L’ouverture de l’audience statuant sur la matière des contentieux électoraux a pu permettre aux congolais d’avoir une idée sur l’absence d’arguments des avocats de katumbi.
Si avant les accusations de Noël Tshiani indexant Moïse Katumbi Chapwe d’être un sujet étranger, l’Avocate Natacha Latere a mis à nu le secret de comédie de la famille politique de Moïse Katumbi, qui lui-même a souvent reconnu ses origines étrangères, et ce, plus d’une fois.
Après avoir réussi à passer l’étape de la CENI, Moïse Katumbi a mis, comme à son habitude, un énorme paquet des billets verts pour ses avocats, oubliant l’élément clef, La Défense sur base d’arguments. Malheureusement, les avocats de l’ex gouverneur de l’ex province du Katanga, ont passé leur temps à insulter Noël Tshiani, au lieu de démonter la structure de son accusation.
« La Défense de Monsieur Katumbi, plutôt que de répondre à la problématique de la nationalité de leur client, se sont fondus dans les injures contre le requérant Tshiani. Ils ont pris leur temps en le dénigrant pour démontrer qu’il ne serait pas apte à la fonction présidentielle en raison du débat qu’il suscite sur l’identité congolaise des candidats à la fonction présidentielle » a indiqué la parti du plaignant.
La Diversion, l’atout majeur des Katumbiste!
Si hier, cette réclamation qui a séduit des milliers des congolais était considérée comme une chasse aux sorcières des métis congolais, les avocats Katumbistes ont d’ores et déjà légitimité l’exigence de la Congolité comme critère d’être candidat président de la République.
« Ils ont tout fait, tout dit, sauf fixer l’opinion sur le fait que leur client a , oui ou non, porté une nationalité autre que celle de la RDC dans sa vie, particulièrement sur la période visée, entre 2000 et 2017 ».
De la, une question se pose :
Peut-on dire que Katumbi n’appartient à aucun pays ? Seule Maître Natacha Latere y répond mieux:
« En effet, en ayant porté la nationalité italienne, Monsieur Katumbi avait perdu la nationalité congolaise par option, à ce point qu’en ayant pas démontré avoir renoncé à sa deuxième nationalité et initier la procédure tendant à recouvrer celle congolaise, il reste étranger en RDC. Le fait de savoir s’il a eu à renoncé à la 2ème nationalité n’a pas pour conséquence de recouvrer celle de la RDC . À tout le moins, il serait dans une situation d’apatride ».
Et de renchérir qu’« à ce jour le peuple congolais est en droit de connaître les liens que chacun des candidats à la magistrature suprême a avec les autres pays du monde, et surtout les liens d’encrage avec le Congo. Pour son cas, Moise Katumbi a affirmé lui-même, être né d’un père juif d’origine grecque, alors qu’il est marié à une femme burundaise. L’unique lien d’attache avec la RDC serait ainsi sa mère , dont les origines zambiennes sont plus ou moins avérées ».
De la desolation des congolais:
L’affaire katumbi a la cours constitutionnelle inquiète les congolais qui sont en train de constater qu’il y a un individu du nom de Katumbi chapwe, qui a un moment s’est appelé Moses dadanio, qui a un moment donné, à préféré les nationalités d’autres pays que celle du pays qu’il compte diriger, sans oublier le questionnement sur sa crédibilité quant aux défenses de notre pays à des moments cruciaux car il est d’une part greco israélien, zambien italien. Son épouse burundaise et ses animaux de compagnie des chiens bergers allemands dont l’un s’appelle soprano.
Ça passe ou ça casse ?
Les juges de la Cour constitutionnelle ont vécu comme tous les congolais l’ambiguïté sur la nationalité de l’ancien Gouverneur du Katanga qui se dénonce lui-même, depuis des lustres.
« Est-ce d’un tel individu qui regorge en lui une telle diversité d’origine dont les congolais ont besoin pour présider à la destinée de la nation? Un pays dont les richisses sont convoitées par tous les pays du monde? en ce compris certains pays avec lesquels le candidat a des attaches ? ».
Cette fois-ci, rien n’ aura raison sur le Droit, même l’intime conviction des juges ne se trompera pas pour dire la vérité sur le mystère de la nationalité de Moïse Katumbi.
Les juges de la cours devront savoir que par leur arrêt de ce lundi, ils sauveront la nation ou la cloueront vers une vente aux enchères certaines.