« La question de la Gouvernance est vivement posée à l’autorité de régulation de la Sous-traitance dans le secteur privé (ARSP). Dans un mémo, les agents ayant requis l’anonymat pour des raisons évidentes liées notamment, à leur propre sécurité et protection, récensent, tout calcul fait, dix-huit faiblesses congénitales dans la conduite actuelle des affaires au niveau de cette structure ayant mission essentielle, l’encadrement de la sous-traitance en RD Congo », rapporte le journal la Prospérité.
Dans ce mémo anonyme, l’on peut constater le mécontentement de certains agents qui semblent être déçus par la gestion actuelle de l’ARSP, en affirment que depuis la mise en place du nouveau mandataire, l’autorité de régulation de la Sous-traitance dans le secteur privé enregistre de manière recrudescente des plaintes avancées par des Sous-traitants congolais.
Alerté par ce cris d’alarme, Luc Kabunangu, acteur politique, a manifesté son inquiétude par rapport à la gestion et l’avenir de cette entité, qu’il qualifie de « barrière contre les entrepreneurs congolais ».
« L’ARSP utilise les attestations d’enregistrement comme barrière contre les entrepreneurs congolais», a t-il fait savoir.
Le manque d’un leadership technique
À en croire les arguments avancés par ce leader d’opinion, l’absence d’un leadership technique à la tête de cette institution, comme cela est évoqué par les auteurs de ce memorandum, était constaté dans le passé, et affirme avoir remis en question cette situation qui, malheureusement n’était pas pris en compte.
« Nous l’avions dit dans le passé, les agents de l’ARSP le confirment aujourd’hui, sur la vingtaine des positions controversées du management » a-t-il avancé.
À noté que, dans ces textes qui requièrent l’anonymat, les agents reprochent l’actuel locataire de ARSP de « s’éloigner dangereusement des ses objectifs et amoindrit toutes chances pour émerger la classe moyenne congolais selon la vision du chef de l’État de créer les millionnaires congolais ».
