La présidente nationale des Familles, Enfants et Épouses des Militaires et Policiers (FEEMIP), Pauliane Budjamabe monte au créneau après avoir appris la promesse du président de la république Félix Tshisekedi de recevoir les organisateurs d’une marche le mardi 14 janvier 2020 à Kinshasa, non autrement identifiées se faisant passer pour des familles des militaires et policiers de la RDC.
Pauliane Budjamabe considère que les organisateurs de cette marche ne sont pas des vrais dépendants des militaires ou policiers mais plutôt des inciviques qui profitent de l’ouverture d’esprit du président de la République Félix TSHISEKEDI pour salir l’image de nos vaillants parents car il est strictement inconcevable qu’un enfant ou épouse d’un militaire ou policiers se soulèvent contre la décision de ses propres parents.
» C’est un sabotage à l’égard du communiqué de l’Etat Major Général des FARDC y compris celui de la Police Nationale Congolaise demandant aux dépendants des militaires et policiers à ne pas se mêler dans une marche quelconque ayant un caractère de revendications sociales. Elles estiment que le premier gouvernement sous le président Félix TSHISEKEDI n’a pas encore totalisé 1 an dans ses actions. le communiqué a indiqué que certaines actions enregistrées à l’égard des militaires et policiers sont positives », rappelle Pauliane Budjamabe.
La présidente de la FEEMIP qualifie d’illégale cette marche et pense que cela fait preuve de manque de collaboration de la part de toute autorité politique qui a soutenu cette démarche. Pour elle, le président de la République ne pouvait pas saluer une activité qui a été contestée avec force par ses propres organes et surtout qu’il est chef suprême des armées.
C’est ainsi qu’elle se pose la question de savoir si le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi travaille-t-il contre l’armée et la police ?
De ce qui précède, elle demande au président de la République de ne pas ouvrir la porte dans des choses qui peuvent tourner demain contre lui-même.
« je demande aussi à l’état-major général et le commissariat général de la police, de passer à l’identification des inciviques pour prévenir le danger avenir car si les hommes peuvent facilement défier la loi dans un état de droit c.à.d. on remet en question le fonctionnement du pays », a-t-elle conclu.
La position de la présidente de la FEEMIP est accompagnée dans cette démarche par plusieurs autres associations qui défendent la cause des militaires, policiers et leurs dépendants notamment l’AEMIL, l’ AEMP, l’ECEMPE et l’ AMK.
Neville OB