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[Éditorial] : La joie de Kabuya, le regret de Tshisekedi

Par Fedor Mongendo

 

Les choses tournent mal entre l’église catholique et le camp du président Félix Tshisekedi. L’affaire réside au niveau de la désignation du candidat de la Commission électorale nationale indépendante.

Le goût du pouvoir veut faire oublier à certains partisans du parti présidentiel le rôle qu’a joué l’église catholique pour dénoncer les mauvaises pratiques des hommes politiques congolais mais aussi dans la pacification des camps en conflits.

Les hommes passent, les institutions restent, dit-on. C’est un adage qui explique que l’UDPS ne peut pas prétendre dire ce qu’on ne dit pas ou encore nuire à la réputation d’un cardinal.

L’église catholique a toujours été aux côtés du peuple mais principalement dans l’opposition parce que très souvent ceux qui dirigent constatent difficilement leurs points négatifs dans la gestion du pays.

Des observateurs et analyses réagissent depuis le début de cette affaire et des congolais ne cessent de porter le soutien au remplaçant de Monsengwo.

 » Le discours que j’ai entendu sur une position ethno-tribal, a réduit la valeur d’un Cardinal « , tel est le propos du secrétaire général de l’UDPS Augustin Kabuya, lors d’une matinée politique animée ce mardi 3 août à kinshasa devant ses militants.

Le propos qui n’honorent pas du tout l’opinion publique vis-à-vis des princes de l’église. Indignée par ces propos, une personne sous anonymat estime que les actes que pose Augustin Kabuya diminuent la chance du Président de la République de gagner le second mandat.

 » si l’UDPS à travers son secrétaire général alimente une guerre contre l’église catholique, elle Creuse leur propre trou et toutes les retombées seront sur le président de la République en 2023. Car l’église catholique est une machine très puissante et irrésistible quand elle s’engage dans une affaire. Les militants de l’UDPS devraient avant tout s’attaquer à leurs dirigeants qui jusque-là n’arrivent pas à régulariser la situation sociale de congolais. Le mieux serait pour Kabuya d’aller demander pardon au prélat catholique « , a-t-elle dit.

Tout tourne autour de la désignation du candidat président à la centrale électorale, selon laquelle l’église catholique aurait refusé un candidat soutenu par l’union pour la démocratie et le progrès social.

 

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