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RDC : À Paris, Félix Tshisekedi accuse le Rwanda et le M23 d’une “tragédie prolongée” et implore l’aide humanitaire

Depuis Paris, le Président Félix Tshisekedi a livré un réquisitoire cinglant et un appel pressant. Il a directement imputé la crise humanitaire qui ravage l’Est de la RDC aux actions militaires du groupe armé AFC/M23, affirmant qu’il est “soutenu sur les plans logistique, financier et opérationnel par le Rwanda, en violation flagrante de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale de mon pays.” Une “réalité” qui, selon lui, est “aujourd’hui documentée et reconnue.” Le chef d’État congolais a dépeint un tableau sombre de la situation, rappelant que “depuis plus de trente ans, l’Est de la RDC saigne d’une plaie qui n’a jamais été refermée.” Il ne s’agit pas d’une “crise passagère”, mais d’une “tragédie prolongée, qui a déplacé des millions de femmes, d’hommes et d’enfants, détruit des vies, brisé des familles, affaibli le tissu social et compromis l’avenir de toute une génération.” La République Démocratique du Congo fait aujourd’hui partie des pays les plus durement frappés par les déplacements internes, avec des millions de personnes contraintes de fuir les violences, notamment dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Face à cette catastrophe humanitaire, la première demande du Président Tshisekedi concerne un “accès humanitaire immédiat, sécurisé, garanti.” Il a insisté sur la nécessité, “de toute urgence, de voies humanitaires sûres pour acheminer soins, nourriture, eau, abris et assistance psychologique aux populations prises au piège.” Au-delà de l’accès, il a sollicité “un engagement financier additionnel, ciblé, prévisible,” pour couvrir les besoins vitaux : “santé d’urgence, sécurité alimentaire, abris pour les déplacés, protection des survivantes de violences sexuelles, accès à l’eau potable.” Ce financement, a-t-il précisé, ne doit pas être vu comme une aide ponctuelle, mais comme “un investissement pour empêcher l’effondrement humanitaire d’une région stratégique pour la paix du continent.” Derrière les statistiques, le Président a rappelé l’humanité de la crise : “Derrière chaque statistique que nous citons aujourd’hui, il y a un enfant qui dort sous une bâche au lieu d’un toit. Il y a une mère qui a fui sans rien emporter sauf la main de son enfant. Il y a une communauté qui refuse de mourir, parce qu’elle croit encore en l’idée la plus simple, la plus belle et la plus juste : vivre en paix chez soi.” Félix Tshisekedi a conclu son intervention par un appel solennel à la communauté internationale : “Ce que nous demandons, c’est la vérité. Ce que nous demandons, c’est la justice. Ce que nous demandons, c’est la paix. Une paix durable.” Et d’ajouter, engageant son pays : “La République Démocratique du Congo prend ses responsabilités. Nous vous demandons de prendre les vôtres.” Le Conférence de Paris a mobilisé 1,5 milliards d’Euros pour la région des Grands Lacs. S. Tenplar Ngwadi

RDC : José Makila récuse l’agression étrangère à l’Est et interpelle Félix Tshisekedi

Dans une interview exclusive dont la vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux, José Makila Sumanda, ancien Vice-premier ministre des transports et figure de l’opposition, a jeté un pavé dans la mare en rejetant catégoriquement l’hypothèse d’une implication de l’armée étrangère dans l’insécurité grandissante qui déchire l’Est de la République démocratique du Congo. Selon ce cadre de la famille politique de l’ancien président Joseph Kabila, le pays ne serait pas confronté à une agression extérieure. « Si la RDC est agressée par l’armée étrangère, que Félix Tshisekedi saisisse le Conseil de sécurité de l’ONU et déclare la guerre », a-t-il lancé, tout en confessant n’avoir jamais eu connaissance de la résolution 2773 du Conseil de sécurité de l’ONU, laquelle exige pourtant le retrait immédiat de l’armée rwandaise du sol congolais. Co-fondateur de la plateforme politique “Sauvons le Congo”, José Makila estime que la seule solution à la crise sécuritaire actuelle réside dans un dialogue national inclusif, mené sous l’égide des prêtres de l’Église. Il a souligné la nécessité d’une “volonté patriotique” du régime en place pour la tenue de ces assises. Interrogé sur la condamnation à mort de Joseph Kabila par la justice militaire pour haute trahison à la nation et complicité avec un mouvement subversif, M. Makila a affirmé que la justice n’avait pas fourni de preuves matérielles attestant ces allégations. Ali Biayi

RDC : Lugushwa dévastée par un incendie meurtrier, le Conseil des Jeunes de l’Espace Lega lance l’alerte humanitaire

Dans la nuit du dimanche 26 octobre 2025, le centre de Lugushwa, situé dans le groupement de Bawandeme (territoire de Mwenga, Sud-Kivu), a été le théâtre d’une tragédie dévastatrice. Un incendie d’une rare violence a réduit en cendres plus de 400 ménages, entraînant des pertes en vies humaines et laissant des centaines de familles dans le dénuement le plus total. Face à ce désastre humanitaire, M. Crispin Mpombo, Président du Conseil des Jeunes de l’Espace Lega, a lancé un appel urgent à la solidarité nationale et internationale. Les premières informations recueillies sur place ont caractérisé un tableau apocalyptique : maisons d’habitation, boutiques, dépôts et de nombreuses infrastructures sociales de base ont été complètement consumées par les flammes, anéantissant des années d’efforts et de subsistance pour la population locale. Profondément ému par l’ampleur de la catastrophe, le Conseil des Jeunes de l’Espace Lega a exprimé sa vive compassion envers toutes les familles touchées. Son président, Crispin Mpombo, exhorte les autorités provinciales, les organisations humanitaires, ainsi que toutes les personnes de bonne volonté, à une mobilisation immédiate et massive pour venir en aide aux sinistres. « Nous invitons les institutions publiques et privées, les ONG locales et internationales, ainsi que la diaspora légitime à se mobiliser pour apporter une assistance rapide aux victimes de Lugushwa », a-t-il fermement déclaré, soulignant l’urgence de la situation. Pour coordonner au mieux cette aide vitale, le Conseil des Jeunes s’engage à dépêcher une mission d’évaluation sur le terrain dans les prochains jours. L’objectif sera d’identifier précisément les besoins les plus pressants et d’optimiser les actions de solidarité, afin de reconstruire l’espoir dans cette communauté durablement éprouvée. S. Tenplar Ngwadi

RDC – Diplomatie et paix : Tina Salama ouvre la 3e édition du Festival « Les Défis Congolais » sous le signe de l’engagement présidentiel

La porte-parole du Président de la République, Tina Salama, a donné le coup d’envoi, vendredi 17 octobre, à la troisième édition du Festival Les Défis Congolais, axée sur le thème : « RDC 2030 : Décidons ! ». Prenant la parole devant un auditoire engagé, Mme Salama a mis en lumière la stratégie diplomatique portée par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en faveur d’un retour durable de la paix en République démocratique du Congo. Elle a souligné le rôle prépondérant de la diplomatie congolaise dans la stabilisation nationale et régionale, en insistant sur la volonté du Chef de l’État de privilégier le dialogue, la coopération sous-régionale et le respect entre États comme fondements d’une paix durable. Cette édition du festival s’inscrit dans une dynamique de réflexion citoyenne sur les enjeux d’avenir pour la RDC à l’horizon 2030. S. Tenplar Ngwadi

RDC : Trois généraux radiés de l’armée pour haute trahison, dont l’ex-chef d’état-major Christian Tshiwewe

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé, dans un communiqué officiel, la radiation de trois officiers généraux, accusés de haute trahison et d’atteinte à la sûreté de l’État. Parmi eux figurent le général Christian Tshiwewe, ex-chef d’état-major des FARDC, Franck Ntumba, ancien chef de la maison militaire du président de la République, et Benjamin Katende, officier supérieur impliqué dans les opérations de sécurité. Ces hauts gradés sont soupçonnés d’avoir pris part à un mouvement subversif visant à renverser les institutions par un coup d’État. Actuellement en garde à vue, ils sont également accusés de collusion avec des figures politiques susceptibles de compromettre les missions régaliennes de l’armée. Selon plusieurs sources, d’autres officiers seraient également concernés par cette vague d’exclusion. Dans un contexte sécuritaire déjà tendu, cette décision soulève de vives inquiétudes quant à la loyauté d’une partie de la hiérarchie militaire vis-à-vis de l’État. Ali Biayi

RDC : Doha, le processus s’enlise ? Juvénal Munubo interpelle sur les retards et la souffrance des populations

Le processus de Doha, censé apporter la paix dans l’Est de la RDC, est-il en train de s’enliser ? C’est la question que pose Juvénal Munubo, ancien rapporteur de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale, face aux lenteurs et aux atermoiements qui entourent les négociations entre le gouvernement congolais et l’AFC/M23. Alors que la signature du Mécanisme conjoint de surveillance et de vérification du cessez-le-feu a eu lieu ce mardi à Doha, Munubo a exprimé son scepticisme sur son compte X : • “Pourquoi avoir attendu presque 3 mois depuis la signature de la Déclaration de principes du 19 juillet 2025 pour signer ce mécanisme ?” • “À quand la fin des attaques armées, diffusion de propagande haineuse, tentative de conquête, action ou déclaration compromettantes ?” • “À quand la prise des mesures de confiance pour créer un climat favorable au dialogue ?” • “Enfin, à quand les négociations directes sensées débuter le 8 Août 2025 ?” Autant de questions qui mettent en lumière les doutes de Juvénal Munubo quant à la sincérité des parties prenantes et à la réelle volonté de parvenir à une solution pacifique. Derrière ces interrogations, c’est la détresse des populations de l’Est de la RDC qui se fait entendre. “Pourquoi perdre le temps quand les populations souffrent ?”, s’indigne Munubo. Une souffrance exacerbée par les violences persistantes, les déplacements massifs et la crise humanitaire qui frappe la région.   S. Tenplar Ngwadi

RDC : Cessez-le-feu avec le M23, un mécanisme de surveillance signé à Doha

Ce mardi 14 octobre 2025, les délégués de la République Démocratique du Congo (RDC) et de l’Alliance Fleuve Congo/M23 ont signé, à Doha au Qatar, un mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu. Cette avancée significative s’inscrit dans le cadre des efforts de médiation menés par le Qatar pour mettre fin au conflit qui ravage l’est de la RDC. Le mécanisme de surveillance comprend des représentants de la RDC et de l’AFC/M23, ainsi que des observateurs du Qatar, des États-Unis, de l’Union africaine (UA), de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) via son Mécanisme Conjoint de Vérification Elargi (MCVE), et de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO). Cette présence internationale vise à garantir l’impartialité et l’efficacité du mécanisme. Cette signature intervient un mois après la mise en place d’un mécanisme d’échange et de libération des prisonniers. Elle constitue une étape importante dans la mise en œuvre de la Déclaration de Principes de Doha signée le 19 juillet 2025. Si la signature du mécanisme de surveillance représente une avancée notable, la route vers la paix reste longue et semée d’embûches. Par cet acte, la RDC réaffirme sa volonté de parvenir à la cessation des hostilités, de garantir la sécurité des populations, et de préparer les conditions d’un accord de paix global et durable, dans le cadre du processus de Doha soutenu par la communauté internationale. Reste à savoir si cette volonté sera partagée par toutes les parties prenantes et si le cessez-le-feu sera effectivement respecté sur le terrain. S. Tenplar Ngwadi

RDC : Le Président Félix Tshisekedi lance un “appel à la paix des braves” à Paul Kagame depuis Bruxelles

En marge du Global Gateway Forum à Bruxelles, le Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a adressé un appel solennel à son homologue rwandais, Paul Kagame, dans l’espoir d’une désescalade du conflit qui ravage l’est de son pays. Qualifiant la situation de “préoccupante”, Tshisekedi a exhorté Kagame à ordonner l’arrêt immédiat des hostilités menées par les rebelles du M23, qu’il accuse d’être soutenus par Kigali. Dans un geste de bonne volonté, le Président congolais a réaffirmé sa disponibilité à discuter de la paix directement avec Kagame, cherchant une solution négociée à la crise. “À aucun moment je n’ai affiché une attitude belliqueuse”, a déclaré Tshisekedi, cherchant à dissiper toute impression d’agressivité de la part de Kinshasa. Cet appel à la “paix des braves” intervient dans un contexte de tensions croissantes entre Kinshasa et Kigali, accusé de soutenir activement les rebelles du M23 dans leurs opérations militaires. Malgré ces accusations, Tshisekedi a choisi la voie du dialogue et de l’apaisement. En signe de bonne foi et dans l’attente d’une réponse positive de la part de Kagame, Tshisekedi a précisé qu’il ne demandera pas de sanctions internationales immédiates contre le Rwanda. Cette décision témoigne de sa volonté de privilégier une solution pacifique et négociée à la crise, malgré la gravité de la situation sur le terrain. S. Tenplar Ngwadi

RDC : Le dialogue Kinshasa-M23 au point mort, Juvénal Munubo alerte sur le risque d’embrasement

L’ancien rapporteur de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale, Juvénal Munubo, tire la sonnette d’alarme face à la détérioration de la situation sécuritaire dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) et à l’impasse persistante dans les négociations entre le gouvernement congolais et l’AFC/M23. Dans une interview accordée à Afrikarabia, l’ex-député de Walikale a exprimé sa vive inquiétude quant au “manque de confiance” et au “dialogue de sourds” qui s’est installé entre les parties, soulignant le risque d’une escalade du conflit. Munubo met en garde contre une confiance excessive dans les processus de paix de Doha et Washington, plaidant pour l’”ouverture d’un dialogue interne” afin de trouver des solutions durables à la crise. Pinga toujours menacée, Uvira en danger La situation sur le terrain reste préoccupante. “Au Nord-Kivu, la rébellion menace toujours Pinga, au Nord-Est de Walikale. D’intenses affrontements se sont déroulés la semaine dernière”, alerte Juvénal Munubo. “La situation s’est un peu calmée, mais Pinga semble toujours être un objectif pour le M23. Il y a aussi eu des affrontements sur la route entre Masisi et Walikale.” L’inquiétude s’étend également au Sud-Kivu : “Uvira n’est pas à l’abri de la rébellion. Le M23 et leurs alliés Twirwaneho cherchent actuellement à contourner les positions de l’armée et des Wazalendos pour prendre cette ville.” Impasse sur les prisonniers politiques et pressions internationales Selon Munubo, l’absence de confiance mutuelle est un obstacle majeur. “Le gouvernement et le M23 ne se font pas confiance. Kinshasa n’est pas prêt à accéder aux exigences de la rébellion, notamment sur la question des prisonniers politiques. Les autorités hésitent à libérer ces prisonniers.” Le gouvernement congolais mise sur la pression internationale, notamment celle des États-Unis sur le Rwanda, pour faire avancer les négociations. Cependant, Juvénal Munubo déplore le manque d’efficacité de cette stratégie. “Le problème, c’est que cette pression n’arrive pas. Entre-temps, Kigali a harmonisé ses relations avec Washington, notamment sur la question des migrants que le Rwanda peut accueillir.” Neutralisation des FDLR : un flou persistant Interrogé sur l’annonce du démarrage des opérations de neutralisation des FDLR et du retrait des troupes rwandaises du sol congolais pour le 1er octobre, Munubo exprime son scepticisme. “On parle de neutralisation des FDLR, mais qu’est-ce que cela veut dire vraiment ? Une cartographie des FDLR existe-t-elle ? Qui va prendre le lead ? Est-ce que cela va se faire conjointement avec l’armée rwandaise, le M23, ou les FARDC seules ? Nous n’en savons rien. La date du 1er octobre a été annoncée, mais il n’y a rien eu de concret par la suite.” “Dialogue de sourds” autour du retrait des troupes rwandaises Un désaccord majeur persiste sur la question du retrait des troupes rwandaises. “Kinshasa en fait un préalable avant toute discussion et signature d’accord et conditionne tout au départ des soldats rwandais. Pour Kigali et le M23, les choses sont différentes, la levée des “mesures défensives” ne signifie pas le désengagement des troupes rwandaises, et ne sera que la résultante des négociations de Doha.” Juvénal Munubo poursuit en soulignant l’impasse actuelle : “Le Rwanda n’est donc pas pressé d’exécuter sa part du contrat. Tout comme la RDC n’est pas encore prête à accepter des “mesures de confiance” comme la libération des prisonniers politiques. Nous sommes donc véritablement dans un dialogue de sourds.” La situation reste donc tendue et appelle à une action urgente pour éviter une nouvelle escalade du conflit dans l’est de la RDC. S. Tenplar Ngwadi

Réfugiés : Plus de 5000 Rwandais rapatriés de RDC en 2025, un fragile espoir de paix

Le Rwanda a rapatrié 1033 réfugiés rwandais de la RDC entre août et septembre 2025, portant le total à 5007 depuis janvier, a annoncé le ministre rwandais de la Gestion des urgences, le général de division (retraité) Albert Murasira. Cette avancée, fruit de la tripartite d’Addis-Abeba, intervient dans un contexte régional tendu et soulève des espoirs fragiles de normalisation. Le ministre Murasira s’exprimait lors de la 76e session du Comité exécutif du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) à Genève. Il a souligné que le Rwanda accueille actuellement près de 137.000 réfugiés, principalement de RDC et du Burundi, malgré la pression sur les ressources nationales. Outre les rapatriements de RDC, plus de 30.907 réfugiés du Burundi ont bénéficié d’une aide au rapatriement depuis 2020, bien que le rythme des retours soit lent. Le Rwanda réaffirme son attachement à un retour volontaire, sûr et digne des réfugiés et appelle la communauté internationale à soutenir les efforts de paix dans la région des Grands Lacs. Ces assises se tiennent près de trois mois après la signature de l’accord tripartite entre la RDC, le Rwanda et le HCR, visant à faciliter le rapatriement volontaire des réfugiés. La question des réfugiés a longtemps été une source de tensions entre Kinshasa et Kigali, mais cette tripartite intervient après des avancées significatives, notamment la signature de l’accord de Washington entre les deux pays et la déclaration de principes entre Kinshasa et la rébellion de l’AFC/M23, soutenue par le Rwanda. Si ces rapatriements constituent une avancée positive, le chemin vers une paix durable dans la région des Grands Lacs reste long et semé d’embûches. La question des réfugiés demeure au cœur des enjeux géopolitiques et nécessite des efforts concertés de tous les acteurs pour garantir un retour sûr et digne pour les populations déplacées. S. Tenplar Ngwadi