L’ingénieur Dieudonné Lossa, président de la société civile forces vives de l’Ituri a demandé dimanche, 23 juin dernier à l’Etat congolais d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens en territoire de Djugu où se vit l’activisme des groupes armés. Ceci suite à la tuerie de près de 40 personnes le 20 et le 21 juin dernier dans les entités de Lodjo, Gangala, Galai et Ariwara dans le secteur de Banyali Kilo en territoire de Djugu (Ituri). « Il est temps que l’Etat Congolais puisse prendre ses responsabilités en main. Il doit doubler les efforts pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens », a-t-il laissé entendre. Tout en condamnant cette énième attaque de la CODECO dans ces zones minières, Dieudonné Lossa a, cependant, demandé à la CODECO de respecter leur acte d’engagement de cessation des hostilités. Rappelons-le la milice CODECO a multiplié des attaques ces derniers jours à Djugu. D’après nos confrères de Buniaactualité.cd, ces miliciens ont tendu une ambuscade le week-end dernier à un convoi des humanitaires de l’OCHA à Pimbo, entité située dans ce même territoire.
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Football : L’AS V.Club de Kinshasa n’a pas encore officialisé le départ de quelques joueurs comme annoncé sur les réseaux sociaux (Dircom de l’équipe)
Annoncés sur le départ dans les réseaux sociaux depuis quelques heures, les joueurs Mpiana Mozizi, Elenga Prince, Stevy Mundele et autres peuvent encore respirer et croiser les doigts. Le Directeur de communication de cette équipe, Prince Lievain Nzazi, a éclairé l’opinion publique sur cette affaire, au cours d’une interview accordée à la rédaction de Congopresse.net ce vendredi 21 juin. “Le club n’a pas encore officialisé le départ de ces joueurs puisque nous devons passer par plusieurs paramètres. C’est après que nous allons achever avec ce toilettage”, a-t-il fixé. Pourtant, cette affaire a mis dans la confusion les moscovites qui se posaient des questions sur la version officielle de cette information que plusieurs pages sportives ont relayé. Face à cette imbroglio, la direction de communication de V.Club a souligné et précisé qu’il ne s’agit pas d’un fakenews, mais d’une information qui n’est pas encore officielle, d’autant plus qu’un grand travail reste encore à faire au sein de l’équipe. “Cette information publiée par des journalistes et pages sportives n’est pas fausse puisque ces joueurs ont été notifiés au préalable et ils savent bien leur situation, concernant ceux qui resteront et ceux qui partiront. Cependant, rien est officiel, car le club n’a pas fini son travail et tout peut basculer avant la fin de ce travail”, a-t-il enrichi. Rappelons que le samedi 15 juin dernier, l’AS V.Club avait remporté la 58è édition de la Coupe du Congo, en battant la formation de Céleste FC de Mbandaka par un but à zéro, décrochant ainsi une place pour la prochaine édition de la Coupe de la CAF.
Santé: Dr. Bolamba Ghelogo Édouard invite les parents à enregistrer les nouveaux nés à l’état civil
Le ministère congolais de la santé en partenariat avec celui de l’intérieur, ont organisé une cérémonie autour du programme des vaccination des nouveaux nés en RDC, le mercredi 19 juin 2024, au bâtiment administratif du ministère de l’intérieur. Au micro de congopresse.net, le docteur Bolamba Ghelogo Édouard, médecin chef d zone de santé de la commune de Nd’jili, a invité les parents à enregistrer les nouveaux nés à l’état civil, pour leur faciliter une bonne dénomination des enfants à vacciner. << L’ activité d’aujourd’hui était basyé sur l’enregistrement des enfants nouveaux nés à l’état civil, afin de les intégrer dans le système d’informations sanitaires du secteur de la santé. Ceci est une digitalisation couplée entre le ministère de la santé et le ministère de l’intérieur pour avoir les données fiables en ce qui concerne les activités de vaccination et d’enregistrement des enfants >>, a-t-il déclaré. Et d’ajouter : << Nous demandons aux parents d’amener les enfants à l’état civil pour qu’ils soient enregistrés enfin de nous aider à faire une bonne dénomination et bien planifier l’orientation dans le programme de vaccination >>, a-t-il demandé.
Afrique du Sud : Félix Tshisekedi parmi les invités pour assister à l’investiture historique de Cyril Ramaphosa
Mardi soir, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a fait le déplacement à Pretoria pour assister à la cérémonie d’investiture du Président sud-africain Cyril Ramaphosa, ce mercredi 19 juin. Cette investiture revêt une importance capitale pour l’Afrique australe, alors que la région fait face à des défis sécuritaires majeurs. Réélu pour un second mandat, Ramaphosa aura la lourde tâche de relever ces défis, notamment la relance économique de l’Afrique du Sud, durement touchée par la crise du COVID-19. La présence de Tshisekedi, revêt une dimension stratégique. Les deux Chefs d’État auront l’occasion d’échanger sur les moyens de renforcer davantage les liens économiques entre leurs deux nations. Notons que les Présidents Tshisekedi, Ramaphosa et le burundais Évariste Ndayishimiye s’étaient réunis en février dernier à Addis-Abeba, en marge du sommet de l’Union africaine. Cette investiture marque un tournant important pour l’Afrique australe. Les défis à relever sont nombreux, mais le leadership de Ramaphosa et la présence de ses pairs africains, à l’image de Félix Tshisekedi, sont de bon augure pour l’avenir de la région.
Nord-Kivu : Gracien Iracan dénonce le silence radio du gouvernement face aux tueries à l’Est du pays
Le député national Gracien Iracan de Saint-Nicolas a condamné mardi 18 juin dernier, le silence radio du gouvernement de la RDC face aux multiples massacres des populations de l’Est du pays, en particulier celles du territoire de Béni et Lubero au Nord-Kivu. Pour l’élu de la ville de Bunia, il n’est pas concevable que les terroristes tuent des paisibles citoyens et compatriotes sans que les services chargés de sécuriser ces derniers ne puissent réagir. ”La situation de l’Est du pays commence à être banalisée par le gouvernement. Nous ne pouvons pas comprendre ce qui vient de se passer dans les territoires de Béni et Lubero, où dans l’intervalle de 9 jours, qu’il y aie des tueries successives dans plusieurs axes sans que les services de sécurité ne puissent anticiper les attaques ”, s’est-il lamenté. Pour ce haut cadre de l’ensemble pour la République de Moïse Katumbi, le gouvernement congolais doit prendre au sérieux la situation sécuritaire de l’Est du pays. Gracien Iracan appelle l’opinion interne et externe de la RDC à l’unité et à cultiver la solidarité pour mettre un terme à ces massacres qui ont élu domicile au Nord-Kivu depuis plus d’une décennie. ” Cette tuerie est une grande douleur. Nous demandons à ce que toute l’opinion nationale et internationale puissent s’unir et être solidaires avec ce qui se passe à l’Est du pays”, conclut-il. En rappel, les terroristes d’origine ougandaise des ADF et d’autres groupes armés considérés comme leurs supplétifs ont multiplié les attaques contre les civils depuis le début du mois de juin, faisant plusieurs morts, incendie des biens et maisons en territoire de Béni et Lubero au Nord-Kivu.
RDC: Plusieurs réactions autour de la démission de la ministre Stéphanie Mbombo
La démission de Stéphanie Mbombo Muamba, Ministre Déléguée près le Ministre de l’Environnement et Développement Durable en charge de l’Économie du Climat en RDC, a suscité de nombreuses interrogations au sein de l’opinion publique congolaise. Cette décision, intervenue dans des “circonstances ambiguës”, comme l’indique le communiqué officiel, risque d’entacher l’image du gouvernement dirigé par Judith Suminwa. En effet, Stéphanie Mbombo était perçue comme une figure montante du paysage politique congolais, connue pour son engagement en faveur de la transition écologique et de la lutte contre le changement climatique. Sa nomination au sein du gouvernement Suminwa, en mai 2023, avait été saluée par de nombreux observateurs comme un signe de la volonté du président Félix Tshisekedi de placer ces enjeux environnementaux au cœur de son action. Cependant, les circonstances de son départ brutal soulèvent de sérieuses interrogations. Selon plusieurs sources, la démissionnaire aurait été “poussée à la démission” par l’entourage du Chef de l’État, sans que la nature exacte de la “faute grave” qu’elle aurait commise ne soit clairement établie. Le mystère entourant les vraies raisons de son départ risque d’alimenter les rumeurs et de fragiliser davantage la crédibilité du gouvernement aux yeux de l’opinion publique. Au-delà de cet aspect, la démission de Stéphanie Mbombo Muamba pourrait aussi avoir des répercussions sur la politique environnementale menée par l’exécutif. Cette ancienne envoyée spéciale du Président pour la “nouvelle économie du climat” était perçue comme une spécialiste dans ce domaine. Son départ pourrait donc ralentir la dynamique engagée dans ce secteur stratégique. Face à cette situation délicate, le gouvernement Suminwa devra donc redoubler d’efforts pour regagner la confiance des congolais et rassurer sur sa capacité à mener à bien son ambitieux programme environnemental. L’enjeu sera de taille, car l’image du pouvoir en place pourrait en dépendre.
Jacquemin Shabani a échangé avec les différents services de sécurité de la RDC
Le Vice-Premier Ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemin Shabani a échangé avec les responsables des différents services de sécurité du pays ce mardi 18 juin. Quelques jours après sa prise des fonctions, le patron de la territoriale voulait s’imprégner des nombreuses préoccupations qui perturbent le bon fonctionnement de ces services. Mais aussi se rassurer de la sécurisation de la population et du pays dans son ensemble. Cette rencontre a aussi été une occasion pour la prise des contacts entre le remplaçant des Peter Kazadi et les services de sécurité du pays.
RDC : La CNDH demeure inquiète de la probable présence des enfants dans sites miniers de cobalt
Reconnue pour sa richesse minière, la RDC est confrontée à certains problèmes liés à la présence des enfants dans les sites miniers à l’Est du pays. Cette question touche la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH-RDC). Cette commission suit avec intérêt les informations relatives à la présence persistante des enfants dans les mines et sites miniers de cobalt en République Démocratique du Congo (RDC). Dans un communiqué publié ce mardi 18 juin, la CNDH-RDC « rappelle à l’opinion nationale et internationale son communiqué de presse du 29 mars 2024 annonçant la mise sur pied d’une mission d’enquête pour vérifier les allégations faisant état de la présence des enfants dans les mines et sites miniers de cobalt. Dans le cadre de cette mission, une première délégation des enquêteurs de la CNDH-RDC a séjourné dans les deux provinces de Haut-Katanga et Lualaba au courant de la période allant du 30 avril au 12 mai 2024 ». Poursuivant qu’ «à l’heure où elle avance dans son enquête approfondie, la CNDH-RDC entend capitaliser toute information permettant d’établir les faits et les responsabilités. Dans une déclaration relayée par la presse nationale et internationale, le Représentant de l’UNICEF en RDC a fait savoir que d’après les estimations de l’agence onusienne, plus de 360.000 enfants travaillent dans les mines et sites miniers artisanaux de cobalt dans les provinces de Haut-Katanga et Lualaba ». C’est une question très préoccupante pour cette organisation qui plaide pour la promotion et protection des Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo. « La CNDH-RDC prend au sérieux la nature de ces affirmations et demeure inquiète d’une probable présence d’enfants dans les mines et sites miniers de cobalt à ce jour. Une investigation est menée par la CNDH-RDC par rapport aux allégations de l’UNICEF faites en date du 13 juin 2024, en marge des travaux de la 1geme édition de la DRC mining Week tenue à Lubumbashi. La CNDH invite l’Agence onusienne à collaborer avec ses services d’investigation pour tirer au clair cette situation », lit-on dans cette communication signée par Me KIMBUMBU DIDO Didier.
Marcello Tunasi : « J’ai prié pour sa résurrection, j’ai tout fait. Aujourd’hui encore à la morgue, j’ai prié, elle ne s’est pas réveillée »
Les funérailles de Blanche Odia Kandolo, épouse du pasteur Marcello Tunasi se sont déroulées le lundi 17 juin 2024 au Stade Tata Raphaël à Kinshasa, capitale de la RDC. Dans son mot de circonstance, le représentant de la communauté CREFM (Église la Compassion), est revenu sur les circonstances du décès de son épouse. Pour le Pasteur Marcello Tunasi, la mort de sa femme, Blanche Odia Kandolo, est bel et bien la volonté de Dieu, car elle a achevé sa mission sur terre. « J’ai prié pour sa résurrection, j’ai tout fait. Elle ne s’est pas réveillée. Rien n’est arrivé. Aujourd’hui encore, à la morgue, j’ai prié encore et encore, elle ne s’est pas réveillée. Ce n’est pas un homme qui l’a tuée, ce n’est pas le diable qui l’a tuée, mais c’est le Seigneur qui l’a reprise, car elle a achevé sa mission. L’éternel a donné, l’Éternel a repris, que son nom soit loué », a-t-il dit. L’homme de Dieu a promis de poursuivre sans désemparer sa mission de gagner les âmes. « Priez pour moi, Blanche faisait tout pour que je prêche, je jeûne, je sois oint. Aujourd’hui, je suis devenu papa, maman, pasteur, que Dieu m’aide à faire tout ça à la fois. Et je promets au Seigneur et à vous, église de la compassion, du Congo et du monde entier, que je servirai Dieu comme avant et plus qu’avant. Merci au corps du Christ, pour votre amour, votre unité, votre soutien. Les gens disent qu’on ne s’aime pas au Congo, c’est faux, il y a de l’amour », a-t-il exhorté. Le pasteur Marcello Tunasi se félicite par ailleurs de l’unité et la réconciliation au sein de l’église du Congo, à la suite de cet événement. “Une attitude que tous les chrétiens doivent perpétuer”, a-t-il insisté.
Les députés de la législature passée touchaient 20.793 USD (Martin Fayulu)
Dans une publication lu par Congopresse.net ce mardi 18 juin, l’opposant Martin Fayulu a révélé le que le député national gagnait 20 793$ pendant la législature passée. Des nouvelles qui frustrent de plus en plus la population congolaise car les émoluments des députés demeurent jusqu’à ce jour un mystère. Bien avant cette réaction de Fayulu, le président de l’Assemblée national Vital Kamerhé avait déclaré lors de la clôture de la session de mars 2024 que chaque député touche 14.000.000 CDF. Il avait fait cette déclaration pour mettre fin aux débats et accusations gratuites de certains acteurs de la société civile. Mais en réalité, VK n’a fait qu’alimenter la toile avec cette déclaration qui est de plus en plus contestée avec des différentes preuves notamment des bulletins de paie ou répartition du mode de paiement. En ce moment, des contradictions continuent malgré la mise en garde de Kamerhe contre personne qui continuera ce débat. Les instances judiciaires vont certainement se saisir cette affaire selon la demande du nouveau patron de la chambre basse du parlement.