Depuis son élection à la tête de la province du Haut-Uélé, le gouverneur Jean Bakomito est la cible d’attaques virulentes et persistantes. Pourtant, à y regarder de près, ces hostilités ne visent pas tant l’homme que la vision qu’il incarne, selon l’analyse de Jean Thierry Monsenepwo. Une gouvernance alignée sur la politique nationale du chef de l’État, Félix Tshisekedi, et déterminée à rompre avec les schémas établis, semble être la véritable source de ces tensions.
Dès sa prise de fonctions, Jean Bakomito s’est érigé en fidèle relais de la vision présidentielle, s’employant à relier les provinces à la dynamique nationale de développement, de service public et de réhabilitation des infrastructures. Il refuse catégoriquement de voir le Haut-Uélé cantonné dans un rôle de « base arrière » d’intérêts partisans. Cette posture, en défiant certaines influences locales, dérange inévitablement les réseaux qui prospéraient dans l’ombre et voyaient la province comme un terrain acquis.
Cette approche marque la fin d’une ère de confort pour nombre de ses détracteurs. Pour eux, le Haut-Uélé représentait une zone d’intérêts informels héritée de l’ancienne gouvernance locale, notamment de l’écurie de Corneille Nangaa. Jean Bakomito a résolument entrepris d’y mettre fin, notamment en renforçant la transparence dans le secteur minier, allant jusqu’à la suspension d’exploitations illégales. Son engagement de proximité auprès des populations marginalisées ou sinistrées témoigne également de sa volonté de rupture. Ces réformes ont inévitablement fragilisé des circuits d’intérêts opaques, expliquant la multiplication des campagnes de discrédit.
Au-delà des critiques, les réalisations concrètes du gouverneur Bakomito sont tangibles et parlent d’elles-mêmes. Il faut remonter à plusieurs années pour retrouver un gouverneur aussi actif dans la reconstruction du Haut-Uélé. Sans prétendre tout avoir accompli, il affiche déjà des résultats significatifs : un gouvernement provincial structuré autour de sept piliers stratégiques (routes, santé, électricité, eau, sécurité, etc.) pour la période 2024-2028 ; une main tendue pour la réconciliation intercommunautaire dans les zones de conflits frontaliers ; un appui constant aux nouvelles recrues des FARDC à Isiro, gage de son engagement pour la sécurité ; et une reconnaissance publique via les Haut-Uélé Awards saluant son action politique. Autant d’initiatives qui rompent avec le statu quo et perturbent ceux qui préfèrent l’immobilisme.
Mais pourquoi cette recrudescence d’attaques précisément maintenant ? Selon Jean Thierry Monsenepwo, la réponse est claire :
• Le cap vers plus de transparence et de responsabilité ébranle des réseaux d’influence établis.
• La visibilité croissante de Bakomito met en lumière des pratiques anciennes que certains voudraient maintenir dans l’ombre.
• Un gouverneur en phase avec la vision présidentielle réduit drastiquement l’espace de manœuvre de ceux qui utilisaient la province comme zone de repli politique ou économique.
Ces attaques ne visent pas seulement Jean Bakomito, elles ciblent le progrès que la population du Haut-Uélé appelle de ses vœux : des routes praticables, des services publics efficaces, une gouvernance responsable. Soutenir votre gouverneur, c’est soutenir votre dignité, votre développement et l’avenir du Haut-Uélé. À ceux qui doutent ou critiquent, la question s’impose : à qui profite réellement le blocage du changement ?
En conclusion, Jean Bakomito ne gouverne pas pour maintenir la province en veilleuse, mais pour la propulser vers l’avant. Ses réformes dérangent parce qu’elles rompent avec une logique ancienne d’appropriation et d’immobilisme. Le choix, selon cette analyse, est clair : celui du progrès, de la transparence et de la construction collective.
S. Tenplar Ngwadi
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