La commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a confirmé une fois de plus la tenue des élections le 20 décembre 2023 tel que prévu dans le fichier électoral. C’est le premier vice-président de cette institution qui l’a affirmé au cours d’un échange, ce mercredi 22 mars, avec les femmes autochtones pygmées, au collège Boboto à Kinshasa.
Sensibilisant ces femmes sur le processus électoral en République démocratique du Congo, Didi Manara les a invitées à faire confiance au nouveau management de la CENI et ainsi à travailler en collaboration pour la réussite de l’ensemble du processus.
« Ici nous voulons vous montrer de manière claire que le nouveau management de la CENI donne une place de choix à l’inclusion aux droits de la femme (..) c’est ici le lieu de confirmer encore une fois que ces élections auront lieu dans le délai, c’est-à-dire, le 20 décembre 2023. Nous en appelons à la conscience de toutes les femmes de la RDC de se considérer comme parties prenantes à part entière. La CENI est à votre écoute, la loi électorale a été modifiée et nous croyons que chemin faisant, il y a moyen d’améliorer les conditions des droits de la femme », a déclaré le deuxième vice-président de la Centrale électorale.
Intervenant à cette activité, la représentante des pays de la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES) a rassuré la Centrale électorale de son accompagnement. Elle a aussi invité les femmes autochtones présentes dans la salle à sensibiliser sur le processus électoral dans le pays.
« l’IFES a travaillé pendant plusieurs années en Afrique, nous luttons pour la démocratie, la bonne gouvernance. En RDC, nous accordons l’assistance technique à la Ceni pour la réussite des élections. Ici je veux vous dire que tout congolais est important pour la réussite des élections, les femmes autochtones sont importantes. Les élections, c’est l’affaire de tous, pas seulem6de la CENI. C’est que nous faisons aujourd’hui, c’est comme une formation des femmes autochtones pour que chacune de vous présente parte sensibiliser dans la cité » a dit la directrice régionale Afrique de l’IFES.
Pour sa part, le questeure adjoint de la CENI, qui s’est aussi exprimé, a invité les femmes pygmées à bannir le mot autochtone de leurs bouches car, pense-t-elle, que cette désignation constitue déjà une discrimination. Sylvie Birembano a aussi exhorté les femmes en général à se prendre en charge pour le développement du pays, mais aussi et surtout à se mettre à jour en ce qui concerne la numérisation, facteur important dans le processus électoral.