Les cadres et militants du parti politique Action Commune pour la République (ACR) ont parcouru, ce samedi 02 septembre 2023, à Kinshasa, quelques kilomètres à pied, dans le cadre d’une marche de santé.
Cette marche de santé était organisée à l’occasion de la célébration de l’an un de ce parti politique cher au député national Eliezer Ntambwe. Présent à cette manifestation, M. Jean-Claude Muwenga, cadre du parti et candidat député provincial, a exprimé sa satisfaction aux micros de CongopresseNet.
« C’est relaxant. Ça nous fait du bien. C’est une façon pour nous de nous dégager un peu. On est compressé, on est stressé. Mais, à travers cette marche, ça nous permet de nous dégager. (La signification que j’attache à cette marche : ndlr), c’est pour nous une visibilité, une façon d’exprimer la joie, la paix et beaucoup d’expérience. Nous croyons que le Congo a un lendemain meilleur », a-t-il déclaré.
Ce leader de l’ACR/ Mont-Ngafula n’a pas manqué de placer un mot au sujet des prochaines élections. Pour sa part, Jean-Claude Muwenga déplore le manque d’inclusivité de ce processus électoral qui se traduit par certaines parties du pays où les électeurs ne sont pas enrôlés. « Nous avons souhaité qu’il y ait du calme un peu partout pour que chacun s’exprime librement. Ça fait mal mais nous sommes devant un fait accompli », a-t-il lâché.
De son côté M. Joseph, porte-parole de l’ACR, est revenu sur la Derwandalisation qui, selon lui, consiste à extirper les rwandais qui nous ont infiltrés depuis de nombreuses années. « Aujourd’hui, le congolais doit jouer un grand rôle pour extirper ces individus dans nos institutions. Kabila a tué l’âme de ce pays et nous devons renouveler le pays », a fait savoir le porte-parole de l’ACR.
Par ailleurs, notons que cette marche a duré près de trois heures du temps. Elle est partie du siège de l’ACR, sur l’avenue Kabinda, passant par la route Kasa-Vubu et le boulevard Triomphal, prenant en suite le large de l’avenue de la libération et du boulevard du 30 juin, jusqu’à l’avenue Etienne Tshisekedi (ex. Huileries), avant de chuter au siège du parti.
