Si la vague d’adhésion à l’Union sacrée observée depuis le dissolution de la coalition FCC-CACH, suivie de la déchéance du bureau de l’Assemblée nationale fait de joie pour les uns, il n’en est pas le cas pour les autres. Jean-Claude KATENDE, président de l’Association africaine de défense de droit de l’homme (ASADHO) est de ceux-là qui s’inquiètent et s’interrogent sur ce que peut apporter, en terme du bien, une organisation qui attire tout le monde.
Dans un tweet ce mercredi 16 décembre, Jean-Claude Katende émet des réserves quant à la capacité pour l’Union sacrée, d’opérer le changement en vue de répondre aux attentes du peuple congolais. « Un changement politique qui attire tout le monde n’est pas un changement capable de changer l’avenir des congolais », a-t-il écrit, avant d’ajouter : « un jour quelqu’un me donnera raison ».
Il faudra préciser que le président de l’Asadho n’est pas le seul à s’inquiéter à ce sujet. Dans un autre tweet, l’homme politique congolais Alain Daniel Shekomba, a de son côté émis les mêmes réflexions. Pour lui: « la loyauté s’achète avec le verbe pas avec l’argent. Tout ce qui s’achète avec l’argent reste en vente et attend un prochain acheteur », a-t-il déclaré. Ce candidat malheureux à la dernière présidentielle tenue en RDC a indexé la corruption présumée, lors de la déchéance du bureau Mabunda, qui a vu plusieurs députés et regroupements politiques membres du FCC, majoritaire au parlement, adhérer à l’Union Sacrée en vue de donner une nouvelle majorité au président Tshisekedi. Ce dernier a accusé ses alliés du FCC de bloquer sa gouvernance, deux ans après son élection à la tête de la RDC.
Giscard Havril