[Tribune] : « le report du TENAFEP et de l’EXETAT affecte psychologiquement les élèves » 

L’annonce faite par le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Tony Mwaba, qui a évoqué, par son communiqué officiel n°004/2022 du 20 juin 2022, “le problème de transport aérien pour ce qui est l’acheminement des malles contenant les items” pour expliquer sa décision affecte psychologiquement les élèves.  Connaissant notre système éducatif et les élèves de notre pays, cette décision peut constituer un des points qui va davantage favoriser un grand échec pour certains. Si d’aucuns élèves disposent leur temps à préparer les examens depuis le début de l’année scolaire, les autres qui n’étudient que pour réussir aux interrogations et examens, ne se donneront pas à cet exercice. Le ministre a-t-il prévu avec les Chefs d’établissements scolaires et les parents un programme pour occuper les enfants pendant cette période? C’est pourquoi nous pensons que ce report fera échouer beaucoup d’élèves. En attendant la tenue du Test National de Fin d’Études Primaires (TENAFEP) qui est donc reprogrammé du mardi 5 au mercredi 6 juillet, le TENASOP et l’EXETAT, les élèves doivent être occupés par les enseignants afin de garder l’élan des études. Il est temps que les Chefs d’établissements créent un mini programme pour assurer le suivi des enfants jusqu’au jour des épreuves. Beaucoup d’élèves après avoir mémorisé la matière, se donnent à certaines pratiques qui ne les aident pas à maîtriser les leçons apprises car le seul objectif pour eux reste la réussite.

RDC-Festival Kongo River : les enjeux du Fleuve Congo au centre des discussions lors de la 2ème édition

Kongo River est un carrefour où les scientifiques, les artistes, politiques, investisseurs et étudiants viennent échanger sur les enjeux de l’heure. C’est Vincent Kunda qui a fait cette déclaration à la presse à l’issue des conférences scientifiques en marge de la 2ème édition du festival Kongo River, la semaine dernière au Parc ma Vallée de la Nsele. Le fondateur et promoteur du Festival Kongo River a salué la présence, à ces assises, de l’ambassade des États-Unis d’Amérique, la coopération Allemande, GIZ, TV5 Monde et d’autres structures comme MGT, la Bralima qui ont accepté de soutenir ce projet qui mène des réflexions sur les enjeux du Fleuve Congo et cherche comment valoriser et protéger le fleuve Congo et son bassin versant. Il a aussi indiqué qu’au Kongo River, la protection de la nature constitue un style de vie. Au regard des pollutions constatées actuellement en République démocratique du Congo et particulièrement à Kinshasa, l’homme est cité comme principal acteur pollueur. Cela nécessite une prise de conscience urgente et collective, pour le respect de l’environnement enfin de préserver l’humanité des méfaits liés à la pollution de la nature et au réchauffement de la planète. Natif de la ville de Kisangani, une ville riveraine, Vincent Kunda fondateur et promoteur de Kongo River a affirmé être conscient des richesses que le Fleuve Congo peut rendre disponibles au bénéfice de la population. D’après lui, le fleuve Congo constitue une attraction principale pour le pays mais malheureusement cette voie navigable est négligée, ignorée et méconnue. D’où l’idée d’organiser un événement pour valoriser ce patrimoine qui est le fleuve Congo, un symbole de l’unité nationale en dépit des clivages des différents ordres que connaissent les congolais. Vincent Kunda a dévoilé que le fleuve Congo est capable d’apporter des réponses à plusieurs problèmes notamment produire de l’énergie électrique à travers les barrages hydroélectriques, la nourriture avec ses différentes espèces des poissons, assurer la mobilité des personnes et biens par sa voie navigable d’un coin à un autre et créer des emplois avec la théorie de l’économie bleue. Donc c’est un projet holistique et transversal qui peut toucher tous les domaines de la vie humaine et constituer une source importante des richesses pour les congolais et l’ Etat, si et seulement si ces derniers prennent conscience des potentialités dont regorge le fleuve Congo et agir pour la valorisation et la protection de ce dernier, a-t-il souligné. “Que le fleuve Congo devienne un instrument qui fait de la RDC, une destination touristique attractive au monde, cela permettra au pays de renflouer le trésor public”, a souhaité V. Kunda. Le patron de Kongo River a conclu son discours en précisant que la particularité pour cette 2ème édition du festival comparativement à la première qui était entièrement scientifique, on a pu insérer la programmation musicale avec la présence des artistes musiciens venus des Antilles, France, Bénin et d’ ailleurs pour agrémenter cet événement et surtout par la musique sensibiliser la population d’avoir des comportements éco-responsables face au Fleuve Congo et son réseau hydraulique de façon générale.

EPST : report des épreuves de TENAFEP et EXETAT

Cette annonce a été faite dans un communiqué signé le lundi 20 juin 2022. Le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Tony Mwaba, a évoqué “le problème de transport aérien pour ce qui est l’acheminement des malles contenant les items” pour expliquer sa décision. “Par communiqué officiel n°004/2022 du 20 juin 2022, ayant pour objet le réaménagement du calendrier des évaluations certificatives de l’année scolaire 2021-2022, le professeur Tony Mwaba Kazadi porte à la connaissance des parents d’élèves, des gestionnaires scolaires, chefs d’établissements scolaires et des élèves que suite à des contraintes liées au transport aérien, le calendrier des évaluations certificatives est réaménagé”. Initialement prévu le 23 juin, le Test National de Fin d’Études Primaires (TENAFEP) est donc reprogrammé du mardi 5 au mercredi 6 juillet. Cependant, le Test National de Sélection et d’Orientation Scolaire et Professionnelle (TENASOP) pour les finalistes de l’éducation de base (7è et 8ème) est reprogrammé du jeudi 14 au vendredi 15 juillet 2022 et la session ordinaire de l’examen d’État qui était initialement prévu du 11 au 14 juillet est repoussé du 18 au 21 juillet. D’après le numéro 1 de l’EPST, le réaménagement du calendrier des évaluations certificatives n’affecte en rien le calendrier scolaire pour les classes montantes du primaire et du secondaire dont la date de clôture de l’année scolaire reste maintenue au mardi 19 juillet 2022.

RDC: la Ceni et l’Autorité Nationale des Élections de la RCA tissent le lien de développement et l’usage de la machine à voter

Le 2e vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Didi Manara Linga, s’est entretenu ce mardi 21 juin avec une délégation venue de la République centrafricaine.  Cette délégation était composée de quatre membres : Bruno Yapande, Ministre en charge de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation en RCA ; Mathias Morouba, président de l’Autorité Nationale des Élections en RCA ; Laurent Rudasingwa, représentant résident a.i, PNUD/CAR ; Arsène Gbaguidi, directeur de la Division Electorale de la MINUSCA. « Je profite de cette occasion pour remercier le président Denis Kadima et le 2e vice-président Didi Manara ainsi que toute l’équipe du bureau de la CENI qui nous ont accueillis en toute convivialité. Ils se sont montrés très réceptifs à nos préoccupations et nous avons pensé, pour notre part, pouvoir apprendre comment la CENI a pu tirer profit de la machine à voter. Cette question nous l’avons d’ailleurs évoquée et soutenue au niveau international du Réseau des experts en matière électorale de la Francophonie à Dakar pour que cette expérience locale devienne une réalité bénéfique désormais à l’échelle internationale”, a confié le Dr Mathias Barthélemy Morouba. Et d’ajouter : «  il était impérieux de venir rencontrer les homologues en vue d’échanger sur la manière dont les choses se déroulent à la CENI notamment les bonnes pratiques. Outre la machine à voter dont nous voulons capitaliser l’utilité, nous avons évoqué la question du financement des élections et de la communication en matière électorale. Et bien plus, voir ensemble comment nous pouvons développer un partenariat dynamique entre nos deux institutions ». Le président Denis Kadima s’est joint à eux, au cours de ces échanges, jugés intéressants, à plus d’un titre, par les membres de la Centrale électorale centrafricaine qui ont dit en avoir tiré un réel profit au regard de ce qui se fait en RDC en matière électorale.

Nairobi: la RDC seule contre tous, les chefs d’État de l’EAC sanctifient M23 et Rwanda

Il n’y a eu ni condamnation, ni sanction contre le M23 et le Rwanda, affirmativement désignés par Kinshasa comme terroristes et agresseurs de son territoire. Au troisième conclave des pays membres de l’Afrique de l’Est, le lundi 20 juin dernier à Nairobi, au Kenya, sous l’impulsion de Uhuru Kenyatta, le président de ce pays, Kinshasa n’a pas obtenu gain de cause. Pour preuve, les chefs d’Etat de l’EAC ont rejeté la thèse de la République démocratique du Congo (RDC), à en croire le communiqué final de cette réunion que nombreux analystes qualifient “saugrenue”. De l’attaque à la chute, en passant par le corps de ce document, nulle part le Rwanda n’est cité comme agresseur de la RDC. Pareil pour le M23, que les régimes de Kinshasa (passé tout comme présent ), ont toujours présenté comme étant un groupe terroriste n’a pas été considéré tel quel. À Nairobi, les présidents du Burundi, Kenya, Ouganda, Rwanda et de la RDC, dans leur communiqué se sont juste limités à recommander la fin des hostilités et le retrait du M23 des zones qu’il occupe. Aux yeux des observateurs, ce genre de communiqués, sont les mêmes qui ont été lus par le passé, et qui soutiennent ceux des congolais qui sont convaincus sans ambages que si l’on veut se faire respecter par le Rwanda, la RDC doit changer son fusil d’épaule. Elle doit prendre en main son offensive, opposer la force militaire au Rwanda. Pour ces congolais, le Congo ne doit pas rester éternel diplomate. La diplomatie oui, mais la force militaire vaut mieux pour mettre fin à cette situation qui a trop duré. Surtout, lorsqu’on est face à un voisin qui ne comprend que le langage militaire. La guerre, c’est vrai, elle est sale. Nul ne peut la soutenir, mais à un certain moment, la RDC devra cesser de toujours confier son sort aux mains des étrangers, africains soient-ils. Elle doit désormais, compter sur elle-même. C’est de cette manière qu’elle se fera respecter, soutient-on. *Une force de trop* L’une des conclusions du conclave de Nairobi, c’est le déploiement immédiat de la Force régionale à l’Est du Congo, selon le document final de cette réunion. Elle doit travailler avec l’administration de la RDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aura pour mission : le rétablissement de la paix en RDC. Ce n’est pas tout. Cette force devra contribuer à la mise en œuvre du processus de désarmement et démobilisation, a-t-on soutenu dans le fameux communiqué. Une force de trop aux yeux des observateurs, alors que la mission onusienne est présente depuis plusieurs années sur le sol congolais, sans compter plusieurs autres forces qui sont passées dans cette région bien avant, sans y apporter les résultats attendus, regrette-t-on.

Coopération-Lutte contre la corruption: USAID et la Cour des comptes signent un protocole d’accord pour le renfoncement des capacités des magistrats

Par Yvette Ditshima / @yvette_ditshima Au cours d’une cérémonie tenue ce mardi 21 juin au salon Kinshasa du fleuve Congo hôtel, l’USAID (United States Agency International Development), organisation des États-Unis d’Amérique et la Cour des comptes ont procédé à la signature d’un protocole de coopération. Ce protocole a pour objectif de renforcer en capacité les magistrats de cette institution publique Congolaise. Dans son speech, le directeur des missions de l’USAID, Paul Bastine, a indiqué que ce partenariat avec la Cour des Comptes vient en appuie pour avoir tous les détails et apporter un plus dans les efforts déjà fournis par la RDC. Il promet d’apporter son appui pour que la coopération soit gagnant gagnant. Paul Bastine a aussi rassuré que ce protocole vise à renforcer les capacités des agents de la Cour des comptes et la fonction d’audit de cette institution afin de lutter contre la corruption sous toutes ses formes. « Ceci est une concrétisation de notre volonté commune de lutter contre la corruption en RDC conformément au partenariat privilégié pour la paix, la prospérité et la préservation de l’environnement entre les États-Unis et la République Démocratique du Congo ( …) Cette coopération vise à renforcer la fonction d’audit de la Cour des Comptes et à appuyer le travail de cette institution », a-t-il déclaré. Le président de la Cour des Comptes, Ernest Izemengia Nsala, a, de son côté, remercié USAID pour ses efforts dans le renforcement des capacités de cette institution qui a vocation de réaliser des audits et des contrôles, grâce à la signature de ce protocole d’accord. « Je voudrai, au nom des membres de la Cour des Comptes de la République Démocratique du Congo et au mien propre, adresser nos sincères remerciements à l’USAID RDC pour cette marque d’intérêt pour le renforcement de notre institution de contrôle », a-t-il reconnu. Ernest IZEMENGIA s’est réjouit d’être bénéficiaire direct de l’USAID, « mon ferme espoir est de voir ce protocole nous permettre de se professionnaliser davantage».