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Sécurité : « le Rwanda continue d’acheminer des renforts en troupes d’équipements en RDC», alerte le lieutenant-Colonel Guillaume Ndjike après l’attaque de la cité de Mweso à Masisi

Dans une correspondance publiée signée ce mercredi 29 mars, le porte-parole de l’armée, le lieutenant-Colonel Ndjike Kaiko Guillaume annonce que le Rwanda continue de d’acheminer des renforts en troupes et en équipements en RDC. Il signale aussi qu’une nouvelle attaque de l’armée Rwandaise a été enregistrée, dans la cité de Mweso en territoire de Masisi, ayant provoquée « des dégâts collatéraux et le déplacement de la population». Le lieutenant- Colonel Ndjike Kaiko Guillaume a, une nouvelle fois, fustigé la non observance des engagements de l’armée Rwandaise, qui continue de massacrer la population en connivence avec les rebelles du M23, et ce malgré les recommandations de la communauté internationale. «L’attitude de l’armée Rwandaise montre la détermination du pouvoir de kagame à défier la communauté internationale et à ne pas respecter les recommandations ni de l’union africaine, encore moin de la communauté de l’Afrique de l’Est à laquelle ce pays appartient», peut-on lire dans le message du porte-parole de l’armée au Nord-Kivu. Face à cette situation désastreuse, le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume a affirmé que «les Forces Armées de la République démocratique du Congo s’emploient à tout à mettre en œuvre pour en finir une fois pour toutes avec les aventures des RDF et des terroristes du M23 en RDC».

Est de la RDC : c’est compliqué, aucune force étrangère notamment l’EAC n’interviendra pour attaquer les groupes armés

La situation sécuritaire dans la partie Est de la République démocratique du Congo (RDC) demeure toujours très périlleuse avec des différents groupes armés qui font leurs opérations criminelles dans ces régions du pays particulièrement dans la province du Nord-Kivu et Ituri. Ces rebelles des groupes armés entre autres, le mouvement du 23 mars (M-23) appuyé par le Rwanda, la Force Démocratie et Alliés (ADF) de l’Ouganda et CODECO, ont déjà fait perdre la vie de milliers de congolais depuis le début de leurs manœuvres et continuent toujours à tuer, violer, kidnapper et voler tout ce qui est précieux pour la RDC. Très consterné par cette situation désastreuse très inquiétante, le gouvernement congolais, par le biais du président de la République Félix Tshisekedi, est allé négocier, depuis l’année précédente, avec les différents chefs d’États africains pour leur intervention. Après ces négociations avec les dirigeants africains dans les différents mini-sommets, la Communauté d’État d’Afrique de l’Est (EAC) composé majoritairement des militaires tanzaniens, les troupes Burundais et angolais se sont déployés à l’Est pour épauler les Forces Armées Congolaises, impuissant pour s’imposer face aux rebelles. Malgré leurs présences sur le sol congolais, ces armées africaines n’ont pas un mandat offensif comme a indiqué leurs autorités du pays. Après l’annonce du gouvernement angolais qui avait fait savoir que leurs troupes ne seront pas en RDC pour attaquer les combattants des groupes rebelles mais plutôt donner des stratégies à l’armée congolaise, ce lundi 20 mars, la présidente de la Tanzanie, Samia Suhulu a tenu le même discours contrairement au gouvernement congolais qui faisait croire à l’opinion que la force régionale a un mandat offensif. Vu cet aspect, Kinshasa peut-il toujours continuer de croire les troupes régionales ? Affaire à suivre…

L’ONU en RDC : «C’est dommage que l’on reconnaisse l’incursion des troupes du Rwanda mais qu’on demande à la RDC de négocier», Luc Kabunangu Sheba

Dans une interview exclusive accordée à Congopresse, ce lundi 13 mars 2023, Luc Kabunangu Sheba, cadre de l’UDPS et deuxième vice-président de l’Association des jeunes professionnels de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (AJPRO/UDPS), a rejeté l’appel de la délégation du Conseil de sécurité de l’ONU qui invite les congolais à négocier pour mettre fin aux violences à l’Est de la République.