Les conducteurs des taxis bus ont lancé, ce lundi 05 juin, un mouvement de grève générale sur toute l’étendue de la capitale RD-Congolaise.
Les longs des boulevards et des grandes artères ont connu moins de personnes que d’habitude. La population, fuyant de rencontrer les difficultés de transport, ont préféré rester à la maison, et même la plupart de ceux qui sont sortis tôt de leurs domiciles ont rebroussé chemin. Une journée morose telle un ferrié.
Cependant, dans la commune de Ngaba, la population semble moins touchée par ce tric lancé par les conducteurs des transports en commun, manifestant leur ras-le-bol face aux tracasseries policières récurrentes. Contrairement aux autres coins de Kinshasa, sur l’avenue Kianza et la route Université, les tricycles, ces motos à trois pneus, aident les habitants de Ngaba à vaguer librement à leurs occupations. De la « commune ya Ngaba » à Lemba Super, rien d’inquiétant, la circulation reste fluide et pareille pour ceux qui quittent « Commune ya Ngaba » pour Rond-point Ngaba. En tout, le prix des billets n’a pas changé, 500fc comme toujours.
À Tshangu, précisément à Bitabe et Pascal, un désordre a surgi suite à cette même grève. Certains Wewa (motocyclistes), voulant rendre service à la population comme d’habitude, ont été menacés par les conducteurs grévistes. Pour ces derniers, les tracasseries policières les concernent tous, y compris les motards de taxi « qui ont aussi intérêt à faire pareil».