Dans un communiqué reçu par congoprese.Net le lundi 18 décembre 2023, des associations de la presse, des ONG de défense des droits de l’homme et des mouvements citoyens ont réitéré leur appel à la libération immédiate du journaliste Stanis Bujakera Tshiamala.
Les associations professionnelles des médias, les associations de défense des droits de l’homme et les mouvements citoyens ont exprimé leur consternation face à l’injustice et à l’arbitraire dont est victime le journaliste Stanis Bujakera Tshiamala.
« Nous, les associations professionnelles des médias, les associations de défense des droits de l’homme, et les mouvements citoyens ; sommes consternés par l’injustice et l’arbitraire des autorités politico-judiciaires dont est victime le journaliste Stanis Bujakera Tshiamala Directeur de publication adjoint de ACTUALITÉ.CD et Correspondant de Jeune Afrique & Reuters, qui vient de totaliser 100 jours en prison sans jugement et pour des crimes qu’il n’a jamais commis, à cause d’un article, non signé par lui, paru dans Jeune Afrique au sujet du meurtre de l’ex-ministre Chérubin Okende » a dénoncé ce communiqué.
Et d’ajouter :
« Nous exprimons notre totale solidarité envers l’un de nos journalistes les plus brillants, récompensé pour son courage par le « Prix spécial du Forum allemand des reporters 2023 » et récemment désigné comme l’une des 100 personnalités ayant marqué l’Afrique en 2023 par le magazine sud-africain « The Continent » en partenariat avec le journal Mail&Guardian. Nous regrettons profondément qu’il ait été empêché de couvrir la campagne électorale, dont la clôture intervient au centième jour de son incarcération arbitraire ».
Par la même occasion, ils ont demandé aux autorités congolaises en général et au président de la République Félix Tshisekedi en particulier d’user de leur pouvoir pour mettre fin immédiatement à cette injustice en procédant à la libération sans conditions de Stanis Bujakera Tshiamala.
« Nous réitérons notre appel aux autorités congolaise en général et au président de la République Félix Tshisekedi en particulier, à user de leur pouvoir pour faire cesser immédiatement cette injustice en procédant à la libération sans conditions de Stanis bujakera Tshiamala » a renchérit ce communiqué.
Par ailleurs, ils dénoncent avec force toutes les accusations fantaisistes du ministère public à l’encontre de Stanis Bujakera Tshiamala.
« Nous dénonçons avec force toutes les accusations fantaisistes du ministère public contre Stannis Bujakera Tshiamala, notamment l’accusant d’avoir tantôt fabriqué tantôt d’avoir diffusé par voie électronique un prétendu faux rapport de l’ANR, qui ont été toutes contestées et balayées d’un revers de la main par les géants du numérique que sont Méta/Whatsapp et Telegram. Nous attirons par ailleurs l’attention des autorités congolaises et de l’opinion nationale et internationale sur le fait que faire pression sur un journaliste en le jetant en prison pour lui demander de révéler ses sources pour un article qu’il n’a pas signé constitue une atteinte grave à la liberté constitutionnelle à l’information et à la protection de ses sources », a conclu ce communiqué.
Il est important de rappeler que Stanis Bujakera Tshiamala est arrêté depuis le 8 septembre 2023 , pour « faux en écriture, falsification des sceaux de l’Etat », « propagation de faux bruits », et « transmission de messages erronés et contraires à la loi ».