L’opposant congolais et candidat de l’opposition Lamuka à la dernière présidentielle, Martin Fayulu Madidi s’adresse à la nation ce mercredi 30 décembre 2020 à partir de Faden house son hôtel, situé en face du Pullman hôtel, dans la commune de la Gombe à Kinshasa.
Le discours de celui qui continue à se considérer comme étant le président élu de la République démocratique du Congo, intervient deux mois après les consultations initiées par le président Félix Antoine Tshisekedi, à l’issue desquelles, il a annoncé la fin de la coalition FCC-CACH. Aux yeux des observateurs, le speech du président de l’Engagement citoyen pour le développement (ECIDE) est une mise à l’épreuve de l’Etat de droit prôné par l’actuel chef de l’Etat congolais, qui possède tous les rênes du pouvoir, affirment plusieurs les observateurs.
L’affirmation de cet état de droit devra également passer à travers l’accès de tous aux médias publics. D’où la question de savoir si le pouvoir actuel, chantre de l’Etat de droit et la nouvelle gouvernance sera à la hauteur de l’impartialité ? Est-ce la Radio télévision nationale aura mains libres de retransmettre en direct l’adresse de l’opposant congolais, lorsqu’on sait que depuis plusieurs mois, la télévision publique a maintes fois censuré la diffusion, dans ses antennes de toutes les activités de tous ceux qui s’opposent au régime actuel ? Voilà tant de questions que se posent observateurs et analystes de la situation politique en RDC.
Dans une déclaration via son compte Twitter, un élu provincial du Sankuru, Justin Omakola, pour ne pas le citer, a soutenu que « la RTNC devrait aussi installer son dispositif technique, pour le discours de Martin Fayulu. Ce qui, selon lui, prouverait que nous sommes dans un pays démocratique et que ce média est réellement impartial ». L’opinion tant nationale qu’internationale, attend voir ce qui va se passer.
Giscard Havril