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Le panel des experts de la société civile exige la démission de Jules Alingete

Par Congopresse / Latribuneplus

Alors que certains congolais et organisations applaudissent le travail déjà abattu par l’Inspection Générale des Finances, lune frange de la société civile appelle à sa démission. « L’inspecteur Général de finances, Jules Alingete doit démissionner de ses fonctions. Il n’inspire plus confiance », a déclaré Dieudonné Mushagalusa, coordonnateur du panel des experts de la société civile.

D’après Dieudonné Mushagalusha, l’inspecteur général de finances ne mérite plus ce poste d’autant plus qu’il a été cité dans une affaire de corruption d’argent au ministère national de l’économie. « Rappelez-vous, Jules Alingete serait cité dans l’affaire dite de 12 millions de rétrocommission au niveau du ministère de l’économie dans les rétrocessions de pétroliers. C’est la raison pour laquelle, nous au niveau de panel des experts de la société civile, nous pensons que le procureur général près la cour d’appel de Kinshasa Gombe devrait se saisir de ce cas », a indiqué Dieudonné Mushagalusha sur Top Congo FM.

Pendant la période de crise FCC-CACH, indique le média enligne 24 sur 24, le ministre de l’économie, issu de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) aurait caché 12 millions de rétro-commissions, au terme de l’opération de paie de manque à gagner des pétroliers producteurs par l’Etat congolais.
Selon un courrier daté du 22 janvier 2021, la ministre a communiqué les faits à son collègue des Finances, après des négociations préalables avec les pétroliers, la clé de répartition pour le paiement d’une créance des sociétés pétrolières certifiée au 30 juin 2020. Ce paiement a été effectué sans informer au préalable le premier Ministre Sylvrestre.

Pour la petite histoire, la République Démocratique du Congo devait 350 millions de dollars aux pétroliers. Sous Vital Kamerhe, la Présidence a payé 150 millions de dollars à l’origine de la décote de 15 millions de dollars. Il restait donc 200 millions de dollars à leur payer. A son arrivée, Acacia Bandubola a découvert que les sociétés pétrolières avaient, de leur côté, un litige de 70 millions de la République Démocratique du Congo.

Comme sous Kamerhe, ce nouveau dossier avec les pétroliers a débouché sur une rétro-commission de 12 millions de dollars. Montants cachés, mais payés directement à des émissaires par les pétroliers. L’affaire est à la base d’une tension latente au Cabinet et à l’Administration de l’Economie. Bandubola a dit ne pas être au courant d’une telle information.

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