Le président de l’ECIDÉ ne mâche pas les mots quand il s’agit des élections en République Démocratique du Congo. L’on se rappelle encore de cette phrase – «M. Kabila doit partir à la fin de cette année». À cette époque, en 2017, Joseph Kabila avait dépassé la durée légale de son mandat d’un an et demi. Chose qui avait déclenché des manifestations des partis politiques et mouvements citoyens pour rappeler à l’ancien président le respect du mandat selon la constitution de la République.
Aujourd’hui, c’est le tour de Félix Tshisekedi dont le premier mandat s’achève en 2023. Un mandat jugé désastreux par les tiers qui multiplient des réactions quant à l’organisation des élections libres et transparentes en 2023.
Pour faire court, Martin Fayulu a rappelé ce mardi 19 avril, via son compte Twitter, la nécessité d’avoir lesdites élections. Le contraire selon lui, serait de maintenir la population congolaise dans la misère.
« Ne pas vouloir organiser les élections transparentes et impartiales, c’est décidément prendre l’option de maintenir le peuple congolais dans la pauvreté et la misère. C’est de l’indignité », a-t-il déclaré.
En réalité, en Afrique comme sous d’autres cieux, les Chefs d’Etats n’abandonnent pas facilement le pouvoir même si les résultats attendus sont contraires. En RDC, Tshisekedi fait également de son mieux pour obtenir du peuple congolais son deuxième mandat.
Seules, les élections feront en sorte que les congolaises élisent leur président par rapport aux besoins qui s’imposent. Entre temps, l’opposition n’a toujours pas été d’accord avec la nouvelle équipe désignée pour diriger la CENI.