« Nous maintenons notre marche de ce samedi », annonce sur TOP CONGO, Martin Fayulu (photo), malgré l’interdiction rendue publique par l’hôtel de ville ce vendredi soir.
« La constitution est claire, nul n’est tenu d’exécuter un ordre manifestement illégal ».
Reçue le samedi 17, Martin Fayulu estime que le gouverneur de la ville de Kinshasa « avait la latitude de nous répondre dans les 72h mais il nous sort ce vendredi soir (à quelques heures de la manifestation) une lettre antidatée »
Le leader de la coalition Lamuka regrette que le gouverneur n’ait « même pas daigné notifier cette interdiction aux organisateurs ».
« J’invite toutes les kinoises et tous les kinois à prendre part à cette marche de solidarité. Nous ne pouvons pas laisser nos frères et sœurs mourir à l’Est sans rien faire ».
Interdiction de l’hôtel de ville
« Je ne saurais prendre acte de votre activité qui, au regard des instructions de l’autorité suprême (Félix Tshisekedi) ainsi que des restrictions édictés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est susceptible d’entraîner une contamination massive à la covid-19 », écrit dans une correspondance datée de ce vendredi 23 avril, le gouverneur de la ville de Kinshasa, en réponse à la lettre d’information lui adressée, le 16 avril, par la plateforme Lamuka (Fayulu-Muzito) en vue de l’organisation d’une marche dite de paix et de soutien aux populations meurtries de l’Est de la RDC.
« Le commissaire provincial de la Police ville de Kinshasa et les bourgmestres des communes concernées sont priés de veiller à l’exécution de la présente », indique le courrier signé Gentiny Ngobila.
La coalition Lamuka rappelle qu’elle n’en est pas à sa première manifestation en cette période de pandémie comme d’ailleurs les autres partis et organisations politiques dont l’UDPS dont le secrétaire général (Augustin Kabuya) est actuellement en tournée au Kongo Central.