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[Tribune] Dossier CHEBEYA : raffraichissons la mémoire des haineux qui ont la malchance de vivre dans la même communauté que Papy TAMBA

Par Papy TAMBA

1. Le 2 juin 2010, soit 28 jours avant le cinquantenaire de notre indépendance, les congolais apprennent la mort de Floribert CHEBEYA.

2. Plusieurs ONG des droits de l’homme appellent à une enquête indépendante. Le roi belge qui était l’hôte de marque des festivités d’indépendance joint sa voix à celle des ONG des droits de l’homme et conditionne son arrivée en RDC à une enquête transparente et indépendante

3. Le 5 juin 2010, soit 3 jours seulement après la mort de CHEBEYA, le Président Joseph KABILA convoque un conseil supérieur de la défense, dans lequel l’inspecteur général de la police, le général John NUMBI, est suspendu, pour le mettre à la disposition de la justice.

4. Dans la foulée, le ministre de l’intérieur (LUMANU) écrit le 7 juin 2010 à l’ambassadeur de la Hollande en RDC pour marquer l’accord de son gouvernement sur l’arrivée des médecins légistes néerlandais sur le sol congolais.

5. Ces médecins légistes néerlandais arrivent en RDC le 8 juin 2010. L’équipe de ces néerlandais était conduite par le Docteur Frank van de Goot, aidé d’un assistant et d’un photographe.

6. Le 12 juin 2010, l’ambassadeur de la Hollande en RDC publie un premier rapport provisoire, dans lequel il note que le rapport d’autopsie n’indique, jusqu’ici, aucun signe de violence excessive. Il ajoute qu’il fallait attendre 4 à 5 semaines pour avoir le rapport complet.

7. Le rapport final des médecins légistes, publié le 9 juillet 2010, indique que Floribert CHEBEYA est mort d’une crise cardiaque après des mauvais traitements

8. Lors du procès en première instance, le ministère public a requis la peine de mort pour 5 policiers. Mais seulement 4 ont été condamnés à cette peine. Il s’agit du colonel Daniel Mukalay, chef adjoint des services spéciaux de la police, et de trois officiers en fuite : le lieutenant-colonel Christian Ngoy, chef du bataillon d’élite Simba, le garde du corps de ce dernier, l’adjudant Jacques Mugabo, et Paul Milambwe, le chef du protocole à l’inspection générale (IG) de la police. Le lieutenant Michel Mwila a quant à lui été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité dans l’assassinat de Chebeya et l’arrestation et la détention arbitraire de Fidèle Banzana. Enfin trois autres policiers présents au procès, contre lesquels une peine de 20 ans de prison avait été requise, ont été acquittés par la cour militaire de Kinshasa.

La suite dans notre prochain article sur le même sujet

Je vous ai apporté un message du paradis.

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