Ouverture des 9es jeux de la francophonie : quels sont les défis à relever selon le gouvernement congolais au terme de ces jeux ? (Christophe Lutundula répond)

Dans son allocution, en marge de la cérémonie d’ouverture des 9es jeux de la Francophonie, le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a déclaré, ce vendredi 28 juillet, qu’il y a deux défis majeurs à relever. Selon lui, il y a d’abord la question de la gestion responsable du nouveau patrimoine sportif et culturel acquis par la RDC en raison de ces jeux de la francophonie. Christophe Lutundula a également plaidé pour la sécurisation de ces différents sites aménagés en vue d’abriter ces jeux de la francophonie. Il ne suffit pas seulement de les sécuriser mais aussi de les conserver dans les normes internationales. En suite, le patron de la diplomatie congolaise a également évoqué la question de l’usage. Christophe Lutundula invite le gouvernement et la population ainsi que toutes les parties prenantes à faire bon usage de ces infrastructures afin qu’elles contribuent au rayonnement et à la promotion de la culture congolaise. Par ailleurs, le cahier des charges de l’organisation de ces 9es jeux de la francophonie a été signé en date du 31 novembre 2019 entre l’administratrice de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), la Canadienne Caroline St-hilaire et le Premier Ministre Congolais, Jean-Michel Sama Lukonde. Soulignons que les travaux préparatifs de cette grande messe francophone, financés à 100% par le gouvernement congolais, ont duré près de deux ans. Ces 9es jeux de la francophonie ont été reportés à plusieurs reprises notamment pour des raisons de crise sanitaire dûe au Covid-19. Ils sont aujourd’hui effectifs 6 ans après la 8e édition qui a eu lieu, en 2017, à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire.

Justice : les avocats de Chérubin Okende exige la participation des médecins légistes de la Monusco à l’autopsie

Le collectif des avocats de la famille de Chérubin Okende exigent la participation des médecins légistes de la Monusco et ceux des trois pays étrangers à l’autopsie du corps de la victime. C’est ce que l’on peut lire dans une lettre adressée, jeudi 27 juillet, par ces avocats, au procureur général près le Parquet de Grande Instance (PGI) de Kinshasa/ Gombe. “Pour la sincérité des conclusions de l’autopsie à réaliser, elle exige qu’elle soit faite avec la participation des médecins légistes de la MONUSCO et de ceux d’au moins trois pays étrangers, tel qu’annoncé par le Gouvernement de la République. Ceci aura le mérite d’éviter des conclusions non conformes à la réalité”, ont écrit ces avocats conseils de la famille de Chérubin Okende. Signalons qu’il ya deux semaines passées depuis l’assassinat de Chérubin Okende qui a été retrouvé mort dans sa voiture abandonnée sur la route des poids-lourd dans la commune de la Gombe, au cœur de la capitale Kinshasa.

9es jeux de la Francophonie : Sama Lukonde reçoit Patrick Achi (premier ministre ivoirien)

Le premier ministre congolais, Jean-Michel Sama Lukonde a reçu, ce vendredi 28 juillet 2023, à la primature, son homologue ivoirien, Patrick Achi, en séjour à Kinshasa, en marge des 9es jeux de la Francophonie. Au coeur de leurs échanges, la coopération bilatérale entre les deux pays, mais aussi et surtout la question sur l’organisation des 9es jeux de la Francophonie qui ont débuté à Kinshasa. « Comme vous le savez, nous avons été instruit par son Excellence Monsieur le Président de la République, Ouattara, à qui, son Frère, le Président Tshisekedi a demandé qu’il puisse venir à ces jeux de la francophonie. Le Président m’a délégué moi-même ainsi que le Ministre des Sports, le ministre de la Culture et de la Francophonie ainsi que le Ministre gouverneur de district pour venir le représenter à ces 9èmes Jeux de la Francophonie », a indiqué le premier ministre ivoirien. « Pour nous, c’est également une occasion de traduire les rapprochements des relations entre nos deux pays, nos deux Chefs d’État, mais également avec le Premier Ministre, une occasion de faire un tour d’horizon de nos relations bilatérales sur un certain nombre des questions qui sont d’actualité, mais également qui touchent à nos secteurs publics privés et de jeter un regard sur l’avenir pour voir comment renforcer ces relations là. Donc, ça sera un plaisir pour nous de voir bien sûr après la cérémonie d’ouverture, nos athlètes qui vont compétir en espérant qu’ils gagnent les médailles. Tout à l’heure avec Monsieur le Premier Ministre nous avons essayé de voir les chances des uns et des autres, mais le plus important, c’est que la fête soit belle », a-t-il renchéri. Le chef du gouvernement ivoirien n’a pas manqué de féliciter le gouvernement congolais pour avoir fait de l’organisation des jeux de la francophonie une réalité. Ainsi, a-t-il remis un cadeau au chef du gouvernement congolais pour cette détermination marquée par le démarrage effectif, vendredi, des jeux de la Francophonie. Notons que les athlètes de la Côte d’Ivoire sont déjà à Kinshasa pour prendre part à cette 9e édition des jeux de la Francophonie qui iront jusqu’au 06 août 2023.

9es jeux de la Francophonie : l’équipe de la RDC absente lors de la préparation du concours de la création numérique

L’équipe nationale de la RDC (création numérique) n’a pas participé à la préparation, ce vendredi 28 juillet, en marge du concours de la création numérique, tandis que la compétition débute, ce samedi, à 13 heures. Les autres nations qui doivent participer à ce même concours sont déjà présentes, notamment la Gabon, le Sénégal et le Burkina Faso.

Kinshasa : les députés provinciaux s’opposent à la réhabilitation de Godé Mpoyi

Les députés provinciaux de Kinshasa s’opposent à la réhabilitation du président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK), Godefroid Mpoyi. Ces députés ont fait une déclaration, ce jeudi 27 juillet, devant la presse, pour exprimer leur mécontentement contre cette décision de la cour d’appel remettant Godé Mpoyi dans ses fonctions. « Les députés provinciaux de Kinshasa affirment et réaffirment en face de l’opinion que le collègue Godefroid Mpoyi Kadima n’est plus président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK) et ne le redeviendrait plus jamais », a déclaré le député provincial Jean-Désiré Mbonzi wa Mbonzi, au nom de tous les députés. « L’ancien président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa continue de narguer toute une institution et en même temps l’opinion kinoise toute entière. Face à sa démérité devenue dansante, les députés provinciaux de Kinshasa prennent ces jours les résolutions de mettre en place une commission de contrôle de sa gestion et mettre un terme à cet amusement qui n’a que trop duré », a-t-il ajouté. Notons que le président de l’APK Godé Mpoyi avait l’objet d’une motion de défiance. Cette motion avait été votée par la majorité des députés provinciaux de Kinshasa, le vendredi 07 juillet, au cours d’une plénière, dans une session extraordinaire de l’APK.

Assassinat de Chérubin Okende : Katumbi, Sessanga et Matata exigent la démission des juges constitutionnels

Les trois opposants congolais dont Augustin Matata Ponyo, Delly Sessanga et Moïse Katumbi exigent la démission des deux juges de la Cour constitutionnelle, à savoir le juge Dieudonné Kamuleta et le juge Sylvain Lumu. C’est ce que l’on peut lire dans une correspondance déposée, ce jeudi 27 juillet, à la Cour constitutionnelle par ces trois leaders de l’opposition congolaise. « Pour ces raisons, nous requérons par cette missive le dépôt simplement de votre démission afin d’aider la justice au terme d’une enquête indépendante d’établir dans la sérénité et l’indépendance les responsabilités des uns et des autres », ont-ils écrit. Le trio de l’opposition congolaise évoque notamment des déclarations faites par ces différents juges au sujet de l’assassinat de Chérubin Okende.

Absence de la SG de l’OIF aux 9es jeux de la Francophonie : « l’inviter officiellement aurait été mal perçu dans l’opinion congolaise » (Christ Kiteso)

Dans une interview accordée à Congopresse, ce jeudi 27 juillet, Christ Kiteso, cadre du parti politique En Marche pour le Progrès (EMP), estime que l’invitation officielle de l’actuelle secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), aura été mal perçue par la population congolaise, au regard d’entorses remplies dans les relations diplomatiques entre la RDC et le Rwanda. D’après ce cadre de l’EMP, le fond politique de l’organisation de cette 9e édition se situe également dans le plan politique et que l’invitation de la secrétaire générale de l’OIF, Mme Louise Mushikiwabo, l’un des proches du président Rwandais, Paul Kagame, piétinerait la prise de garde diplomatique de la RDC. « La République Démocratique du Congo étant membre de la Francophonie et pays organisateur de la 9e édition des jeux de la Francophonie, n’est pas habilité d’autoriser ou d’interdire qui que ce soit de participer ou pas à ces événements, car son rôle n’est que protocolaire » a-t-il fait savoir. Christ Kiteso rappelle que sur le plan de la forme, les jeux de la Francophonie est une organisation neutre, regroupant les artistes et sportifs qui viennent de cinq continents afin de représenter leurs pays avec des prestations. En outre, Christ Kiteso est revenu sur la mise au point du Vice-premier Ministre des affaires étrangères et coopération internationale, Christophe Luntundula, en notant qu’en politique il y a les dits et les non dits qu’il faut comprendre. Telle est sa réaction au sujet de la polémique sur une invitation officielle à envoyer au secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie. « Il faut noter qu’en politique, il y a les dits et le non-dits. Le ministre des affaires étrangères et coopération internationale, Christophe Luntundula ne peut tout dire dans les médias. Il a donné juste les basiques de cette problématique de l’invitation » a-t-il souligné. Signalons que l’absence de la secrétaire générale de l’OIF, Mme Louise Mushikiwabo, à Kinshasa est un sujet qui laisse couler ancre et salive. Des critiques et des commentaires vont dans des sens parallèles pour habiller les questionnements qui taraudent les esprits de plus d’un des observateurs.

Kinshasa : Les travaux de construction des villas pour les officiers retraités Des FARDC ont connu un ralentissement faute de financement

Près de 190 villas doivent être construits dans la commune de la N’sele, à Kinshasa pour les officiers retraités des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Cependant, depuis le 02 juillet 2022, date à laquelle ce projet a été lancé, seulement 30 villas sont livrés. D’après l’Agence Congolaise de Presse (ACP), « ce projet a connu un ralentissement faute de financement depuis près de 12 mois ». En marge d’une visite d’inspection de l’évolution des travaux, le vice-ministre de la défense, Samy Adubango, a fait la ronde des villas qui ont déjà été livrés, mardi dernier, au terme de laquelle, il a exprimé sa satisfaction. « J’ai fait cette descente pour m’imprégner de la situation générale de ce projet. J’ai échangé avec le directeur général de l’entreprise ainsi que la chargée des finances. J’ai eu une très bonne opportunité de partager avec le premier occupant d’une villa de 5 chambres. C’est notre général en retraite, qui s’est dit très satisfait de la vision du Chef de l’État par rapport à l’armée », a déclaré Samy Adubango. Lire aussi : Le Rwanda s’apprête à envoyer ses troupes officiellement en RDC, selon les FARDC « Ça fait la fierté de notre pays de voir au jour d’aujourd’hui qu’il y a quelqu’un qui aime son pays et veut le bien-être pour son armée. Nous allons faire un rapport détaillé sur notre mission sur terrain et ça sera à la satisfaction de notre armée comme le Chef de l’État attend de nous », a-t-il renchéri. Notons que ce projet est financé à 65% par l’État congolais et préfinancé par l’entreprise Congo International Investment Group SAS (CIIG)

RDC – Rwanda : « Le régime en place a des comptes sérieux à rendre à la Nation » (Francine Muyumba)

La sénatrice Francine Muyumba a multiplié des déclarations ces derniers jours sur son compte Twitter en rapport avec les relations diplomatiques entre la RDC et le Rwanda. Ce jeudi 27 juillet 2023, la sénatrice Francine Muyumba a accusé le pouvoir en place d’avoir signé des accords secrets et mystérieux avec le Rwanda. « Qui ont ramené les Rwandais dans ce pays? Qui ont conclu avec eux des accords inconnus jusqu’aujourd’hui ? Qui les ont reçu triomphalement devant des milliers de congolais à Kinshasa? Le régime en place a des comptes sérieux à rendre à la nation. Le régime en place est le seul responsable de l’ensemble des problèmes que traversent le pays aujourd’hui », a écrit Francine Muyumba. Cette sénatrice accuse également le peuple congolais d’être naïf face à certaines réalités. Tout est parti de la polémique qui a enflammé la toile au sujet de l’absence du secrétaire général de la Francophonie, la rwandaise Louise Mushikiwabo, aux 9e jeux de la Francophonie prévus à Kinshasa. En effet, le SG de l’OIF a déclaré, à travers sa porte-parole, qu’elle ne viendra pas à Kinshasa tant qu’elle n’aura pas reçu une invitation officielle de la part du Gouvernement congolais. Par ailleurs, la réponse du ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, à cette préoccupation exposée par le SG de l’OIF, est venue attiser le feu qui brulait déjà. Christophe Lutundula a déclaré qu’il n’est prévue aucune “invitation spécial” pour le SG de l’OIF. « On n’invite pas l’organisateur », a lâché le ministre congolais des Affaires étrangères. Cependant, il y a quelques jours, le ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, avait promis que le gouvernement congolais prévoyait de décerner une invitation officielle au SG de la Francophonie. Au cœur de cette polémique, la nationalité de Louise Mushikiwabo. Elle est rwandaise. Le Rwanda est en conflit en RDC. Pour Francine Muyumba, la réponse du gouvernement congolais à la préoccupation de Louise Mushikiwabo est de tendance à politiser l’affaire. Pas plus tard que mercredi, Francine Muyumba a qualifié d’”erreur diplomatique” le refus de la RDC à décerner une invitation officielle au SG de l’OIF. « Tout en m’opposant à l’agression Rwandaise, je désapprouve cette approche qui rabaisse la RDC car Mme Mushikiwabo est SG de l’OIF et elle n’incarne aucune fonction rwandaise en ce moment. Tout en désapprouvent les manœuvres inacceptables rwandaises dans les institutions internationales à travers leurs représentants contre le Congo, il est de la responsabilité de la RDC de faire preuve de grandeur », a insisté Francine Muyumba sur son compte Twitter. En outre, les jeux de la Francophonie débutent ce vendredi. À quelques heures de l’ouverture de cette grande messe francophone, aucune invitation officielle décernée au SG de la francophonie. Sera-t-elle à Kinshasa malgré elle ? Reste à suivre…