En marge de la célébration de la journée internationale du travail commémorée ce jeudi 1er mai 2025, le président de l’association dénommée Le Chômeur a Droit à la Vie, CDV en sigle, Christian Tshibwabwa demande au gouvernement congolais d’organiser le secteur de l’emploi pour préserver sa population contre le chômage. “C’est pour nous un jour de regret, parce que les chômeurs congolais sont abandonnés, ils ne bénéficient plus de leur droit. Travailler est un droit et un devoir sacré pour chaque congolais selon l’article 36 de la constitution. L’état doit garantir la protection contre le chômage. Si aujourd’hui, il y a le kuluna, la prostitution, la misère, la pauvreté, c’est parce qu’il y a le chômage dans le pays. Le gouvernement ne protège pas sa population contre le chômage “, a-t-il déclaré au cours d’une interview accordée à la rédaction de Congopresse.net. Et de poursuivre : “Nous demandons au gouvernement d’organiser le secteur du chômage, de donner du travail aux chômeurs et de faciliter l’obtention du travail pour tout chômeur congolais. Aujourd’hui, ces conditions de 3 ans ou 5 ans d’expérience professionnelle, ce qui ne favorise pas les étudiants qui sortent des universités ou des personnes qui n’ont jamais travaillé, d’avoir l’emploi. Nous demandons au gouvernement de supprimer cette condition, la remplaçant par un stage professionnel d’une année payant, qui sera sanctionné après évaluation par une signature de contrat”. Il faut par ailleurs, noter que la constitution congolaise dans son article 36, stipule ce qui suit : Le travail est un droit et un devoir sacrés pour chaque Congolais. L’Etat garantit le droit au travail, la protection contre le chômage et une rémunération équitable et satisfaisante assurant au travailleur ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine, complétée par tous les autres moyens de protection sociale, notamment, la pension de retraite et la rente viagère. Nul ne peut être lésé dans son travail en raison de ses origines, de son sexe, de ses opinions, de ses croyances ou de ses conditions socio-économiques. Tout Congolais a le droit et le devoir de contribuer par son travail à la construction et à la prospérité nationales. La loi établit le statut des travailleurs et réglemente les particularités propres au régime juridique des ordres professionnels et l’exercice des professions exigeant une qualification scolaire ou académique. Les structures internes et le fonctionnement des ordres professionnels doivent être démocratiques. En République Démocratique du Congo, la commémoration de la journée du travail est axée sur le thème “Unis et solidaires pour la résilience en République démocratique du Congo”.
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Journée internationale du travail : Le Fond Forestier National rassure dans la préservation de l’outil du travail relatif aux assignations de l’État
La République Démocratique du Congo a célébré ce jeudi 1er mai 2025, la journée internationale du travail, sous le thème « Unis et solidaires pour la résilience en RDC ». A cette occasion, l’Intersyndicale du Congo encourage le Fond Forestier National pour la préservation de l’outil de travail, conformément aux assignations données par l’Etat congolais aux travailleurs. “Nous encourageons le directeur général et le président du conseil d’administration du Fond Forestier National qui sont là pour préserver l’outil de travail par rapport aux assignations que l’état nous a données pour que les choses aillent de l’avant”, a déclaré Maurice Nganzule, vice-président de la délégation de l’intersyndicale des travailleurs du FFN au cours d’une manifestation organisée au palais du peuple. Et d’ajouter : “Par rapport à ce que nous avons déjà eu comme réunion avec l’employeur, les signaux sont bons. D’ici nous allons entamer les négociations de la convention collective, c’est toujours pour protéger l’outil de travail et puis sécuriser les intérêts sociaux professionnels des travailleurs qui nous ont fait confiance. Avec cet accompagnement, nous sommes toujours à côté de l’employeur pour l’encourager et l’accompagner dans ce nouvel élan”. “Le Fond Forestier National priorise la dignité de travail, la justice sociale et la préservation de la nation” Pour cette année 2025, le Fond Forestier National (FFN), s’est engagé à assurer le respect d’”un travail dans la dignité, la défense de la justice sociale et la préservation de la nation”. Dans ce sens, le président de l’intersyndicale, Jules Mulenda a, de sa part, appelé les agents de FFN à rester attachés aux valeurs qui faciliteraient le bon fonctionnement de cette institution. “Nous avons demandé à tous les travailleurs du Fond Forestier National de rester attachés à toutes les valeurs qui peuvent faciliter que nous puissions maintenir le bon fonctionnement de notre institution, et surtout de chercher à travailler pour que nous puissions promouvoir le travail et l’amélioration des conditions de travail de tout le monde à l’échelle nationale”, a-t-il fait savoir. Dans la foulée, il y a lieu de noter l’existence d’un bon partenariat entre le Fond Forestier National et ses travailleurs, en tant que des véritables partenaires. Il s’agit des avancées significatives enregistrées dans cette institution, sous la houlette de son directeur général, Honoré Mulumba Kalala, depuis sa prise des fonctions en 2020. Le Fonds Forestier National a pour objectif de contribuer, par le financement des opérations de conservation et de reconstitution du capital forestier, à l’effort national de gestion durable des ressources forestières et de réduction de la pauvreté ainsi qu’à l’effort mondial de lutte contre le changement climatique résultant de la déforestation et de la dégradation des terres forestières.
Kasaï-Central: Un homme abat sa femme après une dispute à Tshimbulu
Dans la nuit de 29 à ce 30 avril 2025, dans la province du Kasaï-Central, ville de Tshimbulu au quartier Nsele, la population de ce coin a assisté à une scène affreuse contre toute attente. Une femme de 29 ans révolus a été tuée par son mari après une dispute très tendue, selon la confirmation du maire de la ville contacté par la rédaction de Congopresse.net. A en croire Marcel Mutamba, l’homme qui est le tueur, s’appelle Edouard Tshimanga, chauffeur de son état, a empoignardé son épouse, et cette dernière a succombé de ses blessures, en laissant derrière elle 6 enfants. Le maire de la ville de Tshimbulu précise par ailleurs, que l’homme en question a été mis aux arrêts afin de répondre de cet acte criminel devant la justice.
Kinshasa : L’hôtel de ville ordonne la démolition des constructions illégales à la Baie de Ngaliema
Le gouvernement provincial de Kinshasa a annoncé la démolition imminente de toutes les constructions illégales situées le long du lit du fleuve Congo, à la Baie de Ngaliema. Cette opération, prévue dans les 48 heures suivant le communiqué publié le 22 avril 2025, s’inscrit dans le cadre d’une initiative visant à respecter les normes urbanistiques et à protéger les infrastructures publiques. Dans son communiqué, l’hôtel de ville précise que cette décision fait suite aux directives du gouvernement central et vise à garantir le bon fonctionnement de l’usine de captage d’eau de la Regideso, tout en préservant la sécurité des riverains. Les habitants concernés sont donc appelés à prendre les dispositions nécessaires pour se conformer à cette mesure. Cette annonce fait suite à une réunion de crise tenue le 15 avril dernier à la cité de l’Union africaine, en présence du président Félix Tshisekedi et des autorités locales, pour évaluer les dégâts causés par les inondations survenues les 4 et 5 avril. Le ministre de la Communication, Patrick Muyaya, a indiqué que des mesures d’urgence seraient bientôt communiquées, y compris celles relatives à la démolition des constructions situées dans des zones non aédificandi.
RDC : Ben Bryant exhorte la jeunesse de Kinshasa à se prendre en main pour un Congo nouveau
L’analyste politique congolais Ben Bryant Mbuyi a participé activement à une conférence organisée par les étudiants de la faculté des sciences pharmaceutiques de l’Université de Kinshasa (Unikin) et la structure Science in Middle of all Therapy (SMT), le samedi 19 avril dernier. Le thème central de la rencontre : “Encadrement de la jeunesse ; une thérapie pour un Congo nouveau”. Aux côtés de Lami Nzunzu José, PhD, conseiller du Président de la République au collège Santé & bien-être et ancien doyen de la faculté, Ben Bryant a mis l’accent sur l’importance pour les jeunes de s’encadrer eux-mêmes par la formation et l’auto-formation, avant de pouvoir contribuer de manière significative à la société. Il a insisté sur la nécessité d’une exemplarité et d’un engagement sans faille envers la Nation. « J’ai particulièrement apprécié l’enthousiasme, l’énergie et le dynamisme démontrés par les participants durant les échanges qui ont suivi mon intervention », a déclaré Ben Bryant sur son compte X. L’analyste politique s’est montré optimiste quant à l’avenir de la RDC, précisant que “la RDC peut compter sur sa jeunesse, cette jeunesse déterminée à ne plus être une génération sacrifiée mais prête à devenir une génération qui se sacrifie pour le redressement du pays.”
RDC : Kinshasa se mobilise contre le sexisme et la désinformation, un appel à briser le silence lancé par RJPF
Silikin village, dans la commune de Ngaliema à Kinshasa, a été le théâtre d’une journée d’information marquante ce vendredi 18 avril, placée sous le thème : “Désancrer les stéréotypes, lutter contre la chosification de la femme et la désinformation”. Organisée par le Réseau des journalistes pour la promotion des droits de la femme (RJPF), cette initiative a rassemblé des acteurs de la société civile, des journalistes et des défenseurs des droits des femmes pour une réflexion collective sur les discours sexistes et la manière dont la désinformation contribue à l’inégalité et à la déshumanisation des femmes. « L’éducation, la sensibilisation et le changement de mentalités sont essentiels pour construire une société plus juste et respectueuse pour toutes et tous », a souligné Josephine Mbela, chargée de plaidoyer au sein de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj). Elle a déploré la faible application des dispositifs juridiques protégeant les droits des femmes, en raison du manque de sensibilisation, de l’absence de mécanismes de plainte efficaces, de la culture du silence et de la stigmatisation. Un appel vibrant à la dénonciation des violences faites aux femmes a été lancé lors de cette journée. “Les attouchements, le harcèlement sexuel et les promotions +lit canapé+ doivent être sanctionnés avec la même rigueur que les agressions sexuelles elles-mêmes”, a martelé Christian Bosembe, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSAC), appelant les femmes à ne plus avoir honte de dénoncer les abus. “Ceux qui devraient avoir honte, ce sont les hommes qui usent de leur pouvoir pour abuser de vous. La peur doit changer de camp. Il faut dire à la femme qu’un homme qui te demande ton corps pour le sexe, il faut le dénoncer.” La journée d’information a également mis l’accent sur la nécessité d’une représentation digne et respectueuse des femmes dans les médias. “Nous avons initié cette journée dans le cadre de notre campagne +Respecte-moi+, une initiative de sensibilisation qui vise à dénoncer les violences symboliques faites aux femmes, à décortiquer les stéréotypes ancrés dans nos discours et à promouvoir une représentation digne et respectueuse des femmes dans les médias, comme dans toute la société”, a expliqué une représentante du RJPF. L’initiative du RJPF marque une étape importante dans la lutte contre le sexisme et la désinformation en RDC, en soulignant la nécessité d’une action collective et d’une prise de conscience généralisée pour construire une société plus juste et égalitaire. La dénonciation des violences, la promotion d’une représentation digne des femmes dans les médias et l’éducation à la non-discrimination sont autant d’éléments essentiels pour atteindre cet objectif.
RDC : Initiative de la CCPEI-CUEA pour former les enfants de militaires et policiers, un rempart contre le “kuluna”
La Chambre de Commerce Plantation, Élevage et Industrie RD Congo Union Européenne et Asie (CCPEI-CUEA) a officiellement lancé ce jeudi 17 avril, dans la commune de la N’sele à Kinshasa, une formation ambulatoire gratuite destinée aux enfants et aux femmes de militaires et de policiers. Cette initiative vise à lutter contre la délinquance juvénile, notamment le phénomène “kuluna”, qui sévit dans la capitale congolaise, tout en offrant un soutien concret aux familles engagées dans la défense du pays. “Nous voulons concrétiser la vision du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et du ministre de la Formation Professionnelle en encadrant une classe moyenne et en combattant la délinquance juvénile à travers la formation gratuite”, a déclaré Jacques Makila Swalu, président fondateur et coordinateur national de la CCPEI-CUEA. Soulignant l’importance de cette initiative dans le contexte de l’agression rwandaise et du soutien au M23 à l’Est, M. Makila Swalu a ajouté que cette formation est un “acte louable” qui “encourage et motive le front de nos vaillants combattants” en offrant un avenir meilleur à leurs familles. La formation, modulaire et ambulatoire, sera déployée à travers la ville de Kinshasa et, à terme, dans les 26 provinces de la RDC. La CCPEI-CUEA invite les partenaires du ministère de la Formation Professionnelle à s’impliquer activement dans cette initiative, rappelant que l’association, créée en décembre 2022, œuvre à faciliter les échanges et à diffuser l’information par le biais de la formation professionnelle. L’initiative est perçue comme une réponse concrète aux défis sociaux et sécuritaires auxquels la RDC est confrontée, en ciblant à la fois la lutte contre la délinquance juvénile et le soutien aux familles des forces armées engagées dans la défense du territoire national.
RDC : Kinshasa va démolir les constructions illégales après les inondations meurtrières
Le Président Félix Tshisekedi a présidé une réunion de crise à la Cité de l’Union africaine, où il a été décidé de mettre en œuvre des mesures concrètes pour faire face aux conséquences des pluies torrentielles des 4 et 5 avril. La cellule de crise, chargée d’évaluer la situation sur le terrain, devra informer prochainement de la mise en œuvre de ces mesures, en particulier la démolition des infrastructures érigées dans les zones non constructibles de la capitale congolaise. Selon Patrick Muyaya, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, le bilan des inondations a été revu à la hausse, atteignant désormais 75 décès, contre 45 initialement annoncés. Plus de 11 000 sinistrés sont actuellement hébergés dans quatre sites pris en charge par les autorités. Face à cette situation critique, le président congolais a demandé au gouvernement et à la cellule de crise d’analyser en profondeur les causes du désastre et d’établir un état des lieux précis des besoins afin d’y répondre. Une aide humanitaire d’urgence a été débloquée pour soutenir les victimes. “Le deuxième volet concerne la réponse gouvernementale pour s’attaquer aux causes de ces inondations”, a précisé Patrick Muyaya. “Si les catastrophes naturelles jouent un rôle, la responsabilité humaine est majeure dans cette tragédie.” Le porte-parole a insisté sur l’urgence de réguler l’urbanisation anarchique, devenue un facteur aggravant des inondations à Kinshasa.
Inondations à Kinshasa : 48 décès et plus de 7.000 sinistrés, un bilan tragique
Le gouvernement de la République démocratique du Congo a annoncé un bilan tragique de 48 décès suite aux inondations survenues dans la nuit du 4 au 5 avril 2025, à la suite d’une forte pluie qui a frappé la capitale, Kinshasa. Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, a relayé ces chiffres après le conseil des ministres du 11 avril, indiquant également que plus de 7.000 personnes ont été déclarées sinistrées. En réponse à cette catastrophe, l’assemblée provinciale de Kinshasa a accordé un moratoire au gouverneur Daniel Bumba, lui permettant de mener des investigations approfondies en collaboration avec une commission parlementaire dédiée. Malheureusement, la situation s’est aggravée avec de nouvelles pluies survenues le 11 avril, qui ont de nouveau submergé plusieurs quartiers de la capitale. Les prévisions météorologiques de METELSAT annoncent encore des pluies pour le 12 avril, laissant les habitants de Kinshasa dans l’angoisse alors qu’ils n’ont pas encore eu le temps de faire leur deuil.
RDC : Kinshasa suffoque sous les eaux, bilan humain et dégâts matériels en attente
La capitale congolaise a vécu un véritable cauchemar dans la nuit du 4 au 5 avril. Des pluies torrentielles ont transformé les rues de Kinshasa en torrents furieux, provoquant des inondations massives et semant le chaos dans la mégalopole. Le boulevard Lumumba, artère principale de la ville, a été submergé par le débordement de la rivière N’djili, entraînant des embouteillages monstres et bloquant des milliers de Kinois. Dans la commune de Mont-Ngafula, la situation est dramatique : des maisons se sont effondrées, emportant des vies et laissant de nombreuses familles sans abri. La route nationale N°1, axe vital reliant Kinshasa au Kongo Central, est coupée, isolant des régions entières et entravant les opérations de secours. Si aucun bilan officiel n’a encore été publié, la Première ministre Judith Tuluka a annoncé l’ouverture d’une enquête pour évaluer l’étendue des dégâts et coordonner l’aide aux populations sinistrées. L’heure est à l’urgence, alors que Kinshasa panse ses plaies et tente de se relever face à cette catastrophe naturelle.