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L’Essence d’une étoile : Le voyage littéraire de Darel Grâce Kilonga (Interview)

Par Tresor Tshinkunku

La résilience est une force essentielle face aux défis de la vie, une capacité qui doit être cultivée pour ne pas succomber à la fatalité. Dans un monde où la vie impose ses propres règles, la voix de la résilience devrait résonner sans relâche en nous.

La rédaction de Congopresse.net a donné la parole à Darel Grâce Kilonga, formatrice en art oratoire, étudiante en droit à l’Université Catholique du Congo et passionnée de storytelling, pour nous parler de son livre « L’Essence d’une étoile ». Cet ouvrage explore des thématiques profondes qui résonnent avec la condition humaine et le parcours de chacun.

Au cours de cet entretien, Darel partage son histoire, ses inspirations, ses projets d’avenir ainsi que son regard sur la littérature congolaise.

CP: Pouvez-vous nous parler de vous et de votre parcours jusqu’à la publication de L’Essence d’une étoile ?

DGK: Je suis Darel Grâce Kilonga, passionnée par le storytelling sous toutes ses formes, que ce soit à travers l’écriture, l’art oratoire ou les projets créatifs que je développe. L’Essence d’une étoile est né d’un parcours riche en leçons, où chaque expérience, chaque défi, a façonné ma vision de la vie et de la foi. Ce livre a été une aventure en soi, marquée par des hauts et des bas, notamment un premier contrat d’édition qui ne correspondait pas à mes attentes. Mais j’ai choisi de transformer cette difficulté en opportunité, en revisitant entièrement l’ouvrage pour en offrir une version fidèle à ma vision.

CP: Comment votre formation en art oratoire et votre cursus en droit influencent-ils votre écriture et votre vision du monde ?

DGK: Mon parcours en droit m’a appris la rigueur, la structure et l’importance des mots justes. L’art oratoire, quant à lui, m’a permis de comprendre la puissance de la parole, non seulement pour convaincre, mais aussi pour inspirer. Ces deux disciplines se croisent dans mon écriture : j’aime construire des récits qui ont du fond, mais qui touchent aussi le cœur, en jouant sur l’émotion et la réflexion.

CP: Quel message principal souhaitez-vous véhiculer à travers L’Essence d’une étoile ?

DGK: Le message central est que chacun de nous porte en lui une lumière. Peu importe les circonstances ou les épreuves, cette lumière ne s’éteint jamais. Il s’agit d’un appel à reconnaître sa propre valeur, à embrasser son identité et à comprendre que, même dans les moments sombres, nous sommes appelés à briller.

CP: Quels publics visez-vous avec ce livre, et que souhaitez-vous qu’ils retiennent après l’avoir lu ?

DGK: Je m’adresse à tous ceux qui traversent des périodes de doute, de remise en question, ou qui cherchent à redonner un sens à leur parcours. J’aimerais qu’ils retiennent que la résilience est une force, que chaque étoile a son propre éclat, et que leur histoire a de la valeur, peu importe les défis rencontrés. Ainsi, ils découvriront le plus beau soi. Celui qui n’avait jamais existé.

CP: Quelle place occupe la découverte de soi dans les thèmes que vous abordez dans votre ouvrage ?

DGK: La découverte de soi est au cœur de L’Essence d’une étoile. C’est un voyage intérieur où l’on apprend à se connaître, à accepter ses forces et ses faiblesses, mais aussi à comprendre comment notre foi, nos passions et nos expériences s’entrelacent pour façonner qui nous sommes.

CP: Où peut-on se procurer votre livre, et à quel prix est-il vendu ?

DGK: L’Essence d’une étoile est disponible en format numérique et papier sur Amazon. Et à Kinshasa, contactez ce numéro: +243970646501. Il est à 20$.

CP: Avez-vous des projets pour rendre L’Essence d’une étoile encore plus accessible, par exemple via des adaptations ou de nouveaux formats ?

DGK: Oui, je travaille à proposer des formats comme des podcasts, des lectures et des versions audio pour toucher un public encore plus large et permettre aux lecteurs d’interagir avec le contenu de manière différente.

CP: Quel regard portez-vous sur l’état de la littérature congolaise aujourd’hui ?

DGK: La littérature congolaise est riche et vibrante, mais elle mérite encore plus de visibilité à l’échelle internationale. Il y a tant de voix puissantes, de récits uniques qui méritent d’être entendus. Cependant, il reste des défis en termes d’infrastructures, de soutien aux auteurs et de promotion.

CP: Quels efforts, selon vous, doivent être faits pour encourager les jeunes auteurs congolais à publier leurs œuvres ?

DGK: Il faut créer des plateformes accessibles pour les jeunes auteurs, des ateliers d’écriture, des espaces de mentorat, et surtout des maisons d’édition qui croient en la diversité des récits. Le numérique est aussi une opportunité incroyable pour contourner les obstacles traditionnels.

CP: Que diriez-vous à un jeune qui rêve d’écrire et de publier un livre, mais qui est bloqué par un manque de moyens financiers ou de soutien ?

DGK: Je lui dirais que chaque grande aventure commence par un premier pas. Même si les moyens manquent, la passion et la persévérance ouvrent des portes insoupçonnées. Il existe aujourd’hui des moyens alternatifs comme l’auto-édition ou les plateformes en ligne. Ne vous arrêtez pas aux obstacles, transformez-les en tremplins.

CP: Avez-vous rencontré des obstacles similaires dans votre parcours ? Si oui, comment les avez-vous surmontés ?

DGK: Oui, notamment avec L’Essence d’une étoile. La première maison d’édition n’a pas respecté mes attentes, ce qui m’a obligé à résilier le contrat et à recommencer le processus. C’était frustrant, surtout avec les précommandes déjà faites, mais j’ai choisi de voir cette situation comme une leçon précieuse. La clé est de rester fidèle à sa vision et d’apprendre de chaque expérience.

CP: Quels auteurs ou figures publiques vous inspirent dans votre parcours d’écrivain et de créatif ?

DGK: Des auteurs comme Paulo Coelho, Onur Karapinar, Raphaëlle Giordano, Robert Greene et des figures comme Michelle Obama m’inspirent énormément. Ils ont cette capacité à mêler profondeur, authenticité et réflexion, tout en laissant une empreinte durable dans l’esprit de leurs lecteurs.

CP: Envisagez-vous d’écrire un autre livre prochainement ? Si oui, quels thèmes aimeriez-vous explorer ?

DGK: Oui, j’aimerais écrire un ouvrage qui s’adressera particulièrement aux femmes, en lien avec mon projet Beauty & Brain. Ce serait un livre sur la puissance de la féminité, l’intelligence émotionnelle, créative et la manière dont les femmes peuvent utiliser leur influence de manière positive et transformative. Petit spoil alerte, Dieu voulant bien sûr.

CP: Quels conseils donneriez-vous à ceux qui hésitent à suivre leurs rêves, qu’il s’agisse d’écrire ou de poursuivre toute autre passion ?

DGK: Vos rêves sont le reflet de votre potentiel. Ne laissez pas la peur ou les doutes les éteindre. Même si le chemin est difficile, chaque pas compte. Soyez patient, persévérant et surtout, croyez en vous.

CP: En une phrase, comment définiriez-vous votre mission en tant qu’auteur et formateur ?

Ma mission est d’inspirer, d’éclairer et d’élever les esprits à travers la puissance des mots, que ce soit par l’écriture, la prise de parole, la transmission des connaissances.

Merci à vous pour cette interview.

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