
Lors de la session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, tenue le 7 février 2025 à Genève, le gouvernement congolais, représenté par le ministre de la Communication, Patrick Muyaya, a dénoncé avec force les violations des droits humains perpétrées par l’armée rwandaise à l’Est de la République Démocratique du Congo.
« Les bombardements indiscriminés visant des camps de déplacés et des zones résidentielles ont aggravé une crise humanitaire déjà désastreuse. Ces attaques ciblent délibérément des populations vulnérables, en violation flagrante des principes fondamentaux du droit international », a affirmé Patrick Muyaya.
Le gouvernement congolais exige des actions concrètes de la part du Conseil, appelant à la création d’une commission internationale d’enquête pour faire la lumière sur ces violations. « Face à cette situation, la République Démocratique du Congo appelle la mise en place d’une commission internationale d’enquête pour examiner les violations des droits de l’homme commises dans notre pays », a-t-il ajouté.
Kinshasa espère ainsi que cette initiative permettra de rendre justice aux victimes et d’établir la vérité sur les événements tragiques survenus dans la région.