfin alloués à l’armée, une première dans notre histoire récente ». Il a également souligné les efforts de modernisation des Forces Armées de la RDC (FARDC), qui bénéficient désormais d’équipements renforcés et de formations adaptées. « Aujourd’hui, nous avons une armée en pleine montée en puissance. Très bientôt, elle imposera le respect non seulement en Afrique centrale, mais aussi à travers le monde », a-t-il assuré. Peter Kazadi a exhorté les Congolais à s’unir derrière cette cause commune, rappelant que la guerre à l’Est n’a pas seulement des conséquences militaires, mais aussi sociales. « Cette guerre bouleverse la vie de nos populations, mais ensemble, nous pouvons changer les choses ». Pour conclure, il a renouvelé son appel à une mobilisation nationale autour de l’armée et d’une vision commune pour une paix durable, symbolisant l’espoir d’un Congo enfin maître de son destin et respecté sur la scène internationale.
RDC : L’Assemblée nationale réexamine ce dimanche le projet de loi de finances pour l’exercice 2025
La chambre basse du Parlement congolais tient une plénière importante ce dimanche 15 décembre 2024, au Palais du Peuple. Lors de cette séance, les députés nationaux seront appelés à réexaminer et à voter le projet de loi de finances pour l’exercice 2025. Cette étape s’inscrit dans le cadre du rapport de la commission mixte paritaire de l’Assemblée nationale et du Sénat, comme l’a indiqué l’honorable Jacques Djoli Eseng’ekeli, rapporteur de l’Assemblée nationale. Il est à noter que ce projet de loi de finances a été déposé au Bureau de l’Assemblée nationale par la Première ministre Judith Suminwa en septembre dernier. Cette plénière marquera également la clôture de la session ordinaire de septembre 2024.
Kinshasa : Un protocole d’accord signé avec une société turque pour la mise en place d’un métrobus
Le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Daniel Bumba, a signé ce samedi 15 décembre à Istanbul un protocole d’accord avec la société turque Albayrak pour la construction d’une ligne de métrobus à Kinshasa. Ce projet vise à améliorer la mobilité urbaine et à réduire les embouteillages chroniques qui paralysent la capitale congolaise. Selon le gouverneur de la ville province de Kinshasa, le métrobus aura une capacité de plus de 24 000 passagers par heure, desservant 27 stations sur un trajet d’environ 27 kilomètres, avec un temps de parcours estimé à 65 minutes. Deux axes principaux sont prévus : Kintambo – Matete – Aéroport international de Ndjili et Gare Centrale – Matete – Ndjili. La société Albayrak, forte de son expérience dans les domaines de la construction, des transports publics, de la gestion des déchets et de l’immobilier, s’engage à mener à bien ce projet en collaboration avec la mairie de Kinshasa. Le gouverneur Daniel Bumba a déclaré avoir été impressionné par les méthodes de travail d’Albayrak lors d’une visite des installations de la société avant la signature du protocole d’accord. Ce projet représente un investissement majeur pour améliorer l’infrastructure de transport de Kinshasa et améliorer le quotidien des Kinois.
RDC : Cyberattaques massives sur la CENI, les résultats de Masi-Manimba et Yakoma attendus sous peu
Alors que la République Démocratique du Congo clôture les élections législatives dans les circonscriptions de Masi-Manimba et Yakoma, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a révélé avoir été la cible d’une vague de cyberattaques sans précédent. Malgré ces tentatives de piratage, le président de la CENI, Denis Kadima, a assuré que les résultats seront publiés dans les prochaines heures depuis le centre électoral Bosolo. « En l’espace de 24 heures, nous avons enregistré 1 303 cyberattaques, principalement en provenance des États-Unis, de Hong Kong et de la France », a déclaré Denis Kadima lors d’un point de presse. Il a toutefois tenu à rassurer : « Nos systèmes ont résisté et nos données sont restées sécurisées. Nous redoublons de vigilance face à ces menaces ». Sur le terrain, le déroulement des opérations de vote a été contrasté. À Yakoma, dans le nord du pays, 320 bureaux de vote sur les 350 prévus (soit 93 %) étaient opérationnels à 11 heures. À Masi-Manimba, ce chiffre atteignait 563 sur 768 (73 %), bien que des confusions initiales aient été signalées concernant le nombre exact de bureaux prévus. Malgré ces aléas, le climat est resté globalement calme. À l’école primaire Yandangu, l’un des centres de vote de Yakoma, quatre des six bureaux étaient fonctionnels dès 6h30. Si les électeurs saluent le bon fonctionnement des machines, certains ont déploré des lenteurs liées à la vérification des noms sur les listes électorales. « Tout s’est bien passé, mais beaucoup ont eu du mal à retrouver leur nom, tant sur les listes affichées qu’à l’intérieur des bureaux », a confié un votant. La CENI a promis une publication rapide des résultats par bureau, une étape cruciale pour valider le scrutin. Par ailleurs, l’intensité des cyberattaques rappelle les défis technologiques majeurs auxquels l’institution doit faire face. Plus que jamais, la sécurisation des données électorales s’impose comme un enjeu stratégique dans ce processus. Les regards sont désormais tournés vers le centre électoral Bosolo, où le dévoilement des résultats est attendu dans un climat mêlant impatience et vigilance.