Au cours du meeting de l’opposition tenu ce dimanche 25 juin 2023, les secrétaires généraux des trois partis d’opposition notamment l’Ensemble, l’Envol et le LGD, prenant tour à tour la parole, ont haussé leur ton pour exiger le départ du régime en place qui, selon eux, a montré ses limites.
Pour le secrétaire général d’Ensemble pour la République, M. Dieudonné Bolengtenge, la vie sociale est devenue chère, les prix des denrées alimentaires ont haussé. « Celui qui n’a pas réussi sa mission ne peut pas diriger le Congo. Non seulement, ils n’ont pas réussi, en plus de cela, ils vous mentent, ils volent. Un voleur et un menteur sont une même personne. Ceux qui n’ont pas réussi doivent laisser leur place. Qu’il y ait élection ou pas, ce monsieur doit s’en aller », a-t-il déclaré.
Pour sa part, le secrétaire général du LGD, M. Frankil Tshamala a mis l’accent sur l’insécurité qui frappe le pays notamment dans ses parties Est et Ouest. « Je parlerai beaucoup plus de l’insécurité. Nous avons vécu à Kinshasa, nous n’avons jamais vu une telle insécurité. L’insécurité est devenue criante. Si à Kinshasa, l’insécurité est telle quelle, alors en province ? La question de Mobondo, des secrets ont été dévoilés, nous savons maintenant ceux qui sont derrière ça. Nous, les congolais nous voulons la paix », a-t-il lâché.
De son côté, le secrétaire général d’Envol, M. Nicolas Lenga a insisté sur la nécessité de publier les résultats des élections selon les bureaux de vote. « Nous ne voulons pas des élections frauduleuses et d’un fichier électoral corrompu. Il faut qu’ils publient les résultats bureau de vote par bureau de vote. Nous allons tenir tête à cela. Ce fichier électoral corrompu, nous ne pouvons pas le tolérer. Nous allons poursuivre la tournée à l’intérieur du pays pour parler de ces choses. Nous allons postuler à tous les niveaux et nous allons suivre à la lettre qu’il n’y ait pas de tricherie », a renchéri M. Nicolas Lenga tout en se montrant favorable à aller aux élections.
Notons que ces secrétaires généraux ont représenté leur leaders politiques qui, pour les uns, ne sont pas à Kinshasa.