Aujourd’hui, d’aucun n’ignore que certains Congolais ont perdu l’espoir et pensent qu’il n’est plus possible pour eux de voir un nouveau Congo naître et faire la différence pour que le pays se rapproche effectivement dans le concert des nations.
Dans une interview exclusive accordée à CongopresseNet, ce mercredi 27 septembre, David Alexandre Nshue, acteur politique et visionnaire de la Nouvelle République Démocratique du Congo a fait savoir que « les défis que connaît la RDC sont entre autres les défis structurels ».
Pour le relever, l’État congolais doit reconsidérer son mode de gouvernance en commençant par la refondation de l’appareil de l’État, nous confie notre interviewé.
« Il faudrait que le Gouvernement fasse l’objet d’une bonne structuration. Il ne serait pas important pour un pays comme la RDC d’avoir un Gouvernement à taille éléphantesque, parce qu’avoir plusieurs postes ministériels conduira à une inefficacité dans la mesure où cela est source de conflits de compétences, d’attribution et avec une faible culture de management public et il est très difficile de faire fonctionner le Gouvernement de manière efficace afin d’obtenir de bons résultats ».
David Alexandre Nshue pense que le Gouvernement doit avoir une taille limitée de trente membres au maximum y compris le premier ministre.
« On n’a pas besoin d’avoir cinq ou dix vice-ministres, on peut avoir à limite deux vice-ministres et chacun de vice-ministres pourra gérer une commission gouvernementale. Une commission socio-économique et l’autre de la commission politico-sécuritaire, diplomatique », a-t-il souligné.
À en croire David Alexandre Nshue, chaque ministère aura des instructions bien précises pour éviter le chevauchement de compétences afin que chacun puisse travailler correctement.
Pour cet acteur visionnaire, Un nombre bien précis de l’équipe gouvernementale permettra d’éviter l’augmentation exponentielle des ministères à chaque remaniement.
« On a souvent tendance à augmenter le nombre de ministères pour pouvoir servir les intérêts politiques au détriment des intérêts de la population », dit-il.
S’agissant des règles qui concourent à la nomination, Alexandre Nshue propose la définition des critères objectifs pour chaque poste ministériel.
« Pour nommer une personne, il faut tenir compte des compétences requises, son casier judiciaire, sa capacité à apporter une vision de transformation au besoin », a proposé David Alexandre Nshue
Et d’ajouter : « On peut également soumettre les candidats à des débats pour voir qui est réellement capable d’apporter un changement voulu pour que les choses aillent de l’avant ».
Le visionnaire de Nouvelle République Démocratique du Congo (NRDC) estime que cela permettra à l’appareil de l’État de fonctionner autrement et que la vie politique sera une vie de sacerdoce, de service pour la communauté et non pas un lieu d’enrichissement où certaines personnes font la loi.
« Le peuple a besoin de la bonne gouvernance et de la bonne politique pour qu’on puisse bâtir une économie forte », a-t-il conclu.
