Deux mois avant la Coupe du monde au Qatar, les cinq sélections africaines qualifiées pour ce rendez-vous planétaire montrent déjà leur contre-performance en faisant des résultats décevants durant les matchs des préparations.
Il ne reste qu’un peu plus de 50 jours avant le coup d’envoi de la 22e édition de la Coupe du monde, prévue au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022. Parmi les 32 nations présentes pour ce grand rendez-vous mondial, cinq sélections représenteront le continent d’Afrique : le Sénégal, Maroc, la Tunisie, le Cameroun et le Ghana.
Jusque-là, les cinq représentants d’Afrique n’ont pas séduit leur continent durant la trêve internationale, en commençant par le champion d’Afrique de l’édition précédente.
Quelques doutes planent dans les têtes des supporters sénégalais quant au jeu proposé par leur équipe : certes solide défensivement (malgré quelques absences sur blessure), mais beaucoup moins offensivement, ce qui s’est confirmé lors du match nul face à l’Iran (1-1), après le succès contre la Bolivie (2-0).
Pour les lions indomptables du Cameroun, les résultats ont été très décevants. Ils ont perdu deux rencontres face l’Ouzbékistan 2-0 et à la Corée du Sud sur le même score.
The black stars du Ghana ont joué également deux matchs mais ils ont réussi quand-même à s’imposer face Nicaragua (1-0) malgré sa défaite 3-0 face au Brésil. Bien qu’ils ont gagné une rencontre, le Ghana n’a pas présenté un très bon jeu collectif ce qui peut lui coûter cher au mondial.
Chez les aigles du Carthage, il y a une équipe quand-même solide mais tremblante face aux grands. Ils ont été corrigé face au Brésil de Neymar (5-1).
Enfin, concernant le Maroc, le contexte est bien différent. On sent une sélection marocaine plus joueuse avec le ballon, avec plus de liberté technique dans le dernier tiers. Les résultats ont été positif pour les lions d’atlas car ils ont battu Chili (2-0) et un match nul vierge face au Paraguay.
L’Afrique souhaiterait voir ses représentants à un niveau trop élevé pendant la compétition, pourquoi pas d’aller jusqu’au bout, pour l’honneur du continent.