Au sortir de la réunion de comité provincial de sécurité tenu ce mardi 04 juillet 2023, à Kinshasa, le ministre provincial de l’intérieur, Gratien Tsakala a annoncé « des patrouilles mixtes qui seront effectués par les différents services de sécurité, également à travers des checks points ». L’objectif de ces patrouilles est de traquer des présumés kidnappeurs qui opèrent dans la ville de Kinshasa. Notons que cette réunion du comité provincial de sécurité a été dirigé par le gouverneur provincial et a connu la participation du ministre national de l’intérieur, Peter Kazadi, du commissaire provincial de la police nationale congolaise, Sylvano Kasongo ainsi que des responsables de plusieurs autres services de sécurité. Il convient de rappeler que la police avait présenté, lundi dernier, un groupe de 27 présumés kidnappeurs au ministre national de l’intérieur. Selon l’agence congolaise de presse (ACP), ces présumés kidnappeurs ont été transférés à la justice. « Leurs audiences se tiendront au tribunal de grande instance (TGI) de Gombe siégeant en audience foraine au ministère national de l’intérieur.
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Kinshasa : une trentaine des “kidnappeurs” arrêtés par la police congolaise
La Police Nationale Congolaise a présenté, ce lundi 3 juin, un groupe de kidnapping qui opère dans la capitale congolaise. Cette arrestation est intervenue lors d’une opération musclée menée par le Général Sylvano Kasongo, d’après nos confrères de Congo nouveau. La police de la ville appelle les kinois à la prudence, à la vigilance et à l’entraide pour se protéger et protéger leurs proches. Dans un communiqué signé par le commissaire provincial de la police/ Ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo, la police avait accusé l’hôtel de ville d’avoir perdu la base des données d’enregistrement des transports en commun. Dans ce même communiqué, le Général Sylvano Kasongo a révélé que l’Hôtel de Ville ne dispose plus de la base des données de tous les véhicules faisant le transport en commun dans la capitale congolaise. Depuis le mois dernier, la capitale congolaise fait face à une recrudescence alarmante des cas de kidnapping souvent opérés dans des taxis, taxis-bus, et motos-taxis. Pas une journée ne passe sans qu’un message d’alerte ne soit publié sur les réseaux sociaux, signalant la disparition inquiétante d’un habitant de Kinshasa, indique plusieurs médias nationaux.
Kinshasa-Masina : vive tension à Boba, des jeunes “kulunas” sabotent le quartier
Il s’observe en ce moment une vive tension au quartier Boba, dans la commune de Masina. Des jeunes identifiés comme des Kuluna, avec des machettes et d’autres armes blanches effectuent un sabotage dans le quartier. Ils renversent des boutiques placées devant les parcelles des habitants et pillent leur marchandises, des tables des vendeurs et tout ce qu’ils trouvent sur leur route. La police locale est alertée. Une équipe des policiers est en circulation dans le quartier pour retrouver ces “inciviques”. « Toutes nos marchandises, nos chaises, nos tables, ils les ont pris. Ils ont tout amené », se plaint une habitante. Ces jeunes “délinquants” annoncent le pire dans la nuit de ce jeudi à vendredi. La population est dans une profonde inquiétude. Notons qu’il y a trois jours, ces jeunes “kulunas” avaient prévenu de saboter le quartier. Ce sabotage part du fait que les habitants de ce quartier avaient tabassé un kuluna qui était venu opéré dans une église locale, dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 juin. D’après les informations en notre possession, ce kuluna avait perdu la vie à l’issue de cette frappe. Il convient de préciser que ces “kuluna” ont ciblé les parcelles se trouvant entre les avenues Révolution et Singa. C’est là que l’un de ces kulunas avaient été frappé à mort.
Quadripartite de Luanda : 2 millions USD pour financer la force régionale opérant dans l’Est de la RDC (Accord)
D’après un rapport final de la quadripartite tenue mardi, à Luanda, en Angola, l’Union Africaine (UA) et la Communauté des États d’Afrique de l’Est (CAE) s’engagent à mobiliser près de 2 millions de dollars américains pour subventionner la force régionale de la CAE opérant dans l’Est de la RDC. Notons qu’au cours de ce même sommet, le Gabon a annoncé une contribution de 500 mille dollars américains pour soutenir les efforts de paix entrepris dans l’Est de la RDC. Cette quadripartite a, par ailleurs, invité les l’UA ainsi que les autres parties prenantes à mobiliser des ressources pour l’exécution du plan directeur conjoint global visant à harmoniser les initiatives de paix dans l’Est de la RDC. Rappelons que ce sommet a connu la participation de quatre organisations sous-régionales d’Afrique dont la SADC, la CIRGL, l’EAC et le CEEAC, sans oublier d’autres organisations internationales telle l’ONU.
RDC : Clôture des travaux préparatoires de la table ronde sur l’État de siège, Peter Kazadi félicite les participants
Le vice-premier ministre de l’intérieur, Peter Kazadi a clôturé, vendredi 23 juin, à Kinshasa, les travaux préparatoires de la table ronde sur la requalification ou la levée purement de l’État de siège dans les deux provinces de l’Est de la RDC. Dans son allocution, Peter Kazadi a félicité les participants pour le travail qu’ils ont abattu durant ces cinq jours. Selon le VPM de l’intérieur, ces travaux serviront à l’organisation de la table ronde proprement dite sur l’État de siège en vigueur au Nord-Kivu et en Ituri. Au cours de ces discussions qui ont débuté depuis lundi, le vice-premier ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula a clarifié la question de l’État de siège. Pour structurer le travail, les participants ont été scindés en deux groupes. Un groupe des participants à ces travaux a réfléchi sur le contenu des matières qui seront traitées au cours de la table ronde proprement dite. Cependant, l’autre groupe s’est attardé sur des questions de forme c’est-à-dire l’organisation de la table ronde. Les travaux de ces deux groupes ont été mis en commun au cours d’un débat en plénière. Un rapport final issu de ce débat a été lu par le directeur du cabinet adjoint du premier ministre, M. Eddy Ntambwe. Notons que l’objectif de la table ronde sera notamment d’évaluer l’évolution de l’État de siège dans ces deux provinces de l’Est du pays afin d’orienter la décision du Chef de l’État. Le maintien, la requalification ou la levée purement de cette mesure dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri dépendent en majeure partie des résultats des travaux de la table ronde. Pour mémoire, l’État de siège dans ces deux provinces de la RDC a été instaurée depuis le 06 Mai 2021 par l’actuel président de la République, Félix Tshisekedi. Cette mesure a pour mission principale d’instaurer la paix et de combattre l’insécurité occasionnée notamment par l’agression rwandaise dans cette partie du pays.
Est de la RDC : le ministre Mbusa Nyamwisi et l’ambassadeur suisse échangent sur les questions sécuritaire et humanitaire
Les défis que la RDC doivent relever au sein des organisations régionales dont elle est membre ont été au centre de l’audience que le ministre d’État en charge de l’intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, a accordé mardi 20 juin 2023, à l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération Suisse à Kinshasa, Chasper Sarott. Pour le diplomate helvète, sa visite de courtoisie vient d’ouvrir des brèches pour des questions plus sensibles notamment sur le fait que différents accords et communiqués signés en vue du retour de la stabilité dans l’est marquent plus les pas que les points. Il a également évoqué avec le ministre Mbusa Nyamwisi en charge de l’Intégration régionale les enjeux du sommet quadripartite qui se tiendra à Luanda le 27 juin pour l’ harmonisation des réponses régionales à la situation de l’est de la RDC. Par ailleurs, la guerre lancée par le M23 avec le soutien du Rwanda, a déjà occasionné plus de 6 millions des déplacés internes, une confirmation venue de la part des experts de Nations-Unies. La Fédération helvétique s’est, en effet, engagée à apporter son obole à l’élan de solidarité humanitaire au profit de ces infortunés en Rdc qui ont davantage allongé le chapelet des victimes de la politique expansionniste du Rwanda qui fait fi des dispositions pertinentes des chartes de l’ONU et de l’UA notamment l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation. Cependant, Mbusa Nyamwisi a rassuré M. Chasper Sarott des avancées notables opérées par la RDC notamment dans le cadre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Il s’agit des réformes dans le domaine de la défense et de la sécurité, dans la décentralisation, la justice, etc…. Il a aussi fait remarquer que « la RDC s’emploie également à la traçabilité efficiente de ses minerais avant toute exportation ». Le ministre en charge de l’intégration régionale, Mbusa Nyamwisi, a, pour sa part, rappelé les efforts menés par le président de la République Félix Tshisekedi et le gouvernement dans le cadre même de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba qui préconise à la RDC des réformes structurelles des institutions de l’État y compris les finances et l’approfondissement des réformes du secteur de sécurité, particulièrement en ce qui concerne l’armée.
[Interview] : « C’est au peuple de comprendre qu’il est temps de laisser les partis politiques pour rejoindre CASBLCO », Jiress Kuwa
Le président initiateur de CASBLCO, Jiress Kuwa, est revenu sur la mission ultime de CASBLCO, une coalition des associations sans but lucratif du Congo. Il a expliqué la différence qui existe entre la coalition des ASBL et une coalition politique. Congopresse (Cp) : Depuis la sortie officielle, le CASBLCO compte actuellement plus de cinquante structures et associations, pourquoi avez-vous envisagé réunir toutes ces organisations ? Jiress Kuwa (JK ) : C’est dans l’optique de réguler les ASBL que nous avons créée la coalition des associations sans but lucratif du Congo, parce qu’aujourd’hui nous avons plus de cent vingt mille F92, et plus de cent mille ONG, mais en observant la société, est-ce y’a développement ? Raison pour laquelle nous avons voulu réunir nos forces pour mettre en commun nos différents projets de développement. Cp : Vous vous êtes réunis pour faire converger les efforts pour un idéal commun, alors comment comptez-vous procéder ? JK : Nous avons la vision de travailler sur le plan social pour aider les vulnérables et les personnes démunies. À savoir que nous aurons plusieurs départements d’ici-là qui travaillerons ensemble avec les associations membres de CASBLCO pour faire parvenir tous les projets à la hiérarchie afin de les étudier. Et surtout nous mettons un accent particulier sur l’entrepreneuriat parce qu’ils nous permettent de créer des emplois pour des jeunes. À titre personnel, j’ai lancé plusieurs projets ici avec les mamans maraîchères, pas seulement dans l’agriculture, mais aussi dans l’élevage toujours pour lutter contre la famine qui gangrène notre pays. Cp : Quelle est la différence entre une coalition politique et une coalition des ASBL que vous avez créé ? JK : Je parle ici d’abord de partis politiques. Il faut savoir que la différence entre nous et les partis politiques se situe au lancement des projets. Les partis politiques sont restés dans les slogans sans mettre en place de projets de société, mais nous les ASBL, nous lançons des projets qui contribuent au développement de la population. Plusieurs partis parlent du social, de développement mais où sont leurs micro projets. Mais en Europe, plusieurs partis politiques lancent des projets de développement pour subvenir aux besoins de la population. Cp : Nous constatons que le lancement de votre plateforme intervient à quelques mois des élections, vous comptez aussi participer ? JK : Non, on ne travaille pas sur base des élections. CASBLCO a pris son départ le 17 juin et il va continuer ses projets jusqu’à l’infini. Mais il faut savoir que l’élection est un droit constitutionnel, et si la CENI a besoin de CASBLCO comme observateur, pourquoi refuser ? Et si l’un des nous décide d’aller apporter nos desideratas à l’Assemblée nationale, pourquoi pas le soutenir. Pourquoi pas avoir nos propres dirigeants à l’Assemblée nationale, qui proposeront des loi qui pourront accompagner les associations sans but lucratif afin que la population congolaise puisse trouver le bien de cause, c’est-à-dire à lutter contre la famine. Cp : Pourquoi avez-vous fait adhérer aussi la société civile ? JK : la société civile y compris les politiques, eux tous travaillent pour le peuple. Raison pour laquelle on doit travailler ensemble. Nous sommes prêts à travailler avec toutes les institutions et structures veulent nous accompagner afin de conjuguer ensemble les développements, le social et le progrès. Nous n’ avons pas d’ ambitions politiques, mais plutôt le devoir de gérer la République pour assister des orphelins, les veuves avec nos maigres moyens. Cp : comment êtes-vous êtes organisés ? JK : CASBLCO est implanté dans toutes les provinces de la République démocratique du Congo. Nous avons plusieurs associations ici et à l’étranger. Une raison de plus pour que la CENI sollicite notre accompagnement en tant qu’observateur. De ce faire, je tiens à remercier tous les présidents des différentes structures et associations qui ont accepté de rejoindre la vision de CASBLCO et je signale que la porte est grandement ouverte à toutes institutions qui veulent nous rejoindre. Nous sommes au centre catholique Kanda au quartier Jamaïque. Pour nous joindre, appelez-nous au +243904885921
RDC : Sama Lukonde lance les travaux préparatoires pour l’évaluation de l’État de siège
C’est au salon rouge de l’immeuble du gouvernement, à Kinshasa, que le premier ministre Jean Michel Sama Lukonde a lancé, ce lundi 19 Juin 2023, les travaux préparatoires de la table ronde de l’évaluation de l’État de siège. Cette table ronde permettra de requalifier l’État de siège ; et pourrait même conduire à la levée totale de cette mesure. Notons que cette table ronde aura une durée de quatre jours. Elle se clôturera le jeudi prochain. Les délégués des deux provinces sous état de siège (Nord-Kivu et Ituri) prennent part à ces assises aux côtés du ministre de l’intérieur et sécurité, de celui de la défense ainsi que des responsables des services de sécurité. Il sied de souligner que depuis l’instauration de l’état de siège dans ces deux provinces congolaises, le premier ministre a mené au total 4 missions de suivi et évaluation de cette mesure conjointement avec le parlement. D’après nos sources à la Primature, les informations recueillies dans ces différentes missions d’inspection ont été soumises au Chef de l’État. C’est ainsi que ce dernier a décidé de convoquer cette table ronde en vue d’examiner « profondément » la question et de lever de nouvelles options. Rappelons, par ailleurs, que l’état de siège a été décrété le 06 Mai 2021, dans deux provinces de la RDC dont le Nord-Kivu et l’Ituri, par le Chef de l’État Félix Tshisekedi, soit à peu près deux ans après son accession au pouvoir. L’objectif de cette mesure est de renforcer la lutte contre l’insécurité dans la partie orientale de la RDC.
Attaque des ADF en Ouganda : Museveni promet de traquer les ADF jusqu’au Congo
L’incursion des terroristes ADF en Ouganda, ayant occasionné plusieurs morts et enlèvements, a suscité la colère auprès des autorités Ougandaises. Une attaque qui a laissé la population de ce pays voisin de la République démocratique du Congo sous le choc. De ce fait, le président Ougandais Yoweri Museveni a promis de poursuivre les éléments des ADF jusqu’aux territoires congolais. « Nous apportons de nouvelles forces du côté de l’Ouganda tout en poursuivant la chasse du côté du Congo », a indiqué le président Ougandais Yoweri Kaguta Museveni lors de son message adressé à la population, dimanche 8 juin. Le président Ougandais a aussi annoncé que l’UPDF, l’armée ougandaise, « ont récemment commencé à chasser les petits groupes au sud de la montagne Rwenzori, au sud de la route Kasindi-Beni, dans la vallée de Mwalika, autour du parc national de Biruunga au Congo, en face du lac Edward (Rutshuru, Butuumbi) ». Selon le chef de l’État Ougandais, cette attaque rebelle a été initiée dans le but de pousser les autorités Ougandaises à retirer son armée du Congo « pour défendre les villages ougandais », vu son soutien musclé aux FARDC. « Ils commencent à imaginer que s’ils fuient le Congo, entrent en Ouganda, tuent des gens qui ne sont pas armés (cibles faciles), cette action nous obligerait à rappeler notre armée du Congo pour défendre les villages ougandais, ce qui les sauverait des pertes qu’ils subissent actuellement. C’est ce qu’ils ont tenté le 13 décembre 2022, lorsque 51 d’entre eux sont entrés dans Ntoroko avec le même plan que celui de Nyabugaando hier soir – tuer des gens, etc. », a fait savoir Yoweri Museveni. Cependant, le président Museveni s’est dit déterminer à continuer d’apporter son soutien à l’armée congolaise, malgré l’attaque des ADF contre son peuple. « Quoi qu’il en soit, nos forces ne vont pas être retirées de la vallée de la Mwalika où elles chassent l’Arabe Abua-Kasi, qui a remplacé le Mulaalo tué, et où elles chassent Amigo. Leur action, désespérée, lâche et terroriste, ne les sauvera donc pas. Nous apportons de nouvelles forces du côté de l’Ouganda tout en poursuivant la chasse du côté du Congo », a-t-il indiqué. Pour rappel, l’attaque attribuée aux combattants de l’ADF, 16 juin 2023, a causé au moins 41 morts. Cette incursion a visé une école secondaire située dans le conseil municipal de Nyabugando, sous-comté de Karambi, dans le district de Kasese.
Le général Christian Tshiwewe ordonne l’arrestation des individus qui se font sécuriser par des militaires
Au cours d’une causerie de morale ténu ce samedi 17 juin, le commandant suprême des Forces Armées de la RDC, Christian Tshiwewe a dénoncé l’utilisation abusive des militaires par des individus et a fustigé ce le rôle militaire “déformé”. « Aujourd’hui les militaires font la sécurité des chinois et des indiens dont le gardiennage n’est pas vôtre travail le travail d’un militaire c’est défendre la patrie. à part le président de la république, le commandant suprême des force armées, et le ministre de la défense national, personne d’autre n’a le droit de se faire sécuriser par les militaires », a indiqué le chef d’État major Christian tshiwewe. Une consigne a été ordonnée aux services des renseignements militaires de procéder à l’arrestation des individus sécuriser par les militaires.