Dans une déclaration faite ce lundi 7 décembre 2020 dans la ville province de Kinshasa, le Front Commun pour le Congo (FCC) en sigle ,a pris acte de la décision du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de mettre fin à la coalition FCC-CACH.
Cependant, cette situation a pour conséquence, d’après le FCC, le basculement vers la cohabitation. C’est dans ce cadre que le Front Commun pour le Congo a réaffirmé son soutien au premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
En outre, le FCC dit rejeter les annonces « anticonstitutionnelles » faites dimanche dernier par le chef de l’État, dans son adresse à la Nation.
Pour le FCC, les conclusions unilatérales du président de la république violent gravement la constitution et servent de prétexte pour liquider par l’instauration d’un régime dictatorial au service d’un pouvoir personnel, les institutions établies à terme des élections.
Selon le Front Commun pour le Congo, la désignation d’un informateur, là où existe un gouvernement de plein exercice, soutenu par une majorité confortable, est une violation flagrante, et intentionnelle de la constitution.
La constitution ne reconnaît pas au président de la république, la compétence de démettre le gouvernement », à indiqué Néhémie Mwilanya
Face à cette situation, le professeur Néhémie Mwilanya, coordonnateur national du FCC, a indiqué qu’ils vont demander à l’ex-président Kabila de donner sa part de vérité sur la crise actuelle, afin d’éclairer la population.
Le FCC dénonce l’usage abusif des moyens de l’État par le CACH. Justice, services de sécurité, police, argent de l’État en vue de faciliter la confiscation des libertés publiques, et l’exécution d’un coup d’État constitutionnel, et il prend acte de la décision du président de la république de mettre fin à la coalition.
GPC