À partir du 29 septembre, la capitale congolaise lance une campagne de contrôle technique obligatoire pour tous les véhicules, une mesure saluée par certains comme un gage de sécurité routière accrue, mais qui suscite aussi des interrogations quant à sa mise en œuvre. Des centres agréés seront chargés de vérifier la conformité des automobiles et remorques, sous peine de sanctions pour les contrevenants.
Si de nombreux Kinois, notamment des passagers, se réjouissent de cette initiative qui promet de réduire le nombre de “taxis sans freins” et de “bus sans phares”, des voix s’élèvent pour exprimer des inquiétudes. Justin Mbamba, propriétaire de véhicule, s’interroge sur la disponibilité et l’efficacité des centres de contrôle : “Nous aimerions bien se conformer mais les centres de réception sont-ils prêts ? Parfois nous payons sans vraiment passer par des vrais contrôles stricts. Espérons que cette fois-ci, ça sera différent.”
La crainte de nouvelles tracasseries administratives et financières est également palpable. Face à ces préoccupations, le ministère provincial assure que des mécanismes stricts garantiront la transparence du processus. Cette campagne s’inscrit dans un programme plus large d’assainissement du secteur routier, qui verra également des contrôles de vignettes et de permis de conduire se dérouler dans les semaines à venir. L’objectif affiché : une sécurité routière renforcée et un climat de confiance restauré.
Nathan Kumba
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