« Ce n’est pas l’intérêt qui prime ce sont les postes », une ironie pour expliquer la vraie face de certains politiciens congolais qui croient tous les jours que la population n’a pas encore compris le jeu qui se joue.
Les nuages menaçant d’hier ne feront nullement fléchir le président Félix Tshisekedi. En allant vers l’union sacrée, la majorité de politiciens disent à haute voix que c’est pour l’intérêt général du peuple alors que cette population crie au secours du jour au lendemain. Les conditions de vie sont devenues très difficiles, cela porte à croire qu’il n’y a plus d’hommes intègres pour amener le pays de l’avant. Depuis le décès de Lumumba ou encore de Mzee Laurent Désiré Kabila, l’on ne voit plus des personnes qui ont l’amour du pays contrairement il existe la politique du ventre. Et la RDC devient un pays où, pour s’enrichir rapidement il faut se lancer la politique. Ce qui est également comparable à la multiplicité des églises où l’on trouve des vrais et faux prophètes.
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Dès son entrée en fonction, le 24 Janvier 2019, Tshisekedi voulait déjà faire avancer les choses malheurseument lié à des accords qui n’ont pas aidé le pays à avancer. L’annulation de la coalition qui, pour certains analystes n’était pas capable d’aider la RDC à décoller mais plutôt continuer à enrichir ceux qui le sont déjà à travers leurs postes occupés longtemps dans l’ancien régime.
Déjà la rencontre quasi-répétitive entre Bemba – Tshisekedi – Fatshi frustre certains acteurs politiques qui pensent que c’est la répétition du jeu qui a été joué pendant deux ans après le départ de l’ancien Chef de l’Etat.
Si deux ans après, l’accord entre Cap pour le Changement (CACH) et le Front Commun pour le Congo (FCC) bon nombre de personnes restent sans commentaire face à la vague d’’adhésion à l’union sacrée car pensent-ils que le Chef de l’Etat ne respectera pas les grandes lignes qui seront inscrites.
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Il s’agit actuellement de plusieurs groupes de politiciens à gérer dans l’union sacrée de la nation, le duo Bemba-Katumbi qui propose des lignes à Félix Tshisekedi après leur avoir tendu la main pour adhérer à ce nouveau label, initiative du Chef de l’Etat, le groupe ayant conduit à la destitution du bureau de Mabunda, les proches de l’autorité morale du FCC et les tshisekedistes qui se disent propriétaire de l’actuel mandat. Ceux qui viennent fraichement du FCC, majoritairement membres du gouvernement Ilunkamba – stratégie pour conserver les postes – se disent aussi prêts à être classés parmi les prochains dirigeants. Pourtant c’est ce que la population refuse voir les militants de l’Udps, part présidentiel, qui ont lutté pendant 37 ans pour mettre en place un véritable état de Droit prôné par Tshisekedi le père. C’est pourquoi si avant c’était faisable, cette fois-ci, ça sera très difficile que les proches du président de la République acceptent de jouer dans un même terrain avec les anciens acolytes de Kabila.
Avant le déclin total du FCC, les kabilistes jouent aux jeux de hasard
Pour l’instant, les anciens collaborateurs et proches de Kabila n’ont pas d’autres choix que d’adhérer à l’Union sacrée même si l’avenir est encore flou pour eux. Surtout ceux qui ont encore des postes. En vrai patriote et « non ventriote », le gouvernement démissionnerait déjà par les résultats qui sont négatifs deux ans après. Et le président Tshisekedi attribue cette faute à la coalition composée majoritairement du FCC.
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Comme le seul maitre de jeu reste Fatshi pour l’instant, lui seul saura avec qui composer pour permettre au pays de retrouver sa bonne voie vers le développement en mettant fin aux antivaleurs à répétition en RDC.
Il semble donc difficile pour les membres du clan Kabila d’espérer à des postes stratégiques dans le prochain gouvernement. Pour le moment, le président est obligé de forcer la main à ceux qui adhèrent à l’union sacrée en imposant ses candidats capables de travailler pour l’intérêt du pays.
A suivre !