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Continuité de la crise au ministère de l’EPST

Par la Rédaction

Le ministère de l’enseignement primaire, secondaire et professionnels est secoué par une crise sans précédent plus d’année après l’effectivité de la réforme de la gratuité de l’enseignement et les blocages dans la mise en œuvre de la dite réforme.

Tout commence avec les révélations faites par l’inspection générale de finances IGF, au mois de novembre 2020; lors d’une conférence de presse animée par l’inspecteur Jules Alingete Key, au cours de laquelle il présentait les résultats du contrôle des finances publiques mené au sein du Service de Contrôle de la Paie des Enseignants (Secope).

« l’explosion du personnel non enseignant au détriment du personnel enseignant pourtant principal destinataire de la gratuité de l’enseignement. Il existe une prise en charge de la paie de nouvelles unités au détriment des anciennes unités non payées. Il existe aussi un paiement au titre de la paie des enseignants des montants supérieurs à ceux liquidés » dixit l’inspecteur Jules Alingete.

Selon l’IGF, 62 milliards de francs congolais détournés et a repéré l’utilisation de fausses factures pour détourner les fonds mis à disposition par l’État , au sein du ministère de l’Enseignement primaire secondaire et technique.

12.000 écoles fictives ainsi que les nouvelles unités fictives ont été répertoriées pour un manque à gagner enregistré pour l’État évalué à 1.5 million chaque mois.

Faux arrêtés antidatés de recrutement des agents et de création des écoles, ainsi que l’explosion du personnel non enseignant au détriment du personnel enseignant, c’était un coup dur dans la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement.

Le directeur national de SECOPE et l’Inspecteur Général à l’EPST ont été arrêtés. En croire certains observateurs, l’ouverture de leur dossier ouvrira la voie à un long saga judiciaire qui va certainement écrouler plusieurs personnalités à la de l’EPST.

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