Le président en exercice de l’Union Africaine (UA) et chef de l’État Sénégalais, Macky Sall, a échangé lundi 30 mai avec Félix Tshisekedi et Paul Kagame, les deux présidents des pays en conflits. Sur sa page Twitter, le Président sénégalais Macky Sall a indiqué que son objectif est d’aboutir à une solution pacifique du conflit qui oppose la RDC au Rwanda depuis quelques jours. “Je remercie les présidents Tshisekedi et Kagame pour nos entretiens téléphoniques d’hier et aujourd’hui dans la quête d’une solution pacifique du différend entre la RDC et le Rwanda”, a-t-il écrit. Pour la suite, Macky Sall a demandé au président Angolais João Lourenço de continuer les pourparlers. “J’encourage le président Lourenço, président de la CIGL, à poursuivre ses efforts de médiation dans ce sens”, a-t-il ajouté. A en croire certaines indiscrétions, Félix Tshisekedi aurait laissé à Paul Kagame le libre choix de décider entre la paix et la guerre,son pays étant à la base de l’insécurité qui sévit actuellement à l’Est de la RDC.
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RDC-ESU : les lampions se sont éteints pour la 39ème session du CAMES
Les assises de la 39ème session ordinaire du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) se sont tenues du 23 au 27 mai au Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa. Cette session du CAMES a élevé le ministre Congolais de l’enseignement supérieur, universitaire et recherches scientifiques Mohindo Nzangi au rang du président du conseil des ministres de cette organisation pour un mandat d’un an. Prenant la parole lors de la cérémonie de clôture des travaux, le patron de l’ESU de la RDC a exprimé sa gratitude à ses collègues ministres de l’enseignement supérieur, universitaire et recherches scientifiques du CAMES qui lors de la précédente session avaient exprimé le voeux que cette dernière session se tienne à Kinshasa. Il a avoué que “la manifestation d’intérêt qui l’a poussé à vouloir relever le défi d’organiser ces travaux a tiré sa source de la convivialité des échanges, de la qualité des discussions, de la pertinence des suggestions et de la détermination qui les animaient tous dans la quête du développement du secteur de l’enseignement supérieur et universitaire porté sur une formation de qualité, une ressource avérée en vue du développement de nos États respectifs et pour tout, de l’amélioration des conditions de vie de nos populations. C’est cet élan qui m’a permis à porter la candidature de la RDC”, a précisé Mohindo Nzangi. Ce dernier a affirmé trouver l’appui sur la vision du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui en valorisant la formation du capital humain, a inscrit son mandat sur l’ouverture de la RDC à l’Afrique et au monde en encourageant les partenariats bi et multilatéraux dans tous les domaines et particulièrement dans l’enseignement supérieur et universitaire. Cette vision a été déclinée dans la mesure stratégique contenue dans le programme du gouvernement piloté par le premier ministre Sama Lukonde dont l’accompagnement et le soutien étaient significatifs pour la réussite du conseil. Parlant de ces assises du conseil des ministres de CAMES à Kinshasa, Mohindo Nzangi a salué le climat de la fraternité légendaire Africaine qui aurait caractérisé l’ensemble des rencontres dans le respect mutuel, des textes, des bonnes pratiques et des exigences de l’excellence qui fondent le CAMES. Il s’est réjoui que les travaux ont abouti à des résolutions qui vont baliser l’avenir de l’organisation. Il a par ailleurs salué le travail abattu par le secrétariat général du CAMES, le président du conseil en collaboration avec le comité local de l’organisation. Il a aussi affirmé revenir sur les propos du premier ministre sur la ferme volonté de la RDC à participer à la construction d’un espace de l’enseignement supérieur et universitaire africain en adéquation avec les mutations internationales de l’heure. Par cette occasion, le numéro un de l’ESU congolais a dévoilé quelques éléments contextuels qui ont émaillé la réforme de son secteur dans le pays notamment; lors de la présentation du livre sur LMD, les préoccupations ont été soulevées sur les normes de création des établissements et la délivrance des diplômes, le rôle des Ministres de l’ESU dans un processus de réforme, la formation des parties prenantes devant mette en oeuvre la réforme, l’acquisition des ressources humaines, matérielles, financières et infrastruturelles, le rôle dans le processus d’adéquation de la formation avec le besoin, la nature de LMD applicable dans nos régions, à chaque établissement de nos différents pays. Il a fini en partageant l’expérience de la RDC qui se résume en ceci : une longue période de réflexion sur le LMD a caractérisé le pays de 2004 à 2014 qui a conduit à la phase de production et de promulgation des textes légaux, de 2014 à 2018 la loi cadre de l’enseignement national a vu le jour, ensuite le décret portant création de l’agence nationale d’assurance qualité, la production et la validation du cadre normatif du système LMD. En 2017 le gouvernement de la RDC en collaboration avec certains partenaires a fait l’expérience de la mise en oeuvre de LMD dans certaines filières pilotes dont les sciences et technologies, sage-femme et la gestion des ressources naturelles et renouvelables. En 2021, le processus de réforme a pris une vitesse de croisière avec le contrôle de viabilité et d’audit organisationnel de plus de 950 établissements organisé de juillet à août 2021 et la tenue des états généraux de l’enseignement supérieur et universitaire en septembre 2021. De son côté, le professeur Théophile MBEMBA FUNDU, présent à ces assises de la 39ème session ordinaire du Conseil des ministres de CAMES, s’est dit honoré pour avoir été élevé au rang d’officier de l’ordre international de Palme académique. Une reconnaissance à sa modeste contribution au progrès et au développement du secteur éducatif du supérieur. Il a reconnu que ses efforts étaient d’ordre scientifiques et académiques. En sa qualité d’ancien ministre de l’ESU, son travail a été remarquable sur le plan interne et externe. Sa contribution était substantielle au cours de 2 sessions de CAMES pendant qu’il était encore ministre. Également ancien ministre de l’intérieur et gouverneur de la ville de Kinshasa, Théophile MBEMBA a jugé avantageuse l’intégration de la RDC au CAMES qui ouvre le système éducatif congolais aux pays de l’Afrique et permet la reconnaissance de la qualité de formation en RDC. L’adhésion du pays à cette zone permet en outre, des facilités en terme de mobilité des professeurs et étudiants dans le continent. L’acceptation de la RDC au CAMES traduit son acceptation dans d’autres universités, une ouverture très fondamentale également pour les générations futures, a-t-il conclu.
RDC: rescapé de l’accident du pont Mai-ndombe, le député Franck Gatola rentre ce vendredi au Kwilu
Le député provincial Franck Gatola Mungela, rescapé de l’accident du pont Mai-ndombe, fait son retour ce vendredi 27 mai à Bandundu-ville dans la province du Kwilu. Ce parlementaire l’a fait savoir dans un message parvenu jeudi à la rédaction de Congopresse.net. Tout en signalant son arrivée à 10 heure par un vol régulier, cet élu provincial invite la population à bien vouloir prendre part à la célébration de la messe d’action de grâce pour le don de la vie lui accordé par le Seigneur lors de cet accident mortel du 17 mars dernier. “Sophonie, 3:17,l’Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi, comme un héros qui sauve; Il fera de toi sa plus grande joie; Il gardera le silence dans son amour; Il aura pour toi des transports d`allégresse” , a écrit Franck Gatola Mungela Il sied de noter que cette messe d’action de grâce lors de laquelle le député provincial prévoit un témoignage de l’accident, aura lieu le dimanche 29 mai 2022 à l’ Église Sainte Hyppolyte à Bandundu-Ville. Bien après cela, un petit cocktail sera offert à sa résidence le même dimanche à 15 heures. Le drame à la hauteur du pont Mai-ndombe en route vers la province du Kwilu avait fait 8 morts dont trois de ses collègues Députés.
CHAN Algérie 2023: la RDC connaît son adversaire pour les éliminatoires
La confédération africaine de football (CAF), a procédé ce jeudi 26 mai, au tirage au sort des éliminatoires du championnat d’Afrique des nations (CHAN). Tête de la série zone centre, la République démocratique du Congo a hérité le Tchad pour la double confrontation pour avoir le ticket à la phase finale qui se jouera en Algérie. Le match aller aura lieu entre le 26 et le 27 août à Ndjamena et le match retour le weekend du 2 au 4 septembre à Kinshasa. Dans cette zone centre, la République du Congo croisera la République centrafricaine, et le Cameroun fera face à la Guinée Équatoriale. Les trois pays gagnants seront qualifiés en phase finale.
RDC: les FARDC découvrent une dizaine de têtes des civils tués près d’une rivière en Ituri
Des patrouilles des Forces Armées dela République démocratique du Congo (FARDC) se poursuivent dans plusieurs localités du sud du territoire d’Irumu notamment à Walese vonkutu. La coordination de la société forces vives de la chéfferie de Walese vonkutu, qui livre cette nouvelle à Congopresse.net, affirme que lors de ces patrouilles, l’armée congolaise a découvert, mardi 24 mai 2022, dix sept (17) têtes des civils qui seraient tués par des présumés rebelles ADF actifs dans cette partie orientale de la République démocratique du Congo. “Le 24 mai, les militaires qui sont au niveau de Bamande étaient partis faire des patrouilles de combats àl’Est de ce village. Mais arrivés au bord de la rivière Ituri, ils ont trouvé dans une pirogue au moins 17 têtes”, a dit soniau malangai secrétaire de cette structure citoyenne. Consécutivement à cette situation, il appelle la population de raviver la vigilance et aux services de sécurité de poursuivre avec la traque de ces rebelles. Notons qu’actuellement, les opérations militaires sont menées dans la chéfferie de Walese vonkutu par l’armée régulière et cette chefferie est presque vidée de la majorité de ses habitants suite aux exactions des djihadistes.
RDC : la Ceni en concertation avec les organisations de la Société civile pour des réformes électorales en faveur de la représentation paritaire des femmes
Joséphine Ngalula, membre de la plénière de la Ceni, a, au nom du président Denis Kadima, animé ce mardi 24 mai, l’atelier sur les échanges pour des réformes électorales en faveur de la représentation paritaire des femmes. C’était dans la salle polyvalente du ministère du genre, famille et enfant. Pour cet exercice, la Ceni s’est faite accompagner de ses partenaires notamment, ONU-femmes, IFES. L’atelier a connu la participation de plusieurs associations féminines, des personnes vivant avec handicap et celle de peuple autochtone. Donnant le go de ces assises, Mme Joséphine Ngalula a expliqué : « Ici, nous voulons échanger avec les parties prenantes, notamment les femmes et les hommes qui font la promotion du genre, en ce qui concerne les stratégies à mettre en place, pour que la question de la parité soit prise en compte dans la loi électorale ». Et de poursuivre : ” Comme vous le savez, la Ceni joue le rôle du conseiller de l’État en matière électorale, c’est à ce titre là que, nous avons voulu par cet atelier, matérialiser notre approche ainsi que notre promesse par rapport à la question du genre et de l’inclusion”. “Nous espérons que ces échanges vont produire des stratégies qui seront à même de convaincre les parlementaires, de sorte que les préoccupations qui seront contenues dans cette stratégie, pourront finalement être intégrées dans la commission PAJ, là où se fait présentement le travail des réformes”, a-t-elle conclu. Pour sa part, Mme Catherine Odimba, chargée de programme à l’ONU-femmes en RDC, a mis l’accent sur les leçons apprises du plaidoyer qui est mené en RDC depuis 2006 jusqu’à nos jours. « Il est tout à fait normal qu’on sache, quand peut-on faire son plaidoyer ? A qui on l’adresse et de quelle façon doit-on procéder ? Ce qui fait que, quand le ciblage est bon, le reste le sera aussi », a-t-elle relevé. Par ailleurs, trois groupes de panelistes, composés des animateurs de la société civile et autre personnalité, ont exposé à l’assistance les thématiques liées aux questions du genre et inclusion, ce qui a permis des échanges fructueux en vue d’obtenir, une feuille de route assortie des responsabilités, pour la mise en œuvre des stratégies proposées et adoptées. Rappelons que cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route de la Ceni, dont l’objectif principal était de développer des stratégies pour avoir les réformes dans la loi électorale, visant la représentation paritaire des femmes dans les différentes listes électorales.
RDC : Denis Kadima lance une formation des agents et cadres de la Ceni sur la gestion de la chaîne logistique électorale
Le président de la centrale électorale Denis Kadima a ouvert, à l’hôtel Memiling, la session de formation de deux jours, en partenariat avec la Fondation Internationale pour les Systèmes Electoraux (IFES), sur la gestion de la chaîne logistique électorale. Cette formation précède le démarrage des opérations d’acquisition de différents équipements et de leur déploiement depuis leurs sites de production jusqu’à leurs lieux d’utilisation à travers le pays. « Durant les précédents cycles électoraux, les contraintes logistiques ont constitué et constituent encore de nos jours des défis majeurs à l’organisation des élections dans notre pays”, a rappelé Denis Kadima pendant sa présentation sur l’opportunité de cette activité et son importance pour son équipe et lui. À ses yeux, l’objectif principal de cette formation à laquelle prennent part 35 agents (15 du cabinet et 20 du secrétariat exécutif national) est “d’améliorer l’organisation des processus électoraux par une gestion rationnelle de la logistique opérationnelle”. Remerciant au passage l’IFES et l’USAID pour l’engagement et l’appui qui intervient à point nommé, le numéro un de l’instance organisatrice des élections a invité les participants à “identifier les points faibles et forts du plan logistique de la Ceni en vue de dégager les recommandations idoines ». Il leur a recommandé de “partager les expériences logistiques vécues dans le domaine notamment de la gestion des entrepôts, des stocks et des risques”.
RDC : le programme national de l’hygiène aux frontières doté de deux ambulances
C’est au cours d’une brève cérémonie organisée vendredi 20 Mai 2022, au siège national du Programme National de l’Hygiène aux Frontières (PNHF), que le ministre de la Santé publique, hygiène et prévention, le docteur Jean-Jacques Mbungani, a procédé à la remise officielle des deux ambulances, toutes neuves, pour permettre à ce programme du ministère de la santé de mener à bien sa mission. Ladite mission du PNHF est d’assurer le contrôle sanitaire aux frontières afin de réduire le risque d’importation et de propagation des épidémies. Accompagné de la vice-ministre et quelques membres de son cabinet, le docteur Jean-Jacques Mbungani a été reçu par le directeur du PNHF, le docteur Dédé Ndungindungi, qui a exprimé sa joie de recevoir, pour la première fois, son autorité de tutelle, depuis sa nomination. Et cela avant de rappeler à l’autorité la mission dévolue à sa structure. “Nous (PNHF) avons reçu mandat de contribuer à la protection du pays contre la propagation internationale des maladies et aider le pays à faire face à tout événement pouvant devenir une urgence de santé publique de portée internationale. Nous le faisons conformément au règlement sanitaire international. En effet, Nous avons reçu comme mission d’assurer le contrôle sanitaire au niveau de toutes les frontières de la RDC. Nous avons donc acquis ces ambulances, parce que, comme le recommande le règlement sanitaire International, elles sont parmi les outils, les moyens d’évacuation des voyageurs malades. Nous nous sommes donc battus avec nos maigres moyens pour avoir ces deux ambulances, afin de nous conformer au règlement Sanitaire International”, a-t-il dit. Dans son mot de circonstance, le ministre de la santé a félicité le comité de gestion du PNHF pour les efforts fournis à l’acquisition de ces deux ambulances. Il a insisté sur la bonne gouvernance qui doit caractériser le comité de gestion de ce programme du ministère de la santé appelé à contribuer dans l’assiette fiscale de l’État. “Je tiens à féliciter le programme national de l’hygiène aux frontières pour cet effort de contribuer à l’appui de notre système de santé. Ces deux ambulances vont aider le secteur de la santé, tout en commençant par le PNHF lui-même. Je vous félicite parce que c’est rare de voir que les Programmes s’investissent dans ce sens, et en même temps je vous encourage, parce que nous sommes dans un moment difficile où le ministère de la santé publique, hygiène et prévention est appelé à contribuer dans l’assiette fiscale de l’État, à travers votre programme. Raison pour laquelle, j’attire votre attention particulière à la bonne gouvernance, de manière à ce que tout soit clair afin d’honorer le travail que nous faisons au niveau national”, a souligné le ministre de la santé publique. Pour ce qui est de la répartition de ces engins, il convient de noter que l’un sera placé à l’aéroport international de N’djili et l’autre sera envoyé dans la ville de Zongo, qui fait frontière avec la ville de Bangui, capitale de la République Centrafricaine. Profitant de sa présence dans les locaux du PNHF, le ministre Jean-Jacques Mbungani a visité le centre de vaccination et de délivrance de la carte jaune. L’un des programmes du ministère de la santé publique, hygiène et prévention, le PNHF emploie plus 2.863 agents à travers toute la République, qui sont répartis dans 20 coordinations provinciales. La direction fénérale de Kinshasa compte à elle seule 276 agents.
Mobilisation des recettes en RDC: Barnabe Muakadi et Eddy Mundela évoquent l’accompagnement du Sénat
Le premier vice-président du Sénat, Eddy Mundela Kanku, a reçu dans son cabinet, le DG de la Direction Générale des Impôts (DGI), Barnabé Muakadi Muamba. Face à la presse, le patron de la DGI a déclaré être venu en visite de courtoisie afin de présenter ses civilités à la deuxième personnalité de la chambre haute du Parlement, en sa qualité d’autorité budgétaire, et solliciter l’implication de cette institution dans la mobilisation des recettes devant contribuer à la réalisation du programme du gouvernement de la RDC. Barnabé Muakadi n’a pas passé sous silence les exploits enregistrés ces derniers jours dans la mobilisation des recettes pour ce service public générateur des recettes, rapporte la cellule de communication du premier vice-président du Sénat. Le numéro 1 de la DGI attribue ces prouesses à Dieu qui accorde intelligence et sagesse, à la bonne gouvernance impulsée par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à la technicité, la volonté, le savoir faire qui caractérisent la DGI. “Nous avons 30 ans de carrière. Nous maîtrisons très bien le service. Nous savons qui mettre par-ci par-là pour que, un bon rendement soit ainsi accordé…mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut”, a-t-il révélé. À la liste des éléments qui favorisent la moisson des recettes à la DGI, le numéro 1 de cette régie financière crédité de 30 ans d’expérience, parle aussi de la conscientisation de ses collaborateurs, appelés à privilégier l’intérêt général de la République. Barnabé Muakadi Muamba compte sur l’accompagnement du gouvernement central pour faire encore plus. “S’il nous appuie, je vous dis que, ce que nous avons fait, c’est rien”, a-t-il ajouté.
RDC: échange entre Rose Mutombo et Aline Temaizau sur la promotion des droits des enfants et des femmes dans les prisons
La ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, a eu une séance de travail, jeudi 19 mai, avec la nouvelle directrice pays de l’organisation internationale World Vision en Rdc, Aline Temaizau Napon. Au sortir de cette séance de travail, Aline Temaizau Napon a déclaré que c’était une belle expérience de rencontrer la ministre Rose Mutombo. « En fait, je suis venue pour me présenter et pour une visite de courtoisie. Je suis la nouvelle directrice pays de World Vision.Nous avons eu des discussions sur ce que World Vision fait. J’ai présenté la stratégie de World Vision pour la République Démocratique du Congo. Nous avons également discuté de collaboration et de partenariat possibles sur le travail des enfants », a-t-elle dit à la presse. World Vision mène une campagne contre le travail des enfants depuis de nombreuses années sur cette thématique. C’est ainsi que les deux personnalités ont évoqué ensemble les perspectives prochaines des actions à mener. Une prochaine rencontre est donc prévue entre elles pour développer un plan de travail et voir dans la mesure du possible comment travailler ensemble sur un certain nombre de thématiques liées au bien-être de l’enfant. « Je crois que lors du plan de travail que nous allons élaborer, nous pourrions développer davantage les initiatives. Mais nous avons parlé des enfants qui sont dans les milieux carcéraux et des femmes qui s’y trouvent », a ajouté l’hôte de la ministre d’État. Elles sont revenues sur les difficultés que ces catégories de détenus rencontrent, l’éducation des enfants dans les prisons, la nutrition des nourrissons dans les prisons.