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5 jours après l’assassinat de Chérubin Okende, Claudel Lubaya regrette qu’aucune commission d’enquête ne soit effectivement constituée

Par Crispin Mutelembe

L’inquiète monte d’un cran au sujet des enquêtes dans l’affaire assassinat de Chérubin Okende. Cela fait pratiquement cinq jours depuis que l’ancien ministre des transports a été retrouvé meurtri. Mais jusque là, regrette le député national Claudel Lubaya, « aucune commission d’enquête n’a été formellement constituée ».

« Aucune mesure conservatoire sur le plan administratif n’ait été préventivement prise à l’encontre de ceux qui, par leurs positions, ont la charge de veiller sur notre sécurité ; aucun médecin légiste n’ait encore été désigné », a indiqué Claudel Lubaya.

Notons qu’à l’issue d’une réunion d’urgence tenue jeudi 13 juillet, le gouvernement avait pourtant annoncé la mise en place d’une commission d’enquête pluridisciplinaire pour « faire la lumière » sur cet assassinat. D’après le porte-parole du gouvernement, cette commission devrait faire appel à l’expertise internationale.

Cinq jours après, le député national Claudel Lubaya invite le gouvernement à garantir la sérénité de l’enquête annoncée et à adopter des mesures conservatoires en démontrant par les actes, sa volonté de faire toute la lumière sur cette « sombre affaire » qui accable les institutions de la République.

« Au-delà des discours, il est impératif de prendre de justes décisions en posant des actes forts et concrets à même de rassurer l’opinion. Les paroles sont bonnes, mais pas suffisantes. Autrement dit, les intentions sont bonnes, mais elles ne rassurent pas », a déclaré Claudel Lubaya.

« De quelle expertise balistique détient-t-il une telle conclusion ? Cette prise de position n’est-elle pas de nature à désorienter les enquêteurs ? », s’est-il questionné au sujet de la déclaration du procureur général près la cour constitutionnelle qui estimait que Chérubin Okende aurait été tiré par balle.

« Les mesures conservatoires instamment attendues sont une exigence morale qu’impose la gravité de la situation et rien n’autorise le gouvernement à y déroger. Il est astreint, pour ce faire, au devoir constitutionnel d’exemplarité en vue de créer les conditions d’intégrité et d’impartialité aux fins de rendre l’enquête plausible. Sans cela, l’exécutif national va sans cesse continuer à perdre sa crédibilité », a-t-il renchéri.

Soulignons que le député national Claudel Lubaya a invité le gouvernement à faire preuve de rigueur et d’impartialité dans la mise en œuvre de sa réaction sur cette affaire.

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